Répondre à : Musardeur

ben, je suis confus.. j’ai oublié de signer !
Je m’appelle Hervé.
J’ai dépassé le demi-sièche. Le Musareur a déjà des poils blancs… je n’ai pas les yeux en face des trous, c’est à dire qu’il est très mal-voyant, il est aussi mal-entenadant (sourdingue).
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Bien sur j’aurai bien volontiers participé à vos lectures.. hélas Ménélas, la lumière d’Hélène m’aveugle, et me voici comme Homère, en train de rêver le monde à travers mon passé.
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Né en Champagne, comme Chrestien de Troyes, j’ai traversé la Lorraine, puis l’Alsace blanche sous le froid, éblouissante dans la chaleur de l’été.
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A Lille, petit enfant, je quittais l’école pour traîner dans la librairie “Le Furet du Nord”. C’est là que j’ai appris à lire, avec les aventures de Sylvain et Sylvette. Inimaginable, lenonble de gens qui lisaient les bouquins dans les rayons. Ca ressemblait plus à une bibliothèque qu’à une librairie.
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Le temps a passé. Mes parents ont encore déménagé. Bordeaux, les études secondaires. Mes parents reprennent une librairie. Les livres à profusion, le soleil, l’accent de la Gironde, les épicries, les brûleries de café, le marché des Capucins, les maisons en pierre de taille, le port et pas loin la mer.. la belle vie, quoi?
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Puis la maladie sournoise qui progressait sans que je comprenne, pourquoi je butais dans les chaises, les bancs publics, sans comprendre que je voyais pas sur les côtés.. bref, les études de droit tombent à l’eau. Chomage. Recyclage.
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Je découvre le Gers, la nature, le jardinage, la vie des paysans (pardon des exploitants agricoles). Des gens dévoués. L’amitié sincère, celle qui ne se dit pas, qui ne se montre pas.
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Limoges : Etuges de kinésithérapie. découverte d’un autre monde. L’univers de la souffrance cachée aux yeux de la société. Les hôpitaux, les hospices.
Agen, Lectoure, Boulogne-Billancourt, Paris. Je travaille surtout avec les vieux. Ils sont riches même quand ils sont pauvres, riches de sentiments, de passions méconnues ou oubliées.
Qu’importe !
Ils nous jettent à la figure notre avenir ! sans le vouloir, sans méchanceté.
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Je travaille aujourd’hui dans un grand hôpital Parisien et je commence à parler de vous de plus en plus. Le bouche-à-oreille apportera peut-être d’autres membres plus efficace. Et puis essayer de convaincre les responsables (les décideurs) de donner des moyens à leurs services pour que les patiets bénéficent de votre oeuvre : gériatrie, pédiatrie, ophtalmologie, neurologie, orthopédie…. jusqu’aux maisons de retraite.
Parce qu’entre deux soins, les patients s’emmerdent “mortellement”.

Merci pour eux
Hervé