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- Ce sujet contient 88 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Ar Men, le il y a 16 années et 3 mois.
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- 28 avril 2008 à 22h35 #145946
Bonsoir tous!
Ne vous inquiétez pas, s’il faut se mettre à penser pour dépenser, nous sommes capables de miracles!
Mais le côté “chiennes de garde” me reste entre les dents! Il y en a un a qui je garde un chien de ma chienne! Mdrrrrrrrrrrrrrr29 avril 2008 à 18h19 #145950hou la la ! que c’est mignon toutes ces photos… j’avaizs vu.. joli museau la débutante !
bon, ben je vais repenser la question, si t’es sage, je vous raconterai une belle hostoire, un beau nonos !
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ah merci Prof. Tournesol pour la conversion, ça me servira peut-être. Puisqu’on ne peut publier les autres qui sont dans le domaine public, ben on va en écrire nous même.. enfin je vais essayer.
Vu le boulot des deonneurs de voix, si ca peut les divertir, leur changer les idées. Ca va prendre du temps j’ai jamais écrit de roman.
J’ouvrirai un autre forum pour cela.
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J’espère qu’Ar-Men ne mange pas les chats ! T’as l’air vraiment sur la phot…
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Bonne soiréee à tous !!!3 mai 2008 à 15h22 #145977actualités télévisées
Pour les heureux qui reçcoivent la chaine ” Ciné FX”, l’adaptation cinématographique de “FAHRENHEIT 451” par François Truffaut sera rediffusé :
– le 7 mai 2008 à 17h25 ;
– le 10 mai 2008 à 23h00.
Je viens de le voir. Avec le recull du temps, il est plaisant de se rendre compte que le fonctionnement de informations acteulles et les émissions dites “de télé-réalités” est sur le même mode opératoire qu’aujourd’hui (achasse à l’homme avec exécution en direct).
A bientôt, Hervé3 mai 2008 à 18h17 #145978Je n’ai pas cette chaîne, mais je suis persuadé que ce film repassera bientôt sur une chaîne moins confidentielle.
Et vous avez raison, la télévision à finalités commerciales est LE média qui fonctionne sur le principe d’un abrutissement général de la population. Il n’y a qu’à lire les déclarations devenues célèbres de Patrick Le Lay (ancien PDG de TF1) sur la vision de son métier :
http://www.acrimed.org/article1688.html
Bonne fin de semaine à tous, Professeur Tournesol4 mai 2008 à 13h46 #145984!sur ce forum, va être à la vindicte populaire :
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” LE LIVRE INFERNAL “4 mai 2008 à 16h02 #145985J’ai pas trop compris votre message, cher Hervé.
4 mai 2008 à 17h57 #145986Sourire.. ben voilà un petit problème de mise en page a rendu ce message incompréhensible. Je proposais que de débuter le “roman” dont nous avons parlé au début de ce forum. Je relève donc le défi d’Ar-Men.
Le titre choisi :
—————“LE LIVRE INFERNAL”——–
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Avertissement
Ceci est une pure fiction, les personnages et les décors sont virtuels. Toute ressemblance avec des membres du site n’est qu’apparente.
A l’heure où nous mettons en ligne, nous ignorons totalement si cette histoire aura une fin !
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Dois-je continuer en commençant le Premier épisode ?
amicalement, Hervé.4 mai 2008 à 18h27 #145988Bien sûr Hervé !
Avec une telle imagination, j’imagine un texte… assez singulier !
Mais sur un site où la littérature se fait plurielle… (que de talents sur ce site… 🙂 )4 mai 2008 à 19h11 #145989Premier épisode :
———-LA FILLE DU MENHIR———-
1.
Le ciel était gris, de toutes les nuances de gris, du noir clair jusqu’au blanc cassé, avec parfois un liseré noir bordant les nuages. Ceux-ci couraient à la poursuite du vent d’ouest, en laissant filtrer par brève impulsion, un rai de soleil, comme un appel de phare d’automobiliste pressé. Le vent hurlait sa rage de ne rien trouver sur sa route. Rien d’autre que quelques jeunes goélands joueurs et imprudents. Les parents se sont mis à l’abri par expérience prévoyante. Même sans voir l’océan, on pouvait deviner sa colère. Le vacarme tonitruant des flots violents, explosant sur la côte de granit tailladée depuis des siècles, s’intégrait avec celui du vent dans une symphonie terrifiante. A quelques pas du rivage gris rose, on admirait les gerbes d’eau froide qui s’élevait dans le ciel à une hauteur incroyable. Il se formait une sorte de mur aux milliards de gouttelettes étincelantes, figées pendant une éternelle seconde, avant de retomber lourdement, en masse, s’étalant, en mares.4 mai 2008 à 19h15 #1459902.
L’océan déployait son énergie colossale. Ce titan de la nature, mugissait sourdement, grisâtre comme le ciel qui cherchait à l’étouffer. L’horizon s’était éclipsé. L’horizon n’aime pas la mêlée. Il lui faut un monde calme, net, propre. Il se tient toujours loin du bruit, du tumulte ou du brouillard. C’est un solitaire qui aime bien se faire voir. Impossible dans cet ambiance catastrophique. Des troupeaux d’écume blanches chevauchaient les creux comme des cratères volcaniques que des montagnes d’eaux troubles soulevaient avant de les jeter sur les falaises rocheuses, comme une lave conquérante. Mais il s’agissait d’une bave marine qu’au ressac suivant, une aspiration phénoménale hurlant un gargouillement monstrueux, extirpant le liquide bouillonnant des anfractuosités, des gorges étroites, des recoins, des grottes sous-marines, comme autant de bras tentaculaires d’une pieuvre géante arrachant les varechs, les crustacés, les coquillages les moins résistants.4 mai 2008 à 19h20 #1459913.
