A

Albatros

Ses commentaires les plus récents

  1. Bonsoir Alex,
    Pourquoi ne vous inscririez-vous pas sur ce site – on pzut y converser.
    Cordialement

  2. Mes commentaires ont tendance à se faire “avaler” sur cette plateforme… Je vous y remerciais et y allais dans votre sens : Engels est ici, comme à son habitude, brillant et… limpide.

  3. Bonjour Aurélie,
    Ma dernière réponse n’est pas passée… Je vous y disais qu’éventuellement, je pouvais être tentée plutôt par “Misère de la philosophie”, le livre que Marx a rédigé, justement, en réponse à “Philosophie de la misère” de Proudhon.
    Dans “Le jeune Marx”, on voit d’ailleurs celui-ci se consacrer à la rédaction de cette longue réponse – et on comprend l’ironie, dès le titre…
    J’y disais que je n’envisageais pas d’enresgistrer “Philosophie de la misère”. Et puis, il faut terminer “Le Capital” !
    Mais lancez-vous ! Rien de mieux que d’enregistrer pour s’astreindre à une lecture attentive. Et vous avez raison, ces textes nous parlent toujours aujourd’hui.
    Mêmes causes, mêmes effets. sans doute faut-il d’urgence revoir tout cela de plus près.

    Albatros

  4. Ahmed,
    Ca y est, c’est reparti.
    Donc, je vous disais : voici un lien https://www.marxists.org/francais/engels/works/1888/02/fe_18880221.htm où vous trouverez une version pdf, mais dans une autre version selon une autre traduction que celle que j’ai enregistrée.
    Si vous avez l’habitude de suivre avec les yeux en même temps qu’avec les oreilles… tiens, je viens de pratiquer l’exercice sur la préface : ma foi, vu le débit de la lecture audio, on arrive à comparer ce qu’on lit avec ce qu’on entend, même lorsque c’est dans un ordre différent. Cela peut être utile si l’on veut mettre en évidence des différences de sens qui obligeraient à se reporter au texte original (on supppose que, écrit pour la Neue Zeit, il a été écrit en allemand). Mais sinon, …

    A ce propos, en réalité, j’ai réalisé l’enregistrement à partir d’une édition papier de 1945. Mais la couverture est la même que l’édition de 1935 qui est donnée en version électronique à la fin du billet et quelques sondages ici ou là montrait une traduction similaire. Mais c’est sans garantie absolue.

    Mais les conditions imposées sont respectées : traducteur anonyme et édition de plus de 70 ans.

    Mais je me suis éloignée de votre demande…

    Bien à vous
    Albatros

  5. De rien, Bainville 😉

    Ah bon, il y a, sur ce site, des “cris d’Orfraie” contre la “blancheur de lys” ?

    Je profite de votre passage sur cette page ce jour, pour évoquer l’émission “Envoyé spécial” qui est passée hier 26/09/2017 sur France2. Les enquêtes des journalistes sur les conditions de travail dans deux grandes enseignes ont montré deux situations y faisant complètement écho à la citation issue de cette section :

    “Bien loin que ce soit l’entretien normal de la force de travail qui serve de règle pour la limitation de la journée de travail, c’est au contraire la plus grande dépense possible par jour, si violente et si pénible qu’elle soit, qui règle la mesure du temps de répit de l’ouvrier.”

    Handicapées au bout de quelques années (à enchaîner, chaque jour plus de 6h d’affilée – sans pause : caisse en station debout et mise en rayon de cartons ou palettes), puis licenciée ; mal au dos après quelques mois (pour avoir porté autour de 8 tonnes de colis chaque jour, sans jamais avoir atteint le quota de colis demandé), puis licencié ; ou plutôt : “donc licencié”, tant il est évident qu’il n’est pas question que baisse la productivité. Ouvriers, cadres, tout le monde y passe.

    A écouter les directeurs, leur société n’est que “blancheur de lys” ; ces faits, de simple anomalies “inadmissibles”.

    Mais pour un coin du voile levé, par une petite poignée de journalistes, combien de situations analogues (déjà à l’époque de Marx, la société “cultivée” ne cherchait pas à connaître les conditions de travail décrites dans cette section du Capital) ?

