Ah ah, voici encore un opus prometteur ! J’attendrai tranquillement que le tome 2 soit publié pour tout écouter d’un coup, mais c’est noté dans mes tablettes !
Je ne connaissais pas le terme de « fan fiction », mais j’ai bien apprécié ce roman « à la manière de », qui nous offre le plaisir de passer un nouveau moment avec Sherlock Holmes et le Docteur Watson, ce qui est tout à fait appréciable. Je ne suis pas sûre que Conan Doyle se serait aventuré dans les conquêtes amoureuses de Sherlock (on était encore à l’époque victorienne si je ne m’abuse), mais c’est très amusant d’ouvrir ce volet mystérieux du personnage. Quant à la qualité de la lecture, je crois l’avoir déjà saluée sur d’autres titres, et je ne me dédis pas, elle est tout à fait confirmée, et je vous écouterai encore avec grand plaisir ! Merci en tous cas pour cette insolite pépite ! On fait vraiment de chouettes découvertes sur Littérature audio !
Toutes mes pensées à ses proches. C’est grâce à lui que j’ai découvert notamment George Eliot. Via Littérature audio, il restera vivant encore longtemps pour de nombreux audio lecteurs.
Un très joli roman ma foi. Même si on se doute vite de ce qui adviendra, on est tenu en haleine par les péripéties de l’histoire, la peinture assez détaillée des caractères… et le dénouement, bien qu’attendu, est émouvant. Ces autrices victoriennes ont décidément bien du talent. Mrs Alexander m’a fait sourire par la faiblesse qu’elle prête aux femmes, avec tous les préjugés qui s’appliquent à la gent féminine. Elle semble y adhérer, mais je soupçonne que c’est un subterfuge pour faire absoudre par ses personnages comme par ses lecteurs les héroïnes qui cherchent leur indépendance dans cette société corsetée… et qui sont finalement récompensée par « la providence », pour peu qu’elles aient de réelles qualités de cœur. Sublime rouerie ! Merci une nouvelle fois pour ces moments délicieux que vous nous offrez. Je suis ravie que la littérature victorienne soit aussi prolixe, et par votre talent à nous en partager les pépites.
Tous les ingrédients du roman victorien, façon « arsenic et vieilles dentelles », déchiquetées d’une plume alerte et acérée. Toutes les turpitudes humaines sont exposées, explicitement ou implicitement, mais les grands méchants sont punis : on profite en voyeur des plaisirs coupables, mais la morale est sauve, comme la hiérarchie des castes. Du grand art ! On notera que les femmes qui cherchent à s’émanciper du patriarcat sont sévèrement sanctionnées… mais celles qui s’y conforment ne sont pas forcément récompensées, même si l’image de la vieille fille austère est un peu moins écornée ici que chez les auteurs français et masculins de la même époque. Merci pour la découverte de cette autrice que je ne connaissais pas, parfaitement mise en valeur par vos talents de lecteur, cher Vincent. Mais on n’est pas surpris : le roman victorien et vous, c’est une belle histoire d’amour, à tel point qu’on a du mal à démêler si c’est lui qui est fait pour vous ou vous pour lui ! Puisque l’autrice est prolixe, on espère que vous pourrez nous offrir quelques autres de ses délicieux chocolats au poivre.
S’il n’y en avait qu’un… le manipulateur est certes une belle fripouille, mais certaines de ses marionnettes ne sont guère plus reluisantes. Heureusement comme dans toute littérature de l’époque qui se respecte, à la fin du récit, elles sont toutes châtiées. J’ai été un peu déçue par les personnages féminins, dépeints de telle façon qu’il est difficile de s’y attacher pleinement, même si on compatit à leur sort malmené. Mais ce fut tout de même une écoute distrayante, pour laquelle je vous renouvelle mes remerciements.
Bigre, tout un programme. Je me dépêche de télécharger, je se sens que cela va mettre un peu de piquant dans ce week-end pluvieux ☺️. Je reviendrai vous dire. Mais en tous cas, merci de nous proposer des textes de Madame Braddon, généralement on ne s’ennuie pas avec elle.
Pour celles et ceux qui s’intéressent à l’affaire Dreyfus, Philippe Collin, qui fait d’excellents podcasts historiques, vient d’en sortir un sur le sujet, qu’on peut notamment trouver sur l’application de Radio France. Il y cite notamment l’ouvrage de Bernard Lazare et le rôle que l’auteur a joué pour contribuer à faire rétablir la vérité et la justice. Je le mets dans ma liste de lecture. Au passage, je ne me souviens plus si je l’avais dit ici, mais j’ai beaucoup apprécié « À l’échelle humaine », tant sur le fond que pour la lecture que vous en avez faite, cher Christian. J’apprécie beaucoup de vos choix de lecture, qui contribuent utilement à compléter ma culture sur des centres d’intérêt que nous partageons visiblement. Soyez en remercié.
Merci beaucoup pour cette lecture passionnante (comme beaucoup des œuvres biographiques de Zweig, qui rend ses personnages particulièrement humains), qui sied parfaitement à votre voix. Vous m’avez offert un très chouette dimanche 😊.
