Oui, suivant votre suggestion, je me suis proposé pour la lecture de la « Nouvelle histoire de Mouchette », et cela a été accepté ! Encore merci, Sylve. Ce simple coup de pouce était ce qu’il me fallait pour me relancer.
Si vous le voulez bien, je reviens en quelques mots sur votre dernier commentaire sur le « Journal ». Vous m’y éclairez sur votre emploi du mot masochiste que j’avais mal interprété. En fait, Bernanos est « croyant ». De votre côté vous vous dites non-croyante. Entre vous, quelle différence ? Pas même une graine de moutarde ! Vous savez ? la graine de moutarde, c’est la grosseur de la foi qui permet de dire aux montagnes d’aller se jeter dans la mer… Peu de croyants mettent en pratique cette capacité, j’en conviens. Fort heureusement car ce serait une catastrophe écologique de plus et ferait, entre autres, monter le niveau des mers. Mais la foi a aussi d’autres implications. Je dirais qu’elle donne des lunettes spéciales. Elle voit les mêmes réalités, mais avec des couleurs différentes. C’est là que je reviens à votre vision du comportement du jeune curé d’Ambricourt. Son attitude, aux yeux de Bernanos, n’est pas tant de l’auto-flagellation que de l’humilité. Je sais que ce mot « humilité » résonne étrangement aujourd’hui. Mais c’est une attitude que Bernanos trouve dans la vie de Jésus lui-même, qui n’avait rien d’un mou, mais qui était humble. Être humble ne consiste pas à faire profil bas, à s’écraser, s’aplatir et se déprécier comme on pourrait le croire d’abord, mais à trouver sa juste place et à la tenir. On pourrait dire que pour Bernanos, vivre humble, c’est vivre dans l’authenticité, la vérité, vivre « vraiment ». Vous avez sans doute remarqué une grande différence entre les deux héros du « Journal » et du « Soleil de Satan ». Le second est plutôt « musclé » dans sa recherche de sainteté, tandis que le rédacteur du « Journal » se dépouille peu à peu de tout, y compris du regard que les autres portent sur lui. A la fin de son cahier, il avoue même que les héros de Plutarque lui inspirent tout à la fois peur et ennui.
Les derniers mots écrits de sa main dans son cahier sont si profonds « il est plus facile qu’on ne croit de se haïr. La grâce est de s’oublier (…) La grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même comme n’importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ ». Quant à ses dernières paroles, c’est son ancien ami qui nous les livre, et elles nous montrent que le jeune curé reconnaît en quelque sorte avoir reçu cette « grâce des grâce » puisqu’il s’endort dans la paix en soupirant que « Tout est grâce ». Vous semblez regretter que Bernanos choisisse ce moment pour exécuter son héros. Je voudrais y voir, de mon côté, sa libération parfaite : plus rien d’égoïste ne le retient désormais sur terre, il s’abandonne à son Dieu en toute confiance. Et le bien qu’il aurait voulu faire « par la force de ses bras », en réalité, il le fera par la beauté et la profondeur de son journal qui montrera après coup la beauté et la profondeur de sa vie, en particulier à ceux qui l’ont connu sans le connaître vraiment. Si le jeune curé n’était pas mort à ce moment, il aurait dû, selon son vœu, brûler son cahier après un an, non ? Donc pas de roman, si je puis dire… Il fallait donc bien le faire mourir, ce jeune prêtre, Sylve, vous ne croyez pas ? En fait, sa mort est la clé de Bernanos pour le faire vivre et nous le faire connaître en vérité. Je vous soumets cette réflexion en restant bien sûr ouvert à tout autre éclairage de lecture.
Merci pour votre confirmation, Gaëlle ! Je me laisse donc tenter… et je me replongerai dans Bernanos, avec bonheur d’ailleurs
Bonsoir Sylve,
Rassurez-vous, j’avais bien deviné que le message de « n » était de vous ! J’espère que vous avez trouvé et corrigé l’anomalie ? « n » n’est pas le plus joli pseudo, du moins en français, ressemblant trop, phonétiquement, à « haine »… « LN » serait plus joli, se rapprochant de « Hélène ». Ceci dit, je vous avais reconnu.