    Or, un permis de surexploiter a été délivré le 22 septembre dernier…

    Dernière chose reliée à l’actualité – culturelle cette fois : “Le jeune Karl Marx”, c’est le titre d’un film de Raoul Peck qui sort aujourd’hui même.

    Vous pourrez bientôt vous reporter sur litterature audio.com sur l’évocation de cette période, telle qu’Engels nous la relate – du point de vue de la “révolution philosophique” qui s’y déroula, dans son “Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande”.
    « Tout comme en France, au XVIIIè siècle, la révolution philosophique, au XIXè siècle, précéda également en Allemagne la révolution politique. » – celle, méconnue, de 1848 (qui embrasa aussi la France et toute l’Europe).

  6. Merci, Ceusette, pour la remarque.
    Cela devrait être corrigé très prochainement – j’ai envoyé les nouveaux fichiers.

    Bonne poursuite de lecture,

    Au chapitre 10, “la journée de travail”, nous quittons les abstractions pour rentrer dans l’histoire concrète. Cela peut se lire de manière indépendante.

    Sauf que, évidemment, le propos de Marx est de montrer que cette histoire est indissolublement liée au capitalisme ; que le “comment” (sont exploités les travailleurs) est indissociable du “pourquoi” (sont exploités les travailleurs).

    On fait comme on veut.

    Bien cordialement,

    Albatros

  7. Bonjour Ceusette (Causette ?), effectivement, ce texte est passionnant. Et il ne laisse aucune zone d’ombre.
    Les choses dites sont redites, jusqu’à parfaite assimilation.
    C’est pourquoi, je trouve, sa lecture – sa compréhension, finalement tout-à-fait accessible.
    Je m’occupe de ce pas de la suite…
    Bien cordialement,
    Albatros.

  8. Ceusette et Marie-Ange, heureuse que vous appréciiez la publication de la version audio de ce tout début de Capital.

    Moi aussi, j’aurais bien aimé – j’aimerais bien qu’il existe en version audio…

    Donc, finalement, si je voulais l’écouter, je n’ai pas vraiment eu le choix… Et maintenant que cette première section est faite, je n’en suis effectivement pas peu fière (manque un émoticône d’excuses pour cette immodestie).

    Et merci à ce site qui m’en a donné l’occasion.

    Et vous, serez-vous parmi les courageux… auditeurs ?

    Auditeurs, ne vous y trompez pas : certes il s’agit d’une plongée dans des abstractions.
    Mais Marx vous prend par la main et vous y mène pas à pas. On ne peut pas faire plus pas à pas…

    Par exemple, apprêtez-vous à décortiquer : “20 mètres de toile = un habit” sur plusieurs pages. Puis “un habit = 20 mètres de toile”, sur encore plus de pages.

    Enfin pas tout à fait. Mais presque. Du moins c’est l’impression qu’on peut en avoir à première vue (les “minuties”, dont il parle dans sa préface) .

    Ou encore :

    Dans le mouvement de l’échange (de la vente, puis de l’achat) – la marchandise est échangée contre de l’argent puis l’argent s’échange de nouveau contre une marchandise (M-A-M), apprêtez vous à considérer, sur plusieurs pages :
    – la marchandise s’échange contre de l’argent : M-A
    puis, sur autant de pages :
    – l’argent s’échange contre la marchandise : A-M

    Et, en déflorant un peu la seconde section, il se pourrait bien qu’il s’agisse cette fois de ce mouvement : l’argent est échangé contre la marchandise et la marchandise à son tour échangée contre de l’argent (A-M-A).
    Et l’examen se fera dans le détail :
    – échange de l’argent contre la marchandise : A-M
    – puis échange de la marchandise contre de l’argent M-A (en fait : A’)

    Voilà, vous êtes prévenus.

