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Bonjour Sautillant 🙂
et bonjour Lïat, avec l’ordi je peux mettre des ï , 🙂
zinquiétez pas, cher Sautillant.
Merci beaucoup de ces haïkus !
Je me permets de partager ceux de Pierre Tanguy
RECUEIL : “Haïku du sentier de montagne”
Ed La Part commune 2007“Plaisanter
Pour calmer la souffrance
Et la peur du vertige”“Comme des comètes
Les tétards noirs
Fusent dans l’étang”Et pour le Recueil, ISBN 978-2-84418-127-5
et pas bien cher pour tout le plaisir qu’on en retire…
Pas d’intérêt dans l’affaire, hi…hi…, juste le plaisir de partager … 🙂Très bon dimanche !!
Amitiés chaleureuses 🙂
Christiane
Ah, le bleu de l’océan m’invite à un plongeon… 💙
Allez, belle après midi aussi à vous !
Amitiés 😊
Christiane.Hello à tousses !
Les haïkus, c’est pas senryū.
Vous connaissez “Trashaïkus”, du gars Rico Dejaeger ?
Un jeu de mots lamentable (les meilleurs jeux de mots sont toujours lamentables) pour souhaiter une bonne soiré à Christiane-Jehanne, au gambilleur montaigniste (“Quand je danse, je danse”), à Cocotte-Ishtar et à ceux qui traînent dans le coin.
Marcrapule, à jeun. (Si, si !)
P. S. Vous dansez quoi ? Je vous image, ô punkiste, lancé dans un po-go d’enfer, par Baal-the-Butt !
Re soirées zéléctorales les 30 juin et 7 juillet..
D’ici là.. Bons haïkus..
Bonne soirée chers Marc et Sautillant
Amitiés 😀
Christiane.Cher Sautillant et Christiane-Jehanne,
Il y a longtemps que je ne vote plus. C’est un tort, mais je ne conçois pas que l’on mette un bulletin dans une urne sans avoir étudié minutieusement le programme de chaque candidat ou, s’il y a référendum, à fond le thème mis aux voix. De plus, entre les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Europe, l’opposition, les syndicats, la rue, ceux de son propre camp, la conjoncture économique, la corruption, etc., quels sont les véritables pouvoirs d’un président ou d’un député ?
Dans les années quatre-vingts, je votais pour les écologistes, quand il y avait un premier tour. Je “militais” aussi à Greenpeace. J’avais compris que notre monde était menacé de mort. Aujourd’hui, toutes les personnes qui ne nient pas la réalité, en ont pleinement conscience. Le peu que je savais du féminisme me plaisait, alors que des filles de mon âge trouvait ça “ringard” ? Ajoutez à cela qu’au même moment, grâce, entre autres à la lecture de “1984”, du “Meilleur des mondes” et d’un roman peu connu de Zola, “La joie de vivre”, j’ai compris qu’il n’y avait aucun espoir, que tout était déjà fichu, que l’homme resterait ce qu’il a toujours été : “un loup pour l’homme”. Le temps n’a fait que conforter ces pensées, les affinant. Aujourd’hui, je balance entre tragique et pessimisme et je nous considère comme les plus malfaisants des animaux et les plus malheureux, tout en sachant que c’est une simplification avec une bonne portion d’imbécillité.
Les politiciens écologistes comme “Greenpeace” m’ont déçu depuis longtemps. Quelle démagogie chez Les Verts ! Et cette association dont quelques membres s’interposaient entre des baleiniers et les baleines ou recevaient des fûts de produits radioactifs en pleine gueule, dont j’aimais l’esprit chevaleresque, a perdu ma confiance.
La seule chose que nous puissions faire, d’après moi, c’est de ne pas ajouter du désordre au désordre, de la haine à la haine, aider l’autre, ne serait-ce qu’en l’écoutant, ce qui est bien peu.
Dans cent ans, dans cinquante ans, le monde existera-t-il encore ? et dans quel état ? La crise climatique, ajoutée à d’autres crises (épuisement des matières premières, appauvrissement des sols, manque d’eau, réduction des terres émergées…), touchera, comme d’habitude, les même, à commencer par les femmes. Si on peut limiter les dégâts au minimum, c’est peut-être en formant dès maintenant les jeunes filles à des métiers scientifiques, à des métiers de pointe. Une chirurgienne, une chercheuse en physique atomique, en génétique, en électronique seront toujours indispensables.
Bon sang ! Quel laïus ! Il faudrait l’accompagner d’un grand éclat de rire et penser : “Bougnette ferait de continuer à raconter des coyonnades, bicoze là, il a choppé le melon !”
Bonne nuit au fringant gambilleur qui apporte sa joie un chouia délirante à ce forum, à Christiane-Jehanne pour tous les livres enregistrées, pour son écoute attentive et sa gentillesse et à tous ceux qui jetteront un oeil sur ce qui précède. Et les autres ? Les autres itou !
P. S. Finalement, ce message long et pesant, c’est de la faute au gars qui sautille. On ne sait toujours pas la seule chose capitalissime : s’il danse le po-go sur la zizique des Sex Pistols.
Cher Marc,
entierement d’accord avec vous.
La politique sûrement s’occupe de moi, mais je ne vote plus non plus depuis de nombreuses années.
Pour qui, pour quoi… , national, local, oh non alors non.