D’abord merci pour ce nouveau commentaire. Et merci de cette surprise en votre post-scriptum. J’aurais vraiment pensé que la « Nouvelle histoire de Mouchette » avait déjà trouvé un donneur de voix. J’ai vérifié, et sauf erreur de ma part l’oeuvre n’est ni lue ni en préparation. Alors, oui, cela me plairait de reprendre un peu d’exercice. Je reçois votre suggestion comme un encouragement. Je suppose cependant que vous êtes consciente que la « Mouchette » en question n’est pas la même que celle de « Sous le Soleil… » ? En effet, voici ce que Bernanos écrit en exergue du livre : « Dès les premières pages de ce récit le nom familier de Mouchette s’est imposé à moi si naturellement qu’il m’a été dès lors impossible de le changer. La Mouchette de la Nouvelle Histoire n’a de commun avec celle du Soleil de Satan que la même tragique solitude où je les ai vues toutes deux vivre et mourir. À l’une et à l’autre que Dieu fasse miséricorde ! »
Pour le reste de votre message, je voudrais rebondir dessus, si vous le permettez, mais pas ce soir… Votre point de vue m’a fort intéressé.
Re-bonjour Sylve, Merci encore pour ce nouveau commentaire. Pour ce qui est de mon interprétation de l’oeuvre, je suis heureux qu’elle vous plaise. Pour être franc, elle m’a été plus facile que celle de “Sous le soleil de Satan”. J’oserais dire que les personnages du “Journal” me faisaient moins peur… Depuis cette lecture pour Litteratureaudio, je me suis replongé dans ce roman à plusieurs reprises, en partie ou même in extenso, pour moi-même. Je découvre encore des richesses dont je n’avais pas pris conscience. J’ai été un peu surpris que vous parliez du “masochisme” du pauvre jeune homme qui écrit son journal. Était-ce le visage que Bernanos voulait donner à son “héros” sans héroïsme ? J’étais plutôt tenté d’éprouver une sorte de compassion envers la naïveté de cet homme. Son héritage parental avait grevé son avenir dès sa plus tendre enfance. Et lui n’a pu nommer explicitement son mal que quelques jours avant d’en mourir. La monotonie, la routine du style “journal” est bien là, je vous l’accorde, et pourtant, comme vous, Sylve, j’ai été saisi par les rebonds saisissants de l’histoire. N’est-ce pas un peu comme cela pour nous tous ? Certaines pages de nos vies s’écriraient volontiers avec un interligne double, tant elles sont gonflées de monotonie, tandis que d’autres s’écrivent tout à coup avec des petits caractères serrés de peur que tout ne tienne pas sur la seule page du jour… Je vous offre à nouveau mes meilleurs vœux pour la nouvelle année, qu’elle soit pour vous et vos proches riche en beauté !
Bonjour Valfort, Je vous remercie, quoiqu’un peu tard, je vous l’accorde, pour votre commentaire. Je reconnais que le désir de partager le plaisir d’une belle découverte n’était pas étranger à ce choix de lecture. Je crains cependant – avec une pointe de regret – que le contexte actuel n’encourage pas les jeunes gens à redécouvrir ce livre pourtant si riche en enseignements humains. Personnellement, je pense que Bernanos, au-delà d’une certaine obscurité dans laquelle baigne certains de ces écrits, est un grand pédagogue de l’espérance. J’oserais même écrire de “l’Espérance”… et en ce sens, oui, les jeunes gens auraient grand bénéfice à le côtoyer.
Bonjour Sylve, Je vous remercie pour votre commentaire, très sincère. Je dois répéter que c’est une chose consolante, pour un donneur de voix, de lire qu’il a fait découvrir, et surtout apprécier un auteur. En ce qui me concerne, c’est d’autant plus vrai pour Bernanos, et qui plus est pour ce livre, dur et violent s’il en est. Je vous remercie donc sincèrement, Sylve. Je craignais que pour ce texte ma voix me desserve, justement par manque de fermeté, dont il fallait cependant plus d’une fois revêtir certains des protagonistes du drame. Vous me rassurez quelque peu. Bonne année à vous ! Je vous souhaite d’autres très belles découvertes sur ce beau et riche site !
