Accueil › Forums › Textes contemporains › (O) PUCCIANO, Pauline – Histoire de la Belle Mirabelle et de son Amour Aveugle
- Ce sujet contient 7 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Pauline Pucciano, le il y a 5 années et 6 mois.
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- 24 avril 2019 à 15h32 #14488824 avril 2019 à 15h32 #161813
Bonjour, cette fois je propose de mettre à disposition un conte pour enfants. Il s'agit d'une variation sur le thème de Peau d'Ane, avec une réflexion sur l'égalité filles/garçons et la place de la beauté dans l'éducation des filles.
Vous pouvez l'écouter dans sa version (légèrement) musicale – pas de chansons cette fois – à cette adresse:
https://www.litterature-audio.fr/histoire-de-la-belle-mirabelle-et-de-son-amour-aveugle/
Le texte :
Histoire de la Belle Mirabelle et de son Amour Aveugle
De l’avis de tous ceux qui l’avaient approchée, Mirabelle était une ravissante petite fille.
Son père, le Roi, aimait à la promener sur un coussin de velours brodé d'or, et à la montrer à son peuple admiratif. Lorsqu'il avait fini de parader, il la tenait à bout de bras, la regardait encore, l'embrassait longuement à côté des lèvres, et la remettait à sa mère, car son Royaume ne lui laissait que peu de temps à consacrer à sa famille.
La mère de Mirabelle, la Reine, était également une femme très occupée. Sa toilette, toujours somptueuse, lui prenait toute la matinée, et sa coiffure, toute l'après- midi. Elle se faisait masser, parfumer, polir, reluire, et consacrait l'essentiel de son intelligence à des subtilités d'élégance auxquelles seule elle comprenait quelque chose.
Mirabelle avait un frère aîné, qu’elle voyait fort peu, et à qui l’on apprenait l’Histoire, les Mathématiques, l’Escrime et l’Electricité. Mais toutes ces étranges disciplines ne concernaient certes pas une aussi ravissante petite fille.
Mirabelle, entre ses deux parents, vécut heureuse jusqu'à sept ans. Elle se laissait porter sur le coussin de velours comme un ostensoir, elle se laissait embrasser comme un bon pain, coiffer comme une poupée, habiller comme un mannequin. Elle avait appris avec une docilité parfaite toute la gamme des expressions charmantes, tous les pas de danse, tous les sourires enjôleurs. Sa mère, depuis longtemps, avait pris l'habitude d'utiliser un diminutif, et ne l'appelait plus que “Belle”, et Mirabelle ne s'en plaignait pas.– Belle, lui dit-elle un jour, ta pauvre Marraine va venir nous visiter tantôt. Il faudra l'accueillir avec grâce, la pauvre, elle n'a guère l'habitude de la Cour.
– Pourquoi cela ?demanda Mirabelle.
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– Ta pauvre Marraine n'est pas… N'est pas très brillante, dit la Reine, qui ne trouva pas d'autre
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mot.
– N'est-elle pas une fée ?
– Si, mais… Tu comprendras quand tu la verras,ma petite. Elle n'est pas comme nous.
Et la Reine, qui montrait aujourd’hui ses royales jambes avec un short brodé de diamants, ses jolis pieds presque cassés dans des chaussures à talon-aiguille, ses faux-cils et ses faux-ongles alourdissant quelque peu ses paupières peintes et ses doigts effilés, poussa un soupir de mépris.
L'après-midi, Mirabelle était dévorée de curiosité lorsqu'elle vit arriver sa marraine sur une drôle de machine qui n'avait que deux roues, et qui roulait si vite et qui faisait tant de bruit que toute la Cour se retrouva spontanément à l'accueillir dehors. La Reine, en voyant la Fée sortir de sa machine roulante vêtue d'un pantalon qui paraissait rigide et luisant comme le cuir de ses bottines, adressa à sa fille un regard de commisération. La Fée parlait fort et disait toujours des choses inattendues; elle ne portait pas les gigantesques talons de la Reine et sautait partout avec la plus grande aisance; elle mangeait de bon appétit sans faire le moins du monde attention à sa ligne; ses cheveux étaient coiffés à la diable, et, grâce à ses ongles courts, elle pouvait jouer du piano et fabriquer toutes sortes d’objets insolites. Pourtant, ni Mirabelle ni personne ne pouvait s’empêcher de la suivre des yeux partout où elle allait, car il émanait de toute sa personne un charme et une gaieté irrépressibles.
