Une sieste… APPUYÉE… à JPB

Les pigeons, je les adore cuits à la broche avec des petits pois et des carottes. Ceux dans la rue, avec leurs yeux ronds, leur regard con comme c’est pas possible et leur démarche mécanique, je peux pas les voir, sans parler des dégâts qu’ils causent et de tous les microbes qu’ils véhiculent. Tout le contraire des canards. C’est de la ségrégation ? Oui, mons gambilleur, et j’en ai pas honte. Et puis, y a une éternité que je me suis pas délecté de ces volatiles et je leur fais pas de mal.

Bonne soirée à vous, à JBP et à ceux qui lisent.

Me comparer à Mitterrand ! Quelle insulte ! Je n’ai plus mangé d’oiseaux, sauf assez rarement, du poulet fermier rôti, depuis des années.

Si ça peut vous donner une meilleure opinion de Parrain, sachez donc que j’ai réduit au maximum ma consommation viandesque, sans savoir par quels végétaux remplacer le manque de protéines, si manque protéinique il y a, ce dont je me fous. “Lust for life”, écrivez-vous ailleurs. Hey ! mon Gambilleur, parlez français. Je pige à peine, hélas ! l’anglo-saxon, malgré des années d’études, d’abord aux collège et lycée, puis à partir de 2002, seul. Résultat : presque nul pour beaucoup de travail sérieux. Le désir de vivre, oui, certainement. S’il n’en restait un minimum, j’aurais mis fin à cette vie, à ma vie, que j’ai commencé à détesté vers l’âge de dix-sept ans. Le jour de ma mort sera le plus beau, mais qu’il tarde à venir ! Pessimiste et tragique, sans l'”amor fati”* nietzschéen, c’est-à-dire lucide.

*Malgré toute mon admiration pour le génial philosophe, son éternel retour du même relève plus de la calembredaine aux remugles hindo-bouddhistes qu’à la philosophie.

Bon ouiquinde à vous et à ceux qui traînent dans le coin. Coin !