Bonjour cher Franz,
J’étais un peu étonné de votre réponse à mon commentaire, vu que je ne me rappelais plus d’avoir entendu des anecdotes de Chamfort avant de vous écouter. Avais-je donc la science infuse??? Non… heureusement. Je vous ai réécouté, et j’ai retrouvé ma citation sous votre voix, dans la deuxième partie, à partir de 8min et 13 secondes… Je vous laisse donc la joie de vous “re”découvrir! Bien amicalement, bien sûr! Ricou
Chère Carole,
Merci de tout coeur pour votre généreux et efficace travail en coulisses! Je crois que si Trollus est content, tout le monde le sera…(hum)
Cher Trollus,
Ce n’est pas croyable votre origine… Je suis né pour ma part dans les bras de Tchantchès et Nanesse! Merci pour votre soutien, non seulement à moi, mais à tous les lecteurs que vous avez déjà rencontrés ou que vous rencontrerez!!! Je signe toutes vos louanges sur le site en les reprenant à mon compte. Ricou
l’accent…
Monsieur Desrousseaux,
Je ne vous cache pas mon sentiment: l’intérêt que semble susciter Joseph Malègue par son roman Augustin me surprend un peu mais me réjouit beaucoup! Par contre, savoir que je peux combler une attente de plusieurs années m’émeut bien davantage encore! Je vous remercie très sincèrement pour votre commentaire délicat. J’espère cependant que l’inexpérience de ma voix liée à une première lecture ne vous rebutera pas, et ne déshonorera pas trop votre longue attente d’une œuvre si profonde en elle-même! Bonne écoute. Ricou
Cher Trollus,
Vous êtes sur la bonne piste, mais dans les régions que vous « ciblez » les accents sont légions ! Donc vous n’êtes pas encore au bout… Connaissez-vous le poème « l’accent » que personne ne pourrait mieux interpréter, à mon avis, que Fernandel ? sinon, rendez-vous à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=t7Tx19iVhbM&feature=youtu.be Rassurez-vous, il ne dure que 2 minutes et ne vous retardera pas trop dans vos autres écoutes… Je vous ai déjà pris trop de temps (hum !) Merci pour votre grande patience, cher Trollus. Je ne doute pas une seconde que vous trouviez de quoi combler très agréablement vos temps libres ailleurs sur Litteratureaudio… Il me semble que nos chemins se sont déjà croisés sur le site, peut-être en commentant des lectures de Pomme, ou est-ce que je me trompe ? Encore merci pour vos encouragements bien sympathiques ! Ricou
Chère Lyse,
Dois-je vous dire bonjour, ou bonsoir ? Je ne suis pas certain que nous soyons sur le même continent, ou du moins sur le même fuseau horaire… votre si gentil message m’est arrivé de si bonne heure ce matin !!! Où que vous soyez, sachez que vous m’avez fait un grand plaisir par votre délicatesse, et vos encouragements : je me remettrai d’autant plus rapidement de ce « grand coup » dont vous parlez, mais qui m’a procuré aussi bien du plaisir ! A bientôt peut-être ? Ricou
Cher Trollus, S’il ne vous a pas (encore ) dérangé, c’est qu’il est assez bien camouflé, mon petite accent du bord de la Meuse… Pour plus de précision, je vous laisse chercher d’où vient Franz. Merci pour votre compréhension concernant le premier zip. Ricou
Merci Franz pour votre appréciation! J’espère que vous ne reconnaissez pas trop l’accent local dans ma voix… Merci à vous aussi, Déniel! Par contre je suis désolé que les liens ne fonctionnent pas chez vous. De mon côté, j’ai essayé les liens “enregistrer sous” que vous signalez, et, malgré le gros temps aussi en Ardennes, cela semble fonctionner. Je vais pourtant essayer de contacter Carole car il me semble que le premier fichier zip ne peut pas être décompresser. L’erreur doit venir de moi. Merci pour votre patience et pour votre indulgence à l’égard d’un novice en la matière… Ricou
Bonsoir Sylve,
Oui, suivant votre suggestion, je me suis proposé pour la lecture de la « Nouvelle histoire de Mouchette », et cela a été accepté ! Encore merci, Sylve. Ce simple coup de pouce était ce qu’il me fallait pour me relancer.