Allez, bonne journée, bonne semaine 😀
Mes amitiés chers Marc et Sautillant 😊
Christiane.
Cher Sautillant,
Vous avez certainement compris que j’étais allergique à la poésie actuelle, surtout aux haïkus que je comprends de moins en moins. Aussi, je me contente des classiques et de quelques zigues et ziguettes qui s’appellent Marlène Tissot, Thomas Vineau, Cathy Garcia, plus deux ou trois autres, sans oublier l’ami Patrick Frégonara. La plupart des autres sont bien souvent d’une suffisance commune à nombres d’écrivains, genre Sollers, qui ne savent pas que leurs écrits sont morts-nés ou, à peine expulsés, en état de liquéfaction. Ne parlons pas de bidules comme le “Club des poètes”, dont les membres versifient sur le modèle des Parnassiens, ni de l’avant-garde qui se vautre dans l’abstrus, dans le glose, quand ce n’est pas dans la poésie glosée, glosante, glosifiante et glosificatrice. Je connais moins les haïkistes actuels et, à part Roland Halbert (?), et encore ! tout ce que je lis me semble interchangeable : X aurait pu écrire ce que fait Y, etc. J’ai aussi le même problème avec les maîtres japonais : quasiment incapable de les distinguer les uns des autres, on peut se poser la question si ce n’est pas moi qui ne comprends rien de rien aux haïkus comme à la poésie. C’est fort possible. Ca ne me rassure pas sur mes capacités de discernement.
Si j’apprécie Rico Dejaeger, c’est d’abord parce que c’est qu’il écrit comme ça lui plaît, quand ça lui plaît, qui n’a pas la grosse tête. Nous partageons un brin de chouia de “mépris” teinté d’indifférence envers les grosses têtes molles popoétiques. “Trashaïkus” n’est certainement pas un chef-d’oeuvre. Rico s’en fout. Il a pris du plaisir à commettre ces versiculets qui flirtent à bouche gourmande avec le mauvais goût et je me régale à les lire, à me fendre la pêche à coups de sabre. Sans parler que ça tranche sur toute la fadeur de la plupart des haïkus actuels. Enfin, Rico est bien brave d’accepter que je dépose mes coyonnades et merdouillettes sur son blogue.
Un bémol quand même : j’appréciais énormément le travail du regretté Francis Tugayé, d’Olivier Walter et de Sam “Yada” Cannarozzi.
C’est déjà trop long. Finissons vite : rien lu de Selby et je connais mal Bukowski. “Mémoires d’un vieux dégueulasses” m’a laissé froid et “Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau”, même illustré par Crumb, n’est qu’un ramassis de fonds de tiroir. Buckowski n’est ni Melville ni Faulkner.
Adessias, Sautillant. Une autre fois, nous disserterons avec la cuistrerie qui sied sur les Sex Pistols. Oubliez pas le monocle et la canne-épée. Etre snob, que c’est bon, surtout avec Hildegarde.
Psssssstttt : Z’avez lu “Total Khéops”, un polar politique de Jean-Claude Izzo ?
Dis donc, dear Gambilleur, tu l’as lu l’édition augmentée de “Trashaïkus”, bicoze c’est de l’artisanat discret et un tirage à cinquante exemplaires, à moins que tu ne possèdes l’originale, celle parue chez “Du soir au matin”, édition que me taxa ignominieusement la femme à l’amie Katioucha (alias la Dive, que j’embrasse) ? Je vous soupçonne de connaître depuis fort longtemps “Courtoujours !” et de vous délecter de son esprit potache. Peut-être fréquentez-vous également le site de Bella ? Ca m’étonnerait pas : vous m’avez tout l’air un chouia hypocrite, yè ! Ayez point vergogne, avouez que vous dézinguez au fusil-mitrailleur les ambulances et que vous êtes un bel hypercrite. On sera deux. Sauf que je dézingue surtout les supporterres, surtout ceux de l’Ôhêmeux et du Péhèssegé. Avec mes sbires, on organise régulièrement des virées punitives ches les racailles. Parrain, il nettoie par le vide, il fout pas le wouaï. Si on surine ? Evidemment.
Despentes, connaît pas et aucune envie de faire connaissance. D’ailleurs, à part de très rares zigues et des bédés, je ne lis que les classiques, valeurs sûres. Le temps a nettoyé, même si on trouve, y compris chez les plus grands, des trucs illisibles, l’archétype étant Lamartine dont Flaubert disait qu’il ne restera pas de quoi faire “un volume de pièces détachées”. C’est moins vrai pour le roman : chez Giono, tout est bon, voire excellent. Même si les espèces d’essais des années trente, quarante, m’intéressent moins ; même si je préfère ses romans d’après-guerre à ceux de l’entre-deux. “Un roi sans divertissement” : à côté de “La recherche” et de “Mort à crédit”. On peut être en désaccord.
De Despentes, je ne connais que son délirium très mince d’adolescente : “Désormais on se lève et on se barre”. Je préfère la réponse de Natacha Polony, digne héritière de Camus. Elle s’est cassée, la pseudo-punkiste ? Que non ! La place est bonne, elle y reste.
Avec un peu d’avance, bon ouiquinte à vous et ceux qui perdront du temps à lire cette coyonnade.
P. S. J’oublie pas Ishtar, mais faut que j’en sache plus sur elle. Ce sera vite fait : elle existe pas ; Cocotte, si !
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