Accueil › Forums › Textes contemporains › (N) AZI, Ali Cherif – Le Pistonné
- Ce sujet contient 10 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par AAZI Ali Cherif, le il y a 9 années et 11 mois.
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- 5 janvier 2015 à 14h57 #1440905 janvier 2015 à 14h57 #157211
Bonjour,
Pour note un de mes poème avait été accepté mais publiée sous le nom
CHERIF AZI, Ali – Le Temps S’est Arrêté (Poème)
Néanmoins seul ''AZI'' constitue mon nom de famille, idéalement s'il est possible de rectifier tant mieux, autrement cela n'est pas dramatique.
Après une longue absence, je vous soumet mon nouveau poème:
Le pistonné
Ah! Diantre voilà le nouveau parvenu
Que veut-il une antre ? Par delà ma vertu
Une protection, une soupe pour un inconnu
Un métier mon maitre, s’il veut bien paraitre
Sous ses traits les meilleurs, s’il peut bien l’être
C'est bien à regret sagouin de la pire espèce
Que je dois céder, ou pourrir sur pièce
Car on m’a forcé la main à dessein
Pour vous pourvoir un gite en mon sein
Vos amis ont la main bien trop haute
Et m’impose votre choix, au détriment d’un autre
Ils ont fait pression sur moi votre hôte
Puissent-ils avoir honte de leur faute
Ne soyez pas si prude, ne jugez pas si vite
Votre robe est elle si blanche, votre conscience si claire
Qu’une obole en ma manche, puisse ainsi vous déplaire
Des contorsions et procédés peu fiers,
Votre conscience, est bien coutumière
La votre trop familière de simagrées et de manières
J’ai connu moi aussi bien des galères
Qui auraient mérité meilleur salaire
Voici que le hasard me récompense
Faut il que deux fois j’y repense ?
8 janvier 2015 à 10h12 #157220O
9 janvier 2015 à 11h12 #157222Trop de maladresses.
N
9 janvier 2015 à 18h31 #157224N
Je ne comprends pas le sujet, ni où vous voulez en venir !
9 janvier 2015 à 22h00 #157225N
10 janvier 2015 à 7h22 #157227Dans un texte aussi abscons, une ponctuation précise s'impose pour aider le lecteur.
Vous dites, “s’il peut bien l’être” : on ne voit pas à quoi correspond le pronom élidé le.
Le verbe pourvoir se construit avec la préposition de, peut-être “pourvoir d'un gîte”.
m'impose : pluriel nécessaire si le sujet est “amis” au pluriel.
Votre texte contient trop d'inadvertances en tous genres et le sens reste très obscur.
L'obscurité en elle-même n'est pas un problème mais en contrepartie une perfection littéraire est obligatoire, qu'on retrouve par exemple chez Mallarmé ou Gérard de Nerval.
Bien à vous
10 janvier 2015 à 12h06 #157228Le texte paraît moins abscons, quand on le considère comme un dialogue, il manque les tirets d'ouverture de paroles de l'un et de l'autre antagoniste…et quoique je crois comprendre le passage:
_ un métier, mon maître, s'il veut bien paraître
sous ses traits les meilleurs, s'il veut bien l'être.
il faut avouer que ce n'est guère français! le “il” correspondrait à “métier”, et le “l” à “meilleur”
_ Ah! Diantre! voilà le nouveau parvenu.Que veut-il? une antre ? Par delà ma vertu,
Une protection? une soupe pour un inconnu?
_ Un métier, mon maître, s’il veut bien paraître
Sous ses traits les meilleurs, (s’il peut bien l’être) “si, bon, peut bien être”.
_ C'est bien à regret, sagouin de la pire espèce,
Que je dois céder ou pourrir sur pièce,
Car on m’a forcé la main, à dessein,
Pour vous pourvoir un gîte en mon sein.
Vos amis ont la main bien trop haute
Et m’imposent ( votre choix) “de vous choisir” au détriment d’un autre
Ils ont fait pression sur moi, votre hôte.
Puissent-ils avoir honte de leur faute!
_ Ne soyez pas si prude, ne jugez pas si vite
Votre robe est–elle si blanche, votre conscience si claire
Qu’une obole en ma manche, puisse ainsi vous déplaire?
(Des contorsions et procédés peu fiers)
“De contorsions dont on ne peut être fier,”
Votre conscience est bien coutumière.
_ La vôtre… trop familière de simagrées et de manières.
J’ai connu, moi aussi, bien des galères
Qui auraient méritées meilleur salaire.
_ Voici que le hasard me récompense…
Faut il que deux fois j’y repense ?
10 janvier 2015 à 13h24 #157229A Bruissement,
Merci pour cette explication du texte (qui devient d'un coup d'une limpidité que nous n'avions pas saisie!!! néanmoins toujours insuffisante.) et pour cette correction des fautes. Dommage que vous-même en fassiez et même oubliez celle signalée par l'excellent et exigeant Ahikar.
Pomme
10 janvier 2015 à 16h43 #157230Ah! je n'ai pas été assez vigilante sur un texte que j'ai copié-collé et que j'ai relu trop vite. Que je suis stupide!
Chère Pomme, vous vouliez parler de cet excellent et exigeant Aegidius, je suppose. Tout le monde peut se tromper.
Je profite de cette opportunité pour saluer Aegidius, excellent et exigeant en effet, et qui partage ses connaissances le plus simplement du monde. Merci
10 janvier 2015 à 18h10 #157231Bonjour,
Je tiens à remercier Aegidius pour ses commentaires et suggestions, ainsi que Bruissement.
Je confirme qu'il s'agit effectivement d'un dialogue entre le personnage du “Pistonné” et celui de son “Détracteur”.
Compte tenu du feedback, je vous demanderais formellement de ne pas publier mon poème ni dans sa version originale ni dans une version modifiée.
Cordialement
Ali
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