– Comme Marraine est libre ! se disait Mirabelle. Comme sa vie a l’air intéressante !
Juste avant la fin de sa visite, la Fée vint trouver Mirabelle et la regarda avec profondeur.-
– Parle-moi de tes yeux, dit-elle à la petite fille.
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– Ils sont grands, et bleus, en forme d’amande, avec de longs cils bruns. Tout le monde dit qu’ils
sont fort beaux.
La marraine haussa les épaules.
– Foutaises ! Qui se soucie de savoir à quoi ils ressemblent… A quoi te servent-ils ?
Mirabelle fronça les sourcils et réfléchit. Jamais on ne lui avait parlé de ses yeux autrement que pour louer leur beauté. A quoi servaient-ils ?
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– A regarder, dit-elle après une mûre réflexion.
-
– Exactement, petite fille. A regarder le monde, ses lumières et ses détails infinis, ses textures,
ses couleurs, sa diversité et ses mouvements. Passes-tu beaucoup de temps à contempler la richesse du monde ?
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– Non, dit Mirabelle. Je dois passer beaucoup de temps à regarder mon miroir, pour prendre soin de moi.
-
– Pauvre enfant… Quel piètre exemple te donne ta mère ! Tes yeux sont de merveilleuses machines, si complexes qu’elles me paraissent presque magiques, et toi, plutôt que de les utiliser, tu te contentes de les peindre et de les admirer. Tes yeux servent à regarder, à deviner, à comprendre, Mirabelle. Pas à faire joli. Cela ne sert à rien de faire joli, tu comprends ? La beauté ne se mange pas en salade.
-
– Papa dit que je ferai des ravages, quand je serai grande, et que les hommes seront fous de moi.
-
– Et moi je te dis que tu rendras ton homme heureux, et sage, et que cela vaudra beaucoup mieux. Songe un peu à ce qu’il te dit… As-tu envie de faire des ravages ? Es-tu une sorte de
cyclone ?
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– Non, Marraine.
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– As-tu envie de rendre les hommes fous ? Es-tu une sorte de maléfice ?
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– Non, Marraine.
-
– Alors n’écoute pas ton père, qui dit n’importe quoi. Je t’interdis de te regarder dans le miroir plus
d’une fois par jour, pour vérifier que tu n’es pas trop mal attifée. Après quoi, ma petite, je veux que tu agisses. Grimpe, saute, lis, chante, apprends, invente, fabrique, fais. Ne te contente pas d’être.
-
– D’être ?
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– Oui, comme les plantes qu’on arrose trois fois par jour, mais qui ne peuvent ni bouger, ni penser,
ni sentir. Tu vaux mieux qu’une plante, non ?
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– Oui, Marraine.
Et, sur ces fortes paroles, la Fée enfourcha sa machine roulante, s’éloigna, et disparut à l’horizon.A partir de ce jour, cependant, la petite Mirabelle ne fut plus jamais tout à fait la même. Comme si la Fée avait libéré un pouvoir magique dans ses yeux, elle s’était mise à voir la vie d’une autre façon. Quand son père la promenait sur son coussin, il lui venait des envies de sauter à terre et de courir. Quand sa mère l’appelait « Belle », elle brûlait de lui rappeler que son nom entier était « Mirabelle ». Quand elle devait passer des heures devant son miroir pour se maquiller
et se coiffer, elle rêvait de traverser le miroir pour voir ce qu’il y avait de l’autre côté. Quand elle regardait sa mère, qu’elle avait tant admirée lorsqu’elle était toute petite, il lui arrivait de plus en plus souvent de la plaindre. « Elle est comme une magnifique rose, immobile et inutile », se disait- elle à son propos.
