Une des sept Merveilles du monde fut incendiée par un fou qui rêvait de laisser son nom à la postérité. Pour Nietzsche cette perte fut immense, mais non pas tant pour le temple que pour le livre qu’il contenait. Quel était ce livre ?
Bravo Carole ! Il s’agit bien du livre d’Héraclite. Selon Diogène Laërce, l’auteur lui-même l’avait déposé dans l’Artémision d’Éphèse, détruit en 356 av. J.-C. par l’incendiaire Érostrate.
« Ce monde, le même pour tous, ni dieu ni homme ne l'a fait, mais il était toujours, il est et il sera, feu toujours vivant, s'allumant en mesure et s'éteignant en mesure. » (Héraclite, fragment 80 : traduction Marcel Conche) (30 Diels-Kranz)
Quelques traductions libres de droits des Fragments d’Héraclite :
– Pour l’histoire de la science hellène par Paul Tannery (1843-1904). De Thalès à Empédocle (Paris, Félix Alcan éditeur, 1887). Page 193 à 197 :
– John Burnet(1863-1928), Early Greek philosophy , traduction française d’Auguste Reymond (1860-1930) sous le titre : L’aurore de la philosophie grecque Paris, 1919, rééd. 1970. Page 148 à 158: