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32.
En cheminant ainsi, ils finirent )ar arriver à proximité du dolmen. Vu le temps qu’il faisait, elle ne risquait pas d’avoir de vision. Elle sourit. Les moments magiques sont rares, sinon ils ne seraient plus magiques. Elle continua sur la route, quand des aboiements la firent se retourner. Obélix courait vers le monument, la queue en panache avec cette voix qu’ont les chiens pour avertir que quelqu’un de connu arrive dans les parages.
– Roh ! Obéliix, viens, il n’y a rien à voir, aujourd’hui.., lui jeta-t-elle agaçée.
Mais le chien n’écoutait plus, il avait gravi la butte et disparut. Elle entendait juste un aboiement isolé, de temps à autre qui signalait sa présence. Elle appela. En vain. Elle dut se résoudre à grimper à son tour.
– c’est moins rigolo quand on est derrière à suivre, que quand on est devant à aller où on veut ! , se dit-elle en plein effort de grimpette.
Arrivée près du dolmen, elle resta plantée à reprendre son souffle, cherchant du regard le cabot. Il était là à quelques mètres, de l’autre côté du dolmen, le nez en l’air, à regarder quelque chose qu’elle ne voyait pas.
– enfin, Obélix, qu’est ce qu’il y a ?
Le chien ne broncha pas, ne bougea pas et continait à regarder fixement, malgré la bruine qui descendait toujours. La pierre grise brillait doucement, ce qui la détachait du gris terne du ciel bas. Ca le rendait plus haut que les nuages !
Se sentant moins lasse, Armelle contourna le roc, pour venir près du chien. Enfin, levant les yeux, elle vit.. ahurie, sur la pierre plate, ce qui hypnotisait Obélix.