Charmant, oui vraiment charmant. Le roman, votre lecture parfaite, cette bonne société anglaise avec ses pestes, ses intrigants, ses suffisants, ses impertinents, mais tout de même assez de nobles cœurs, et les épreuves de la vie qui conduiront les beaux jeunes gens à devenir des adultes accomplis… Comme d’autres auditeurs, je déplore que Madame Eden n’ait commis que deux opus : un bon livre bien interprété fait partie des meilleurs moments de la vie. Mais je ne doute pas que vous saurez nous dénicher d’autres auteurs et d’autres œuvres pour nous ravir. Sinon, après avoir tout écouté, il restera la possibilité d’écouter à nouveau : avec les années, la mémoire est moins fidèle, ce qui permet de redécouvrir avec bonheur des livres qu’on avait déjà lus ou entendus. Merci pour les cadeaux que vous nous faites, et soyez assurés qu’ils sont très appréciés !
Une histoire qui vous ressemble Cocotte : enjouée, enthousiaste, généreuse, et une histoire qui finit bien. Un moment d’écoute très agréable que je vous remercie de nous offrir, et je remercie bien sûr aussi Olivier de Nances d’avoir écrit les aventures de cette sympathique boulangère. Vu la fin de l’histoire, ça pourrait constituer le début d’une saga !
Chouette, un bon polar, c’est toujours délassant, et vous choisissez toujours des lectures plutôt optimistes et rafraîchissantes, donc je vais continuer de vous écouter, c’est certain. Bon week-end.
Merci beaucoup pour cette contribution au « festival Zweig » qui nous est offert ces derniers temps sur Littérature audio. Cet opus en constitue un excellent morceau, où l’on reconnaît de nombreux traits de l’auteur, servi par une lecture impeccable. J’ai beaucoup aimé, merci encore.
Ah ah, voilà qui promet du bon temps. J’attendrai la publication de la seconde partie pour tout écouter dans la foulée, mais je note cet ouvrage dans mes tablettes. Merci à Pauline et Vincent pour la qualité et l’intensité du travail qu’ils nous offrent, et qui franchement m’épate : dénicher des romans intéressants, les traduire puis les enregistrer, wow !
Roman bien troussé ma foi, qui laisse le doute jusqu’à la fin sur qui sont les vils manipulateurs et qui sont les défenseurs du bon droit, avec un dispositif d’enquête qui sort de l’ordinaire. Un moment d’écoute bien agréable, merci beaucoup chère Cocotte.
Après écoute, je ne saurais dire mieux que Pauline, qui analyse parfaitement l’ouvrage. C’est un roman extrêmement puissant, dont il n’est guère étonnant qu’il ait été en partie censuré lors de sa première publication. A l’époque victorienne, il fallait un esprit éclairé et un certain courage pour prendre d’une telle manière la défense des femmes. Merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion de le redécouvrir, c’est un livre qui mérite vraiment plusieurs lectures.
J’adore Wharton, depuis longtemps, mais je ne connaissais pas ce roman, qui est tout à fait à la hauteur de son talent. Subtile analyse des sentiments et des comportements, qui nous donne à réfléchir longtemps après avoir refermé les pages… ou coupé le son. Elle laisse toujours pas mal de portes ouvertes pour qu’on puisse formuler ses propres hypothèses et retourner le sujet dans tous les sens, s’interroger sur ce qu’on aurait fait, ou comment on aurait jugé tel ou tel comportement. Elle a une manière bien à elle de nous confronter à nos valeurs morales. On sent que cette lecture vous a touchée, et vous en rendez toute la profondeur. J’ai bien aimé ce que vous nous faites partager, merci beaucoup.
Pas mon Dumas préféré, mais sympathique tout de même. Jolie dénonciation ma foi du rôle qu’on faisait jouer aux femmes, considérées comme des instruments ou des propriétés, sans considération pour leur humanité, leurs sentiments et les souffrances qu’on leur infligeait, même si certaines parviennent à tirer leur épingle du jeu avec un peu de rouerie. Et votre voix se marie si bien avec le ton de cet auteur que c’est très agréable de vous écouter. Merci donc pour ce moment.
Merci chère Cocotte, pour cette lecture. Je connaissais une version abrégée (adaptée pour « Les maîtres du mystère », qu’on peut réécouter sur Ina podcast), mais la version complète, qui fait aussi la part belle aux personnages et aux histoires d’amour, est à mon avis plus séduisante : cela allège la noirceur des mobiles et des intrigues qui fondent l’argument du roman. Et ma foi on a bien besoin de ne pas perdre tout espoir en l’humanité. Vos choix de lectures y aident bien 😌. Du coup, même un jour gris, on sait qu’on peut vous écouter pour retrouver l’optimisme, très bien porté d’ailleurs par votre intonation méridionale. Merci pour votre générosité et à bientôt pour de nouvelles écoutes.
