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Bonsoir,
Ce n'est pas mon livre de chevet, mais puisque, selon certains, nous serions “EN GUERRE”, j'ai ressorti pour quelques jours de ma bibliothèque L'ART DE LA GUERRE, ouvrage en treize articles, composé en chinois par SUN-TSE, Général d'Armée dans le royaume de Ou et mis en Tartare-Mandchou par ordre de l'Empereur Kang-Hi (ça rigolait déjà pas trop là-bas à cette époque lointaine, on dirait… !), la 27ème année du cycle de 60, c'est-à-dire l'année 1710, et traduit en français par le Père Joseph-Marie AMIOT (Jésuite), en 1772… Ouf, je suis arrivé au bout !
Et depuis, je feuillette, je glane, je grapille… et qu'ai-je trouvé ? Entre autres citations (c'est la grande mode en ce moment sur notre site ) , celles-ci :
– “Si vous êtes dans des lieux de mort, n'hésitez point à combattre, allez droit à l'ennemei, le plus tôt est le meilleur. […] Par “lieux de mort”, j'entends tous ceux où l'on se trouve tellement réduit, que, quelque parti que l'on prenne, on est toujours en danger ; des lieux dans lesquels, si l'on combat, on court le risque d'être battu, et dans lesquels, si l'on reste tranquille, on se voit sur le point de périr de faim, de misère ou de maladie.”
– “Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rienC'est lorsqu'on est sans ressources qu'il faut compter sur toutes. […] Veillez en particulier avec une extrême attention à ce qu'on ne sème pas de faux bruits, couper racine aux plaintes et aux murmures, ne permettez pas qu'on tire des augures sinistres de tout ce qui, peut arriver d'extraordinaire ; aimez vos troupes et procurez-leur tous les recours, tous les avantages, toutes les commodités dont elles peuvent avoir besoin. Si elles essuient de rudes fatigues, ce n'est pas qu'elles s'y plaisent ; si elles endurent la faim, ce n'est pas qu'elles ne se se soucient pas de manger ; si elles s'exposent à la mort, ce n'est point qu'elles n'aiment pas la vie. Faites en vous-même de sérieuses réflexions sur tout cela.”
A.D.