Si vous le voulez bien, je reviens en quelques mots sur votre dernier commentaire sur le « Journal ».
Vous m’y éclairez sur votre emploi du mot masochiste que j’avais mal interprété.
En fait, Bernanos est « croyant ». De votre côté vous vous dites non-croyante. Entre vous, quelle différence ?
Pas même une graine de moutarde !
Vous savez ? la graine de moutarde, c’est la grosseur de la foi qui permet de dire aux montagnes d’aller se jeter dans la mer…
Peu de croyants mettent en pratique cette capacité, j’en conviens.
Fort heureusement car ce serait une catastrophe écologique de plus et ferait, entre autres, monter le niveau des mers.
Mais la foi a aussi d’autres implications.
Je dirais qu’elle donne des lunettes spéciales.
Elle voit les mêmes réalités, mais avec des couleurs différentes.
C’est là que je reviens à votre vision du comportement du jeune curé d’Ambricourt.
Son attitude, aux yeux de Bernanos, n’est pas tant de l’auto-flagellation que de l’humilité.
Je sais que ce mot « humilité » résonne étrangement aujourd’hui. Mais c’est une attitude que Bernanos trouve dans la vie de Jésus lui-même, qui n’avait rien d’un mou, mais qui était humble. Être humble ne consiste pas à faire profil bas, à s’écraser, s’aplatir et se déprécier comme on pourrait le croire d’abord, mais à trouver sa juste place et à la tenir. On pourrait dire que pour Bernanos, vivre humble, c’est vivre dans l’authenticité, la vérité, vivre « vraiment ».
Vous avez sans doute remarqué une grande différence entre les deux héros du « Journal » et du « Soleil de Satan ». Le second est plutôt « musclé » dans sa recherche de sainteté, tandis que le rédacteur du « Journal » se dépouille peu à peu de tout, y compris du regard que les autres portent sur lui. A la fin de son cahier, il avoue même que les héros de Plutarque lui inspirent tout à la fois peur et ennui.
Les derniers mots écrits de sa main dans son cahier sont si profonds « il est plus facile qu’on ne croit de se haïr. La grâce est de s’oublier (…) La grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même comme n’importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ ».
Quant à ses dernières paroles, c’est son ancien ami qui nous les livre, et elles nous montrent que le jeune curé reconnaît en quelque sorte avoir reçu cette « grâce des grâce » puisqu’il s’endort dans la paix en soupirant que « Tout est grâce ».
Vous semblez regretter que Bernanos choisisse ce moment pour exécuter son héros.
Je voudrais y voir, de mon côté, sa libération parfaite : plus rien d’égoïste ne le retient désormais sur terre, il s’abandonne à son Dieu en toute confiance.
Et le bien qu’il aurait voulu faire « par la force de ses bras », en réalité, il le fera par la beauté et la profondeur de son journal qui montrera après coup la beauté et la profondeur de sa vie, en particulier à ceux qui l’ont connu sans le connaître vraiment.
Si le jeune curé n’était pas mort à ce moment, il aurait dû, selon son vœu, brûler son cahier après un an, non ? Donc pas de roman, si je puis dire… Il fallait donc bien le faire mourir, ce jeune prêtre, Sylve, vous ne croyez pas ?
En fait, sa mort est la clé de Bernanos pour le faire vivre et nous le faire connaître en vérité.
Je vous soumets cette réflexion en restant bien sûr ouvert à tout autre éclairage de lecture.
Merci pour votre confirmation, Gaëlle !
Je me laisse donc tenter… et je me replongerai dans Bernanos, avec bonheur d’ailleurs
Bonsoir Sylve,
Rassurez-vous, j’avais bien deviné que le message de « n » était de vous !
J’espère que vous avez trouvé et corrigé l’anomalie ?
« n » n’est pas le plus joli pseudo, du moins en français, ressemblant trop, phonétiquement, à « haine »… « LN » serait plus joli, se rapprochant de « Hélène ».
Ceci dit, je vous avais reconnu.
D’abord merci pour ce nouveau commentaire.
