C’est avec une tristesse immense que je j’apprends la mort de René Depasse. Je l’aimais trop ce monsieur. Sa voix me faisait énormément de bien. J’étais au Sénégal et je me disais quand je serai en France, je ferai tout pour le rencontrer. Je suis en France depuis 2018 mais j’ai malheureusement pas fait des efforts dans ce sens. Je le regrette amèrement. Je partage avec vous un poème que j’avais écrit pour lui en 2017 dans l’unique but de le lui remettre un jour. Hélas, mon vœux ne sera pas exaucé. Repose en paix.
À René Dépasse Il y a les muses, il y a toi, Elles me parlent mais avec quelle voix : C’est avec la tienne, Depasse, Roi des prêteurs de voix Qu’elles me parlent Et la tienne seule. Cette voix merveilleuse, Vous ne la prêtez donc pas seulement Aux livres bavards mais muets ; Mais aussi, les neuf sœurs, Surtout Calliope et Erato te l’empruntent, cher René, Pour me parler à moi quand j’écris.
Fédor est fort, Tolstoï est de taille, Tourgueniev est solide, Hugo est balaise Zola est grand, Quand je les lis, je le vois. Mais quand je t’écoute les lire, Ce n’est plus humain leur art : Chaque phrase est un miracle, Chaque page est une merveille. Parce que, Depasse, en plus de leur talent, Il y a toi, Il y a ta voix. ✍Sambe✍
C’est avec une tristesse immense que je j’apprends la mort de René Depasse. Je l’aimais trop ce monsieur. Sa voix me faisait énormément de bien.
J’étais au Sénégal et je me disais quand je serai en France, je ferai tout pour le rencontrer. Je suis en France depuis 2018 mais j’ai malheureusement pas fait des efforts dans ce sens. Je le regrette amèrement.
Je partage avec vous un poème que j’avais écrit pour lui en 2017 dans l’unique but de le lui remettre un jour. Hélas, mon vœux ne sera pas exaucé.
Repose en paix.
À René Dépasse
Il y a les muses, il y a toi,
Elles me parlent mais avec quelle voix :
C’est avec la tienne, Depasse,
Roi des prêteurs de voix
Qu’elles me parlent
Et la tienne seule.
Cette voix merveilleuse,
Vous ne la prêtez donc pas seulement
Aux livres bavards mais muets ;
Mais aussi, les neuf sœurs,
Surtout Calliope et Erato te l’empruntent, cher René,
Pour me parler à moi quand j’écris.
Fédor est fort,
Tolstoï est de taille,
Tourgueniev est solide,
Hugo est balaise
Zola est grand,
Quand je les lis, je le vois.
Mais quand je t’écoute les lire,
Ce n’est plus humain leur art :
Chaque phrase est un miracle,
Chaque page est une merveille.
Parce que, Depasse, en plus de leur talent,
Il y a toi,
Il y a ta voix.
✍Sambe✍