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Veski

Ses commentaires les plus récents

  1. Maïtre Eckhart ? Fichtre, effectivement, ils auraient pu se croiser ! Je me disais aussi que Hildegarde avait dû inspirer, elle aussi, C-G. Jung ! Après cela, il faudrait continuer sur Marguerite Porète… En tout cas, grand merci Ahikar et Daniel.

    J’en profite pour mentionner quelques pistes, pour aller plus loin :

    Pour faciliter la “visite” :
    Le traducteur a établi un
    “plan”
    , d’après ce qu’il a perçu des indications de Hildegarde (ce document ne figure pas dans l’exemplaire de la BnF, mais dans celui de la bibliothèque de Lyon) :

    Comparer avec la 15ème image du Manuscrit de Rupertsberg (1165-1180 : en fait il s’agit d’un facsimile considéré comme fidèle, l’original ayant disparu en 1945.

    et avec l’ image extraite de la copie (1180 – 1230), conservée à Heidelberg (le manuscrit complet est mis en ligne).

    (NB : P. Lachèze a suivi l’usage du moyen-âge, qui orientait les cartes et les plans de manière “solaire” : le Sud (bénéfique) vers le haut de la page (et donc l’Est, spirituel, à gauche).

    Quelques autres ressources d’accès facile sur Internet :
    Une autre traduction du Scivias (de Rodolphe Chamonal (1866-1919) :
    livre I et livre II (je n’ai pas trouvé trace du Livre III). Elle présente l’intérêt d’être intégrale (P. Lachèze, lui, sabre dans les “justifications” !)

    Pour resituer Hildegarde en son temps, le film “Vision” de Margarethe von Trotta (V.O. soutitré)
    (N.B. le passage musical 1:13:10 – 1:15:10 illustre le “drame lyrique” (où l’on voit un Volmar très “diabolique” !) qui correspond à la Vision 13 du Livre III (cf. P. Lachèze p. 186 et s.)
    Voir aussi la très intéressante interview de la réalisatrice (en Anglais.

    Sur son oeuvre musicale (nombreuses vidéos, et commentaires très techniques), le site de la Hildegard Society

    Des extraits d’oeuvres en ligne : le livre de Sylvain Gougenheim : “La Sibylle du Rhin, Hildegarde de Bingen, abbesse et prphétesse rhénane” (publications de la Sorbonne) :

    Et sur le “Physica” (Livre des subtilités des créatures divines”) :

    … et d’autres pages de ce livre.

  2. Je crois que faire découvrir un auteur est le plus grand plaisir que nous puissions ressentir, en tant que membres de l’équipe. Merci de tout coeur, Duval Zan, de ressentir si fort notre motivation.
    En fait il est très intéressant de comparer le style de ce texte et celui de “Lettre ouverte à Freud” (écrit 31 ans plus tard) où les phrases sont brèves, incisives, puissamment imagées. Ici les phrases sont immenses et charpentées, elles naviguent entre informations cryptées, errance et maîtrise émotionnelle, et je trouve que les dernières pages de ce texte sont très prenantes.

  3. Disons plutôt que certains passages sont bruts de décoffrage, et que la difficulté est de rendre le ressenti d’une époque, bien plus difficile à interpréter avec justesse qu’il n’y parait.

  4. Bonjour Ahikar,

    J’avoue tout : c’est par paresse 🙁 ! Boissier, c’est facile, c’est léger, pas besoin de se documenter durant des semaines pour ne pas faire de contresens. Et puis cela m’amuse beaucoup de voir ce monsieur si bien sous tous rapports jouer les funambules avec le côté coincé de son époque.

    Autre aspect : il me semble que le texte (supposé) de Pétrone gagnerait à une voix masculine : il faut vraiment “du coffre” ! Ne seriez-vous pas tenté ;-)?

    Amitiés,

    Véronique

  5. Merci beaucoup Ahikar : cela me touche beaucoup.
    Le ouistiti est tout mignon, “de coeur et de raison” aurait bien convenu pour ce texte, aussi !
    Amitiés,
    Veski

  6. Mais avant de se lancer dans des placements hasardeux, il faudrait vérifier le cours actuel du statère ! 🙂

    Le singe est un babouin mandrille : j’ai eu le coup de coeur pour le travail du sculpteur animalier, et pour le “rendu” de cette oeuvre. Il m’a effectivement semblé qu’elle correspondait bien à l’effrayante réalité, si intemporelle, décrite dans ce texte.

  7. Grand merci à vous : moi je suis tombée dans le chaudron voici plus de 50 ans (et je crois bien que c’était à cause de bougre de Ben Hur !).

    Par la même occasion, une précision technique : Dans ce texte, il est beaucoup questions de sommes astronomiques en Sesterces. L’auteur fait la conversion en Franc “germinal” (dont la valeur est restée rigoureusement identique jusqu’à 1910 et on peut supposer que son calcul est fiable), donc 1 Sesterce vaut 0,20 Francs de 1910.

    Or l’INSEE a mis en ligne une calculette (http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp) qui peut convertir ce Franc de 1910. Bref au bout du compte, 1 Sesterce vaut actuellement 0,77 E (ou 0,88 $). Donc, moyennant un peu d’inflation, on n’aura plus qu’à compter en monnaie romaine…

  8. Merci, M. Depasse, de nous avoir lu cet auteur qu’il fallait découvrir et pour ce texte, ténébreux et envoûtant dans sa sobriété.

  9. Merci vraiment, Jean-Pierre, cela me touche beaucoup.
    En fait, il s’agit de la 4ème version d’enregistrement, tant les non-dits de l’auteure sont difficiles à intégrer et à “rendre”.

  10. Un grand merci, Thomas et durandal !
    Une petite précision pour les antiquomanes (comme moi ;)) : Conspirata existe en CD, mais en Anglais. Sinon ces deux ouvrages ont été traduits (en 2008 et 2009) et publiés, Imperium chez Plon et Conspirata chez Pocket.

  11. Les fichiers zip de ce site contiennent en fait les mêmes fichiers mp3 que ceux qui sont en lecture et téléchargement directs, par chapitres, et le mp3 étant un format déjà compressé, les fichiers zip ne sont pas moins lourds au total.

    Si le rendu sonore est différent, c’est qu’il y a eu un problème technique au niveau du zippage ou du téléchargement. Et comme c’était le cas, merci de l’avoir signalé.

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