Et merci de cette surprise en votre post-scriptum.
J’aurais vraiment pensé que la « Nouvelle histoire de Mouchette » avait déjà trouvé un donneur de voix. J’ai vérifié, et sauf erreur de ma part l’oeuvre n’est ni lue ni en préparation.
Alors, oui, cela me plairait de reprendre un peu d’exercice.
Je reçois votre suggestion comme un encouragement.
Je suppose cependant que vous êtes consciente que la « Mouchette » en question n’est pas la même que celle de « Sous le Soleil… » ?
En effet, voici ce que Bernanos écrit en exergue du livre :
« Dès les premières pages de ce récit le nom familier de
Mouchette s’est imposé à moi si naturellement qu’il m’a été dès
lors impossible de le changer.
La Mouchette de la Nouvelle Histoire n’a de commun avec
celle du Soleil de Satan que la même tragique solitude où je les
ai vues toutes deux vivre et mourir.
À l’une et à l’autre que Dieu fasse miséricorde ! »
Pour le reste de votre message, je voudrais rebondir dessus, si vous le permettez, mais pas ce soir…
Votre point de vue m’a fort intéressé.
Re-bonjour Sylve,
Merci encore pour ce nouveau commentaire.
Pour ce qui est de mon interprétation de l’oeuvre, je suis heureux qu’elle vous plaise.
Pour être franc, elle m’a été plus facile que celle de “Sous le soleil de Satan”.
J’oserais dire que les personnages du “Journal” me faisaient moins peur…
Depuis cette lecture pour Litteratureaudio, je me suis replongé dans ce roman à plusieurs reprises, en partie ou même in extenso, pour moi-même.
Je découvre encore des richesses dont je n’avais pas pris conscience.
J’ai été un peu surpris que vous parliez du “masochisme” du pauvre jeune homme qui écrit son journal.
Était-ce le visage que Bernanos voulait donner à son “héros” sans héroïsme ?
J’étais plutôt tenté d’éprouver une sorte de compassion envers la naïveté de cet homme. Son héritage parental avait grevé son avenir dès sa plus tendre enfance.
Et lui n’a pu nommer explicitement son mal que quelques jours avant d’en mourir.
La monotonie, la routine du style “journal” est bien là, je vous l’accorde, et pourtant, comme vous, Sylve, j’ai été saisi par les rebonds saisissants de l’histoire.
N’est-ce pas un peu comme cela pour nous tous ? Certaines pages de nos vies s’écriraient volontiers avec un interligne double, tant elles sont gonflées de monotonie, tandis que d’autres s’écrivent tout à coup avec des petits caractères serrés de peur que tout ne tienne pas sur la seule page du jour…
Je vous offre à nouveau mes meilleurs vœux pour la nouvelle année, qu’elle soit pour vous et vos proches riche en beauté !
Bonjour Valfort,
Je vous remercie, quoiqu’un peu tard, je vous l’accorde, pour votre commentaire.
Je reconnais que le désir de partager le plaisir d’une belle découverte n’était pas étranger à ce choix de lecture.
Je crains cependant – avec une pointe de regret – que le contexte actuel n’encourage pas les jeunes gens à redécouvrir ce livre pourtant si riche en enseignements humains.
Personnellement, je pense que Bernanos, au-delà d’une certaine obscurité dans laquelle baigne certains de ces écrits, est un grand pédagogue de l’espérance. J’oserais même écrire de “l’Espérance”… et en ce sens, oui, les jeunes gens auraient grand bénéfice à le côtoyer.
Bonjour Sylve,
Je vous remercie pour votre commentaire, très sincère.
Je dois répéter que c’est une chose consolante, pour un donneur de voix, de lire qu’il a fait découvrir, et surtout apprécier un auteur.
En ce qui me concerne, c’est d’autant plus vrai pour Bernanos, et qui plus est pour ce livre, dur et violent s’il en est.
Je vous remercie donc sincèrement, Sylve.
Je craignais que pour ce texte ma voix me desserve, justement par manque de fermeté, dont il fallait cependant plus d’une fois revêtir certains des protagonistes du drame.
Vous me rassurez quelque peu.
Bonne année à vous !