Mais, heureusement, l’influence de la Fée avait aussi ses côtés positifs. Mirabelle se mit à utiliser son temps libre différemment, et commença à battre la campagne, à apprivoiser des animaux, à ramasser des cailloux et des lézards pour les étudier, à écrire des poèmes, à écouter derrière la porte les enseignements qu’on prodiguait à son frère, à dresser des listes de choses à faire, de choses à goûter, de choses à imaginer. Lorsqu’elle rentrait le soir, elle prenait bien soin de ne pas se regarder dans la glace, et sa mère lui en faisait quotidiennement le reproche.
– Tu te négliges, Mirabelle, tu ne prends pas soin de toi ! Regarde-moi ces cheveux desséchés par le soleil, et les cals sur tes mains… Il faut souffrir pour être belle !
– Pourquoi faire ? répondait Mirabelle.
Et la Reine, excédée, tapait du pied avec son talon-aiguille et versait même parfois à contrecoeur quelques larmes tant cette petite lui donnait de souci. Cette fillette avait un tel potentiel, et si peu de goût pour les soins esthétiques… C’en était vraiment désespérant – mais ses larmes ne duraient jamais longtemps, car elles abîmaient son maquillage, et gonflaient affreusement ses paupières.La situation atteignit une sorte de paroxysme lorsque Mirabelle devint femme, car sa beauté, alors, décupla, et la jeune fille commença à la trouver, cette beauté, vraiment encombrante. Les jeunes gens rougissaient à son approche; une lueur grivoise s’allumait désagréablement dans l’oeil des hommes plus âgés; des nuées de jeunes filles la suivaient sans cesse; des femmes la toisaient d’un air malveillant. Il lui sembla même que son père l’embrassait plus près des lèvres, ce qui la mettait au comble du malaise, et que sa mère la regardait à la dérobée avec une forme de jalousie. N’y tenant plus, Mirabelle décida de s’enfuir et de rendre visite à sa marraine.
Sur le chemin, cependant, elle passa devant un jeune homme simplement vêtu, adossé à un arbre, qui jouait une mélodie mélancolique à la flûte. Elle s’arrêta pour l’écouter, et il ne la
regarda pas. Il regardait dans le vide, absorbé par sa musique, qui paraissait sortir de son âme, et parler à la sienne.
Lorsque le joueur de flûte s’arrêta, il dit sans la regarder :-
– Qui es-tu ?
-
– Je suis Mirabelle, et ta musique m’a rafraîchie comme un ruisseau sur le chemin. Je t’en remercie.
-
– Mirabelle, dit le musicien. C’est un nom sucré, qui sent l’été et les fruits.
Les yeux du musicien étaient tournés vers le ciel, et Mirabelle comprit au bout d’un moment qu’il était aveugle.
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– Et toi, qui es-tu ?
-
– Je suis Saul.
-
– N’es-tu pas triste de ne pas contempler la richesse du monde ?
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– Non… Car je la contemple autrement, par la musique de l’eau et des oiseaux, par la caresse du
vent et les parfums de la terre humide…
Mirabelle s’était approchée.
– Veux-tu toucher mon visage ?
Saul leva la main, et suivit le contour de son visage avec une douceur et une sensibilité inconnues de Mirabelle. Elle rougit, et son coeur palpita.
– Je dois partir, maintenant, je me rends chez ma marraine… A bientôt, peut-être !
– A bientôt, Mirabelle. J’espère que j’entendrai un jour à nouveau la musique de ton âme.Mirabelle pensa à Saul pendant tout le chemin, un sourire flottant sur les lèvres. Puis elle l’oublia presque tout à fait en arrivant chez sa marraine. Là, parmi un bric-à-brac charmant de belles choses et de curiosités, la Fée la conseilla.
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– J’ai connu une autre princesse un peu comme toi… Et je lui ai conseillé de s’enlaidir avec une
peau d’âne… Mais en y réfléchissant bien, cette solution me paraît aujourd’hui complètement
dépassée. Tu es belle, soit. On ne va quand même pas te cacher.
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– Mais que dois-je faire ?
