Bonjour Pomme,
Dommage que dans le contexte actuel on doive surtout retenir de ce texte que le père est militaire (et tristement violent).
Nous sommes en effet constamment envahis de violence gratuite ; je pense notamment au cinéma. Mais ici je ne vois pas en quoi elle est gratuite, dans la mesure où l’on sait le nombre d’enfants battus dans notre société (ou de femmes et même d’hommes).
À vrai dire je me doutais que ce texte d’Ahikar pourrait provoquer des réactions, mais non à cause de cette forme de violence bien réelle certes, mais plutôt à cause d’une question de fond que je trouve assez cruciale et qui provoque en moi une gêne certaine, voire plus, un profond malaise : comment se positionner, et peut-on apprécier, a-t-on même le droit d’apprécier un « grand auteur » dont une partie de l’œuvre est plus que nauséabonde ? Peut-on vraiment distinguer l’œuvre de l’auteur comme le font certains thuriféraires de Céline ? Autant de questions très complexes auxquelles Ahikar a courageusement tenté de donner une réponse.
Pour tout cela, je vote O et apprécie le choix de Myrneleon.
Bonne journée à tous et un petit clin d’œil à Jean-Pierre pour son humour J
Sandrine