Je vous souhaite d’autres très belles découvertes sur ce beau et riche site !
Bonjour cher Franz,
J’étais un peu étonné de votre réponse à mon commentaire, vu que je ne me rappelais plus d’avoir entendu des anecdotes de Chamfort avant de vous écouter. Avais-je donc la science infuse???
Non… heureusement. Je vous ai réécouté, et j’ai retrouvé ma citation sous votre voix, dans la deuxième partie, à partir de 8min et 13 secondes…
Je vous laisse donc la joie de vous “re”découvrir!
Bien amicalement, bien sûr!
Ricou
Chère Carole,
Merci de tout coeur pour votre généreux et efficace travail en coulisses! Je crois que si Trollus est content, tout le monde le sera…(hum)
Cher Trollus,
Ce n’est pas croyable votre origine… Je suis né pour ma part dans les bras de Tchantchès et Nanesse!
Merci pour votre soutien, non seulement à moi, mais à tous les lecteurs que vous avez déjà rencontrés ou que vous rencontrerez!!! Je signe toutes vos louanges sur le site en les reprenant à mon compte.
Ricou
l’accent…
Monsieur Desrousseaux,
Je ne vous cache pas mon sentiment: l’intérêt que semble susciter Joseph Malègue par son roman Augustin me surprend un peu mais me réjouit beaucoup!
Par contre, savoir que je peux combler une attente de plusieurs années m’émeut bien davantage encore!
Je vous remercie très sincèrement pour votre commentaire délicat. J’espère cependant que l’inexpérience de ma voix liée à une première lecture ne vous rebutera pas, et ne déshonorera pas trop votre longue attente d’une œuvre si profonde en elle-même! Bonne écoute.
Ricou
Cher Trollus,
Vous êtes sur la bonne piste, mais dans les régions que vous « ciblez » les accents sont légions ! Donc vous n’êtes pas encore au bout… Connaissez-vous le poème « l’accent » que personne ne pourrait mieux interpréter, à mon avis, que Fernandel ? sinon, rendez-vous à l’adresse suivante :
https://www.youtube.com/watch?v=t7Tx19iVhbM&feature=youtu.be
Rassurez-vous, il ne dure que 2 minutes et ne vous retardera pas trop dans vos autres écoutes… Je vous ai déjà pris trop de temps (hum !)
Merci pour votre grande patience, cher Trollus. Je ne doute pas une seconde que vous trouviez de quoi combler très agréablement vos temps libres ailleurs sur Litteratureaudio…
Il me semble que nos chemins se sont déjà croisés sur le site, peut-être en commentant des lectures de Pomme, ou est-ce que je me trompe ?
Encore merci pour vos encouragements bien sympathiques !
Ricou
Chère Lyse,
Dois-je vous dire bonjour, ou bonsoir ? Je ne suis pas certain que nous soyons sur le même continent, ou du moins sur le même fuseau horaire… votre si gentil message m’est arrivé de si bonne heure ce matin !!! Où que vous soyez, sachez que vous m’avez fait un grand plaisir par votre délicatesse, et vos encouragements : je me remettrai d’autant plus rapidement de ce « grand coup » dont vous parlez, mais qui m’a procuré aussi bien du plaisir !
A bientôt peut-être ?
Ricou
Cher Trollus,
S’il ne vous a pas (encore ) dérangé, c’est qu’il est assez bien camouflé, mon petite accent du bord de la Meuse… Pour plus de précision, je vous laisse chercher d’où vient Franz.
Merci pour votre compréhension concernant le premier zip.
Ricou
Merci Franz pour votre appréciation! J’espère que vous ne reconnaissez pas trop l’accent local dans ma voix…
Merci à vous aussi, Déniel! Par contre je suis désolé que les liens ne fonctionnent pas chez vous. De mon côté, j’ai essayé les liens “enregistrer sous” que vous signalez, et, malgré le gros temps aussi en Ardennes, cela semble fonctionner. Je vais pourtant essayer de contacter Carole car il me semble que le premier fichier zip ne peut pas être décompresser. L’erreur doit venir de moi. Merci pour votre patience et pour votre indulgence à l’égard d’un novice en la matière…
Ricou