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LAQUELLE PREFERES-TU ?
Nasreddine avait deux femmes, l'une vieille et laide, l'autre jeune et belle. Elles lui posèrent, un jour, cette question :
_ Dis-nous, Nasreddine, de nous deux laquelle préfères-tu ?
Le pauvre Nasreddine, embarrassé, répondit qu'il les aimait toutes deux. Elles
insistèrent :
_ Imagine que nous soyons tous les trois dans une barque. La barque chavire. Laquelle de nous deux sauverais-tu ?
Alors, se tournant vers sa femme âgée, Nasreddine répondit :
_ Toi, tu sais nager, n'est-ce pas ?
CHEVEUX BLANCS ET MOUSTACHE NOIRE
Nasreddine est chez le coiffeur. Un ami s'étonne:
_ Nasreddine, pourquoi as-tu une moustache si noire alors que tex cheveux sont si blancs?
_ Normal, répondit Nasreddine, ma moustache a vingt cinq ans de moins que mes cheveux.
Bonjour,
Quand l’actualité est source d’inspiration…
Bonne journée !
Ce qu’on dit quand on n’a pas de masque !
— Nasreddine… mais tu es malade ?
— Bah non ! Pourquoi ?
— Tu portes un masque !
— Bah oui ! C’est très utile ! Ça permet d’éviter de recevoir ou d’émettre des postillons qui pourraient être porteurs d’une charge virale !
— Mais l’autre jour, tu m’avais dit que si l’on n’était pas malade, les masques ne servaient absolument à rien !
— Oui, mais l’autre jour, je n’avais pas de masque !
Bien vu
!!!Et toc
, dans les dents ! (Mais grâce au masque, ça ne se voit pas…, c'est tout bénèf' pour les bourre-pif !)Très bonne journée à tous,
Alain D.
C'EST TROP
Nasreddine, après la mort de son épouse, avait épousé une veuve qui ne cessait de vanter les exploits de son 1er mari. Agacé, Nasreddine vanta alors les qualités de sa 1ère épouse. Mais rien n'y fit. Alors, une nuit, vraiment excédé, il poussa son épouse et la fit tomber par terre.
_ Pourquoi fais-tu cela? demanda-t-elle en se lamentant.
_ Ecoute, répondit Nasreddine, toi, moi, ton 1er mari, ma 1ère femme, ça fait 4 personnes dans le lit! C'est beaucoup trop!
D'OU VIENT LE SON?
Un voyageur, ayant entendu parler de la grande sagesse de Nasreddine, voulut, un jour ,le défier. Il alla le voir et lui demanda un seau plein d'eau et du charbon. Il fit un feu, chauffa le charbon, puis jeta le charbon dans l'eau. On entendit “pschuiittt”.
_ Alors, demanda le voyageur, dis-moi donc, toi que l'on dit sage, ce “pschuiiittt” que nous avons entendu, provient-il de l'eau ou du charbon?
Nasreddine resta silencieux longtemps. Il réfléchissait et tout le monde retenait son souffle. Soudain il s'approcha du voyageur et lui asséna sur la nuque une magistrale claque, puis il lui demanda:
_ Alors, ce “paf!” que nous avons entendu, provenait-il de ma main ou de ta nuque?
ERREUR SUR LES PERSONNES
Nasreddine aborde tout à coup un passant dans la rue:
_ Excuse-moi, l'ami, mais j'ai l'impression que nous nous sommes croisés un jour à Bagdad.
_ Sûrement pas! objecte le quidam.
_ Ah? et pouquoi?
_ Parce que je ne suis jamais allé à Bagdad!
_ Au fait, moi non plus! conclut Nasreddine en s'éloignant. J'ai dû confondre avec deux autres.
COUPABLE
Un jour, on vole l'âne de Nasreddine. Les voisins accourent.
_ Pourquoi n'avais-tu pas changé la porte de l'écurie, elle était toute démantelée?
Un autre ajoute:
_ Pftt! Et tu n'avais même pas cadenassé la porte!
