- Ce sujet contient 7 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Christiane-Jehanne, le il y a 9 années et 1 mois.
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- 17 octobre 2015 à 11h03 #14428217 octobre 2015 à 11h03 #158346
Bonjour,
Comme la précédente devinette a été trouvée facilement, je vous propose celle initialement prévue, avec un extrait de film on ne peut plus savoureux. La question est donc simple : de quel film est tiré cet extrait ?
http://www.aht.li/2751645/Devinette_film_01.mp4
Excellente journée à tous,
Ahikar
17 octobre 2015 à 12h05 #158347Très belle ambiance ! J'ai cru reconnaitre certains habitués du bar de LA.
18 octobre 2015 à 7h03 #158354Zangiku monogatari ?
18 octobre 2015 à 9h47 #158357Bonjour,
Non, il ne s’agit pas d’un film de Mizoguchi.
Je vous donne un indice : ce film est inspiré d’un classique russe que Jean Renoir a également adapté.
Bon dimanche,
Ahikar
(P.-S. J'ai essayé d'inclure directement le fichier, pour que vous n'ayez pas à le télécharger, mais j'ai quelques problèmes pour le réglage des proportions. N'hésitez pas à me signaler tout problème de lecture.)
18 octobre 2015 à 10h12 #158358Les bas-fonds.
18 octobre 2015 à 12h06 #158361Eh bien Jean-Pierre, vous faites des miracles : j’étais en train de vous écrire qu’il ne s’agissait pas de L’idiot, quand j’ai vu les lettres se modifier sur l’écran. Je vous tire mon chapeau pour ce beau coup de baguette magique et pour la bonne réponse bien sûr !!!
Les bas-fonds ( Donzoko ) d’Akira Kurosawa (1957)
Résumé
En contrebas d'une chaussée d'où l'on jette les ordures, vivent, telles des bêtes, des hommes et des femmes. Les conditions quasi insupportables de leurs existences misérables parmi les détritus, l'alcool et la tuberculose génèrent des bagarres, un temps atténuées par la venue d'un vieux sage. Mais, très vite, la violence reprend ses droits dans ce sous-monde des horreurs, cette antichambre de l'enfer où l'espoir n'a point de place.
Commentaire
Beaucoup plus proche de Gorki que Jean Renoir, Kurosawa construit son espace scénique en un décor unique où entrent et sortent les personnages. La caméra les écrase, en plans moyens, les inscrivant dans le décor d'où ils ne peuvent fuir. Le ton gris foncé, terne, accentue le tragique et nous plonge dans un univers surréel. Comme Gorki, Kurosawa pose ici une question que l'on retrouve dans nombre de ses films : doit-on préférer la beauté illusoire à la vérité, si terrible soit-elle ? (Carmen Gallego)
À bientôt,
Ahikar
18 octobre 2015 à 13h01 #158363Cher Ahikar,merci….infiniment….de ce partage culturel!Merci.
Très bonne semaine
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