-
– Tu dois devenir indépendante, et cesser de répondre aux attentes idiotes de tes parents. Tu dois voler de tes propres ailes.
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– Me marier ?
-
– Peut-être. Peut-être pas. Se marier n’est pas une fin en soi.
Mirabelle recevait tous ces arrêts avec le plus grand sérieux, et répétait pour récapituler :
– Bien. Devenir indépendante. Voler de mes propres ailes. Le mariage n’est pas une fin en soi.
– Surtout, ne va pas lier ta vie à un fat qui t’exhibera dans ses soirées !
– Surtout pas à quelqu’un qui n’aurait pas entendu la musique de mon âme, renchérit Mirabelle.
A ces mots, la Fée regarda attentivement la jeune fille, de ses yeux pénétrants, et comprit que le coeur de Mirabelle était déjà pris.
– Va, retourne chez tes parents, Mirabelle, ta mère va être défigurée par l’inquiétude…
Et, en respirant plus largement, Mirabelle reprit le chemin du château. Arrivée près de l’endroit où elle avait rencontré Saul, elle ralentit le pas, et scruta la forêt; elle appela, même, mais le jeune homme avait disparu. Un peu triste, elle s’en retourna chez elle, où ses parents l’attendaient.
– Où étais-tu ? demanda sa mère.
– Avec un homme ? demanda son père.
– J’étais chez ma marraine, et je souhaite prendre mon indépendance, dit Mirabelle.
La Reine sourit, soulagée.
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– Tu entends, mon ami ? Elle veut se marier !
-
– Je n’ai pas dit « me marier », j’ai dit « prendre mon indépendance ».
-
– Mais c’est pareil, ma chérie ! C’est merveilleux… Nous allons organiser un bal, et tous les
prétendants des royaumes voisins viendront te faire la cour. Voyons, il faudra te faire faire une
robe – et réfléchir à ta coiffure… C’est si excitant !
Mirabelle faillit ouvrir la bouche, mais c’était peine perdue. Si la Fée avait été là, elle aurait probablement conseillé à Mirabelle de ne pas s’engager dans cette histoire de bal – mais Mirabelle se sentait bien seule pour lutter contre la volonté de ses deux parents, et elle se promit de n’accepter aucun prétendant qui n’aurait pas entendu la musique de son âme…
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– Je veux bien, dit Mirabelle. Mais je veux pour ce bal un petit musicien aveugle, du nom de Saul, dont la musique m’a charmée.
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– Tout ce que tu voudras, ma princesse, lui dit son père.
Alors, pendant tout un mois, le château se consacra à la préparation du grand soir. De jeunes nobles à marier venaient de tous les environs, et il fallait les recevoir, ainsi que leur suite, les nourrir et les divertir. Les cuisines du château ne désenfumaient pas, et jamais l’on n’avait connu pareille effervescence des servantes, des tapissiers, des commis et des chambellans, qui partout s’affairaient. Mirabelle, fuyant ce tapage, restait souvent seule dans sa chambre. Sa mère la fatiguait de questions éternellement renouvelées sur la toilette qu’elle porterait – Mirabelle la laissa faire, exigeant seulement de ne rien porter qui dût lui infliger trop de préparatifs ou trop d’inconfort.
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– Tu n’as pris aucune décision concernant les diamants qui vont parsemer tes cheveux,
Mirabelle… De quelle taille les veux-tu ? Tous de la même taille, ou certains plus petits ?
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– Comme tu veux, Maman… A-t-on enfin trouvé le musicien que j’ai demandé ?
-
– Non, Mirabelle, mais trois hommes sont à sa recherche.
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– Il ne doit pas être bien loin.
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– Je pense que des diamants de différentes tailles pourraient faire très bien dans ton chignon,
qu’en dis-tu ?
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– Comme tu veux, Maman.
Les jours passèrent enfin, et le grand soir arriva.
Mirabelle, de l’avis de tous, était la plus ravissante princesse à marier que l’on pût imaginer. Dans ses vêtements de prix, sous son inconfortable chignon parsemé de diamants, elle trônait, et la file désespérante de ses prétendants se déroulait à ses pieds comme un serpent prêt à l’étouffer.