    Poursuivons : à telle ou telle étape du raisonnement, Marx est-il conduit à formuler – sous vos yeux – ou à vos oreilles – circonspect(e)s quelque-chose qui s’éloigne par trop du “sens commun” ? Il anticipe votre étonnement : il fait parler un économiste “distingué” qui affirme la même chose que lui, l’air de dire “vous voyez, il n’y a pas que moi qui le dit” (du moins, dans la présente édition, à condition de choisir la version “avec les notes”)

    Mais surtout, vous savez que vous avez fait le raisonnement avec lui. Au point que vous vous êtes dit parfois : “bon, on a compris, quand est-ce qu’on passe au point suivant ?”

    Et alors… il vous a conduit… à ses étonnantes conclusions. Il vous les a démontrées littéralement par “a plus b” (raisonnement plus lisible dans la version “sans les notes”).

    Mais il ne s’arrête de toute façon pas là. Il continue sur encore 42 chapitres et 7 autres sections – que je n’ai pas encore lus.

    Alors évidemment, 150 ans après la première version allemande (et bien oui, c’est un anniversaire 1867 – 2017), la première partie d’une des phrases de sa préface à la première édition, n’est plus valable : “Je suppose naturellement des lecteurs qui veulent apprendre quelque chose de neuf […]”

    Mais la seconde partie de la phrase est toujours valable : “je suppose naturellement des lecteurs qui veulent […] penser par eux-mêmes.”

    Et pour moi, en audio, c’est plus accessible – enfin je l’espère.

    Bon, ensuite, après ces trois chapitres de la premières section, il reste les 42 chapitres suivants à enregistrer. Donc, si tout cela éveille des vocations…

  9. Cher Ahmed,
    Et bien il ne vous reste plus qu’à rattraper le temps perdu ! Et, sur votre lancée, poursuivre par vous-même – car, pour la suite, il va sans doute falloir attendre un peu…

    Sinon, je vous le dis fraternellement, laissez tomber, pour la rose…

    Comme le 1er mai, dont nous avions parlé à une autre occasion, tous les reculs de la classe ouvrière ont été des occasions pour transformer des journées de lutte héroïques du mouvement ouvrier, en les officialisant, en… fêtes “cul-cul la praline” et “rose bonbon”.

    Mais l’histoire nous montre autre chose :

    C’est la seconde internationale qui avait impulsé la journée du 1er mai comme journée internationale de lutte pour la journée de 8h, en mémoire des ouvriers qui avaient été tués à Chicago lors d’une manifestation réclamant ce droit à l’issue d’une grève démarrée le 1er mai.

    C’est encore au sein de cette internationale que des militantes, l’allemande Clara Zetkin et la russe Alexandra Kollontaï proposèrent, en 1910, après une première initiative aux Etats-Unis (encore) en 1909, une journée internationale de lutte annuelle pour le droit des femmes à un travail, pour l’égalité des droits entre les hommes et les femmes au travail mais aussi pour le droit de vote.

    La mort de 140 ouvrières enfermées dans un atelier textile à New York, 2 jours après la première journée internationale des femmes du 19 mars 1911 renforce la volonté de marquer chaque année la conscience à devoir lutter pour ses droits – en relation avec le mouvement ouvrier.

    La journée du 8 mars est choisie à partir de 1914.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_des_femmes

    Et c’est en pleine guerre que les ouvrières de pétrograd se saisissent de cette journée internationale pour faire grève et, avec des étudiantes, des ménagères, revendiquer “la paix et le pain”. Rejointes par les ouvriers des usines de Petrograd, à leur demande, c’est le début de la “révolution de février” (le 8 mars et le 23 février dans le calendrier julien). 5 jours plus tard, le tsar abdique. Autrement dit, ce sont les femmes qui ont déclenché la révolution.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Révolution_de_Février

    “Le 17 décembre 1917, sept semaines seulement après la formation du premier État ouvrier au monde, le mariage religieux ne fut plus obligatoire et le divorce légalisé. Le mois suivant, une loi marquant l’égalité juridique des hommes et des femmes et abolissant ‘‘l’illégitimité’’ des enfants fut intégrée au code de la famille. La définition du viol fut également changée en ‘‘rapport sexuel non consenti utilisant soit la force physique ou psychologique’’. L’avortement, quant à lui, fut légalisé en 1920.