Un autre encore:
_ Alors un voleur s'introduit dans ton écurie, vole ton âne, et toi tu n'entends rien! Tu as le sommeil profond, hein?!
Bref, chacun donne son avis. Nasreddine en a assez:
_ Ecoutez, les voisins. Soyons justes à la fin! Le voleur n'est-il pas un peu coupable tout de même?
LA MOITIE DU CHEVAL
Etant tombé dans la pauvreté, Nasreddine se résigne à aller vendre son cheval au marché. Il en demande 100 dinars. Mais aucun acheteur ne se présente. Enfin, en fin d'après-midi, un paysan s'approche, intéressé, qui lui propose la moitié, soit 50 dinars.
_ Je crois que je vais accepter ton offre, répond Nasreddine. tu sais, j'ai vraiment besoin d'argent. Cependant…il y a une chose qui me soucie.
_ Laquelle?
_ Eh bien! vois-tu, il se fait un peu tard déjà, et je crains de ne pas trouver un acheteur pour l'autre moitié du cheval.
LAFAMILLE DE NASREDDINE
Un jour, on demanda à Nasreddine, enfant, comment il s'appalait:
_ Nasreddine, répondit-il.
_ Et ton père, comment s'appelle-t-il?
_ Nasreddine.
_ Et ton oncle, comment il s'appelle?
_ Nasreddine.
_ Et ton grand frère?
_ Nasreddine.
Mais, dans ta famille, vous vous appelez tous Nasreddine?!
_ Ah non! Mon cousin Farid, il s'appelle Mohamed!
RIEN A VOLER
Un jour, un voleur s'introduisit chez Nasreddine. Affolé, celui-ci se cacha dans une armoire.
Le voleur fouilla partout et finit par ouvrir l'armoire:
_ Que fais-tu là? Je te croyais au marché!
_ Et toi? Que fais-tu chez moi?
_ Eh bien, tu vois, j'avais soif alors je suis entré pour me désaltérer.
_ Pffttt! Je sais bien que tu es un voleur! Et c'est pourquoi je me suis caché parce que j'avais honte.
_ Honte de quoi?
_ Honte qu'il n'y ait rien à voler chez moi.
JE SAIS QUI TU ES
C'est le marché aux ânes. Il y a grande affluence de marchands et d'acheteurs.
Deux messieurs de la ville viennent à passer par là, à cheval. L'un d'eux dit d'une voix forte et pleine de mépris:
_ Regarde donc, l'ami, comme c'est drôle, il n'y a ici que des paysans et des ânes!
Nasreddine, qui l'a entendu, lui demande:
_ Tu es donc un paysan toi-même?
_ Moi, rétorque avec dédain l'homme vexé, sûrement pas!
_ Bon! alors je vois qui tu es.
LES DATTES VEREUSES
Un soir, alors qu'il commence à faire nuit, Nasreddine rentre chez lui, avec un gros sac de dattes. Il en prend une et la mange. Puis il en prend une autre et la mange. Puis une troisième, une quatrième! etc. Elles sont vraiment très bonnes, ces dattes.
Une fois arrivé chez lui, il allume une bougie, reprend une datte et l'ouvre: un ver! Il jette la datte. Il en ouvre une autre: un ver! Il la jette. Une troisième, une quatrième, chaque fois : un ver! Elles sont toutes véreuses.
Alors il souffle la bougie et recommence à manger des dattes, dans le noir.
QUI VEUT ALLER AU PARADIS?
Nasreddine est à la mosquée, l'imam, à la fin de son sermon, demande:
_ Que ceux qui veulent aller en enfer se lèvent.
Personne ne se lève. L'imam est satisfait.
_ Que ceux qui veulent aller au paradis se lèvent.
Tout le monde se lève, sauf Nasreddine.
_ Eh bien! Nasreddine, ne veux-tu donc pas aller au paradis avec tes frères?
_ Non, répond Nasreddine, allez-y sans moi, moi je préfère rester ici.
!!!
! (Mais grâce au masque, ça ne se voit pas…, c'est tout bénèf' pour les bourre-pif !)
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