-
– Ô Mirabelle, beauté fatale, je serai ton esclave et assouvirai tes moindres désirs, dit le premier
prétendant.
-
– Merci, mais je ne me sens nullement l’âme d’un tyran, et je n’ai pas besoin d’esclave. Au
suivant.
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– Ô ange de pureté, je te préserverai de toutes les douleurs et tisserai autour de toi un cocon
protecteur où rien ne pourra t’atteindre.
-
– Merci, mais je ne suis pas un ange, et je ne veux pas passer ma vie à me préserver de vivre. Au suivant.
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– Ô sublime Mirabelle, je te parerai des brocards les plus fins et des soies les plus douces, je t’ornerai d’or et d’émeraudes…
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– Merci, mais je ne suis pas un temple à décorer. Au suivant.
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– Ô ma reine, je dépose mon coeur à tes pieds…
-
– Merci, mais il serait plus utile dans ta poitrine. Je ne suis pas anthropophage…
Et une grande partie de la soirée se déroula ainsi. A la fin, Mirabelle ne pouvait réprimer ses bâillements et son ironie. Tous ces princes étaient charmants, en vérité, mais aucun ne faisait rougir ses joues et palpiter son coeur.
La Reine et le Roi, qui trônaient de part et d’autre de leur fille, commençaient à s’inquiéter. Entre deux prétendants, ils pressaient Mirabelle.
– Tu exagères, ma fille, de repousser tous ces nobles princes.
– Fais un effort, Belle, et tiens-toi plus droite.
Aucune musique de flûte ne venait réconforter Mirabelle, qui désespérait de revoir un jour son petit musicien. Alors que la file arrivait à son terme, aux alentours de minuit, un jeune homme simplement vêtu, les yeux recouverts d’un bandeau, se présenta, et personne ne songea à l’en empêcher.
– Mirabelle, j’ai soif de t’entendre parler et rire, de savoir ce que tu penses; tout ce que tu faism’intéresse et je n’ai pas de désir plus cher que de te rendre heureuse.
Mirabelle sentit son coeur se comprimer délicieusement dans sa poitrine frémissante, et un grand feu de joie monta à ses joues.
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– Saul, je t’accepte pour époux, murmura-t-elle, et le petit musicien s’approcha pour toucher son
visage.
-
– Tu es folle, Mirabelle ! Ce n’est pas un prince, mais un gueux ! Et pourquoi a-t-il un bandeau sur
les yeux ? demanda le Roi.
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– Il est aveugle, répondit la Reine d’une voix brisée. Il ne peut même pas voir à quel point elle
est… belle.
– Détrompez-vous ! dit une voix joyeuse, et tous se retournèrent pour poser les yeux sur la Fée. Il est le seul à voir la vraie beauté de Mirabelle. En vertu de mon pouvoir magique et de ma grande sagesse, je vous ordonne de ne pas vous opposer à ce mariage, car ces deux là, si vous voulez m’en croire, vivront heureux et auront beaucoup d’enfants…
FIN
24 avril 2019 à 17h54 #161814O
Joli conte, félicitations!
24 avril 2019 à 18h13 #161815merci Esperiidae !
27 avril 2019 à 17h49 #161823OUI
O
Bien amicalement
1 mai 2019 à 12h07 #161829Du Petit Prince à la belle princesse, “On ne voit bien qu'avec le coeur”…Merci Pauline de nous le rappeler à travers cette belle fable.
Oui
Christian
2 mai 2019 à 0h08 #161830Chère Pauline Pucciano,
Voilà un très joli conte tout à fait approprié pour mon travail : … “égalité filles/garçons”.
C'est ce que je tente d'inculquer aux écoliers que je côtoie 5 jours sur 7.
Heureusement, d'année en année, les petits machos se font plus rares !
Merci donc pour votre heureuse initiative et hommage à votre admirable talent !
❄️
5 mai 2019 à 23h40 #161831Merci chers Christiane-Jehanne, Christian et Lyse… J'espère Lyse que vous pourrez utiliser la version audio avec vos écoliers…
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