« L’océan fait le ménage ! » pensa Armelle avec sa trivialité coutumière. Solidement campée, jambes écartées rivées au sol par des bottes que cachait un pantalon de toile épaisse et serrée elle contemplait les éléments en gonflant se poumons d’une respiration ample pour lutter contre le froid humide que le vent poussait contre elle. Elle resta longtemps, les bras enroulés dans son châle lourd tricoté de grosse laine à maille serrée et bouilli au premier lavage pour en rendre la trame étanche. Elle se tenait comme un oiseau de mer, aux ailes repliées face au vent, pour ne pas être pris à rebrousse-plume.
Soudain, elle se retourna, et partant à grand pas, elle cria :
– On rentre à Brocéliande, Obélix !
Surgi de nulle part, un énorme berger allemand se mit à tourner autour d’elle en courant et sautant de joie, visiblement content de quitter cet endroit inhospitalier. Le nom du chien venait sans doute du fait qu’il prenait soin de marquer son territoire au pied de ces monolithiques appelés : menhirs. Après un bon quart d’heure de marche, ils traversèrent la route pour suivre le chemin de Brocéliande : une petite ferme restaurée cachée de la route par un petit bois de vieux arbres tordus serrés et entrelacés. Dès son entrée, elle jeta son châle sur un fauteuil, attrapa le tisonnier, dégagea les braises de la couche de cendre, mit une bûche et avec le soufflet, aida le feu à reprendre en l’attisant. Obélix continait à tourner autour d’elle dans l’attente du repas.4 mai 2008 à 19h30 #145992Je vous le dit sincèrement Hervé, vous avez une très belle plume !
C’est très agréable de vous lire, la description du paysage est réaliste et l’atmosphère qui se dégage de ces premières lignes est à la fois envoutante et vivifiante.
Merci Hervé pour ce cadeau offert aux membres du site.
J’attends la suite avec impatience !4 mai 2008 à 19h45 #145993
4
On a jamais su vraiment comment Armelle était née. On l’appelait Armelle car c’était le seul nom auquel elle consentait à répondre. Ce qui était bien pratique finalement pour obtenir une signe de sa part. Du côté de Quimper, on disait qu’elle était issue de la Pointe du Raz, où, un jour d’équinoxe, la marée l’avait posée sur un rocher qui ressemblait à un menhir. A Brest, les vieilles affirmaient avec autorité qu’elle venait de Carnac où elle était née entre deux menhirs. Donc, l’accord se fit : elle était la « fille du menhir ». Cela lui donnait un statut. Tout le monde était rassuré. Cela vous pose un personnage quand on vous donne un nom !
Et quel nom, taillé dans la pierre des hommes.4 mai 2008 à 19h46 #145994
5.
Parce qu’en plus c’était quelqu’un, cette fille-là ! pas question de lui clouer le bec ! ah non alors ! Certains prétendirent l’avoir entendu, les nuits de tempête, chanter au bord de la falaise de granit, face à l’océan. Armelle avait quelque chose de surnaturel qui suscitait crainte et admiration. Un ami de Concarneau m’a raconté l’autre jour au téléphone, avoir entendu parler d’elle jusqu’à Concarneau :
– Tu sais aux Pêcheries, ils disent que, quand les cloches des églises de Bretagne sonnent, elles font : « Ar.. melle, Ar.. melle ». C’est la vedette locale ! Elle doit avoir du charisme, la donzelle !
Bref, la Providence veillait sur elle.4 mai 2008 à 19h48 #1459956.
Ce qui n’empêchait pas Armelle d’avoir une vie comme tout le monde et des enfants, qui, comme tous les autres, vaquaient (ou dérivaient, selon les goûts !) à leurs occupations avec un baladeur diffusant entre leurs oreilles le groupe Tokyo Hôtel, plutôt que les chants traditionnels des marins bretons. Au grand désespoir de leur mère, qui avait sans succès essayé de les intéresser aux chanteurs locaux : Tri Yann, Gilles Servat, Loïc Caradec.
« La Méduse faisait du vélo »
« Sur la plage de Saint-Malo. »
« Les crabes et les crustacés »
« En avait assez de se faire écraser. »
– Au moins c’était de chez nous, se dit-elle en riant de son chauvinisme. Elle se chantonnait ainsi les airs de son époque rebelle. Elle était toujours nostalgique les soirs de tempête.
Son téléphone mobile vibra. Elle frémit d’aise. Elle aimait cette vibration. Elle appréciait, attendant que l’appel cessa. Elle n’avait pas envie d’entendre quelqu’un. Quand le mobile ne ronronna plus sur sa cuisse, elle le sortit de son jean pour qui avait appelé. Elle sourit. C’était un message. Un SOS, comme elle disait souvent. - AuteurMessages
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