    Un système de protection sociale fut instauré comprenant des maisons de maternité, des cliniques, des écoles, des crèches et des jardins d’enfants, de même que des cantines publiques sociales et des blanchisseries, toutes destinées à soulager les femmes de leurs corvées ménagères traditionnelles. Un congé de maternité payé à la fois avant et après la naissance fut aussi introduit pour les travailleuses. Des salles d’allaitement furent installées sur les lieux de travail, avec des pauses toutes les trois heures pour la nouvelle mère.”
    http://www.socialisme.be/fr/24728/la-revolution-russe-de-1917-les-acquis-feministes-les-plus-progressistes-de-lhistoire

    “[…] une série de décrets reconnaissent dès fin 1917 le droit des femmes à la journée de 8 heures, celui de négocier le montant des salaires, la préservation de l’emploi en cas de grossesse, des possibilités d’assurer des soins à leurs enfants pendant les heures de travail, ainsi que des droits politiques égaux à ceux des hommes.”
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Révolution_russe#cite_ref-107

    Voilà de quoi sont capables les femmes en relation avec le mouvement ouvrier.

    Une fois de plus, votre recours aux symboles – plein, il est vrai, de bonne intention, me donne l’occasion d’évoquer ces pans d’histoire qui doivent nous inspirer pour aujourd’hui, où tous ces droits sont toujours à conquérir pour l’immense majorité des femmes du monde, et qui sont sans cesse remises en question ici-même.

    Demain, j’irai donc manifester pour le respect des droits de toutes les femmes ici et dans le monde.

  10. Merci, Kadour, pour votre écoute vigilante.
    Vous souvenez-vous des chapitres où l’écoute était malaisée ? En effet, je peux les réenregistrer. Même si je n’ai pas entendu ces “déglutions” (burk), il m’est arrivé de reprendre entièrement un chapitre en me rendant compte de sa mauvaise qualité sonore.
    De toute façon, je tiendrai compte de votre remarque en cas de prochain enregistrement.

    Dites, dans son ouvrage, “la conquête du pain”, Kropotkine est un vrai défenseur de la révolution sociale et du… communisme (même s’il précise : “communisme anarchiste”) – lecture très intéressante, en tous les cas.

  11. Merci Emiliemilie.
    Je m’étais résolue à m’atteler à la lecture de “La Mère”, pensant qu’aucun de nos donneurs de voix ne le ferait.
    Erreur : pendant que j’enregistrais laborieusement ce texte (j’ai tout de même mis 10 mois), une fameuse donneuse de voix sur ce site a fait demander si j’avais persévéré dans mon projet.
    Elle venait de terminer et de publier “Ma vie d’enfant” et songeait, sans doute, à passer à “La mère”…
    Patience, donc, “Les Bas-fonds” devraient arriver.
    Je les attends moi-même aussi, d’ailleurs ;-)…

  12. Cher Ahmed,

    Merci pour votre gentillesse.

    Je profite de votre évocation du muguet, pour peut-être, rappeler l’origine de la tradition de porter, ce jour-là une fleur, alors une fleur… d’églantine, rouge.

    Le 1er mai 1891, la répression de la première manifestation instaurée ce jour-là par la seconde Internationale pour revendiquer la réduction de la journée de travail à 8h, a fait 9 morts à Fourmies.

    Le 1e mai 1892, les travailleurs ont alors tous porté, en hommage aux morts de Fourmies, une fleur locale (du Nord) rappelant le sang versé : une fleur rouge d’églantine.

    Plus tard, en particulier sous Pétain, le rouge de l’églantine a été changé en blanc du muguet. Et la journée de lutte et de grève en journée, fériée, de fête.

    Mais, en dépit de ces déformations, le 1er mai demeure, partout dans le monde, une journée ou les travailleurs du monde peuvent affirmer qu’ils ont des intérêts communs à défendre face à leurs exploiteurs.

    Merci de votre intérêt au texte que j’ai proposé ici et d’une façon générale aux textes si généreusement proposés sur ce site par les lecteurs bénévoles -j’y vois vos commentaires partout 😉

    Lire, c’est bien le seul moyen de s’enrichir sans exploiter personne.

    Bien cordialement,
    Albatros

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