Merci beaucoup pour cette lecture. Le roman est très agréable à écouter. J’aime bien cette veine des écrivains du XIXeme qui ne reculent pas devant la fantaisie, jusqu’à l’invraisemblance des faits, qu’on retrouve dans certains romans de Sand ou de Théophile Gauthier. Cela n’empêche pas de passer des messages, ici féministes et critiques de la haute société, tout en nous extrayant agréablement de notre univers quotidien. Et j’apprécie votre manière de lire, très au service du texte. Bref, que du plaisir 😊
T rès grand merci chère Cocotte pour cette lecture. C’est un festival Stefan Zweig en ce moment sur Littérature audio, et ce n’est pas moi qui m’en plaindrai car je l’apprécie beaucoup, et j’étais loin d’avoir tout lu. Ce Marie-Antoinette est passionnant, et en raconte d’ailleurs presque autant sur l’auteur que sur son sujet. Même si certaines de ses interprétations de l’histoire ont suscité la controverse, dont forcément les relations de la reine avec Fersen, on le sent très sincère et il s’est assurément beaucoup documenté pour écrire cet ouvrage. Son éclairage de cette période historique et sur ce couple royal est en tout cas très intéressant. Ici comme dans la plupart de ses livres, j’ai apprécié sa fine sensibilité et l’attention qu’il porte à l’analyse de ses personnages, historiques ou imaginaires. Je conseille aussi chaleureusement « Le monde d’hier ». Un précieux et touchant témoignage historique qui résonne tout particulièrement aujourd’hui, mais aussi une clef de lecture de ses autres livres. C’est un grand auteur qui mérite d’être fréquenté. Merci donc à tous les lecteurs qui nous offrent ces lectures, à commencer par vous Cocotte, qui n’avez pas hésité devant ce copieux morceau, que vous nous livrez sans perdre haleine… mais en nous y tenant, en haleine 😊
Chouette ! Je l’avais lu il y a longtemps, donc ce sera une nouvelle découverte. Thomas Hardy et un bon lecteur comme vous Daniel, c’est forcément du plaisir en perspective. Merci du cadeau 😊.
Merci beaucoup Pomme, pour ce nouvel opus de Madame Sand, que je ne connaissais pas. Je l’y trouve plus ironique qu’humoristique, et même assez mordante, tant pour ses personnages que pour ses lecteurs. Avait-elle besoin de se venger de quelque amant tyrannique ? De quelques lecteurs désagréables ? En tous cas il est clair qu’associer un amant qui n’a aucune expérience avec une femme qui en a beaucoup (on dirait presque trop sous la plume de la belle George, qu’on penserait pourtant affranchie de tels préjugés si on s’en réfère à sa vie), pour notre auteur, ça ne peut pas fonctionner. J’ai du mal à insérer ce roman dans l’œuvre de Sand. Elle ne semble y défendre aucune grande idée généreuse comme elle sait si bien le faire. Ce n’est pas non plus la peinture d’un groupe social. Quant à l’histoire d’amour, elle est clairement ratée. Bref, je suis décontenancée. Mais c’était peut-être après tout le but de la Sand que de désarçonner ses fidèles lecteurs. Auquel cas, elle fait mouche 😊
Touchante histoire.
Merci pour cette lecture et la découverte d’une autrice que je ne connaissais pas. Elle réussit à agencer de manière renouvelée des situations maintes fois mises en scène dans la littérature, et à émanciper ses héroïnes en dépit du carcan où une partie de leur entourage tente de les enfermer. C’est plaisant. Et votre lecture est très agréable, vous faites partie des voix que j’ai grand plaisir à écouter sur Littérature Audio. J’espère que vous continuerez de nous enchanter longtemps 😊.
Bien agréable de retrouver ici ce livre de Madame Braddon, écouté avec plaisir. Merci beaucoup.
C’est clair que Sartre et Beauvoir se sont totalement fourvoyés dans leur soutien au communisme tel qu’il a été pratiqué dans les pays que vous citez. Sur le féminisme et la condition des femmes, Beauvoir sait de quoi elle parle, et a vécu sa vie assez en accord avec ses idées pour autant qu’on en sache (je dis cela en écho aux propos de Sautillant). Après chacun peut en penser ce qu’il veut, et personne n’est obligé de suivre ses traces. Je reconnais que mes propos sur Shopenhauer peuvent apparaître outranciers. Mais étant une femme, ayant lu et subi pas mal d’opinions dénigrant les femmes, qui ont constitué des entraves réelles à ma vie, professionnelle notamment, ces jugements à l’emporte-pièce qui justifient encore de maintenir la moitié de l’humanité dans une condition d’inférieures me met particulièrement en colère 😠. Vu ce que nous entendons régulièrement à notre propos, encore de nos jours et même en Occident, j’espère que je serai pardonnée de me défouler via un petit écrit sans prétention ni grande conséquence, pas même de risquer de vexer l’auteur, qui n’est plus là pour me lire 😉.
Ah quelle bonne idée de nous proposer cette lecture, qui me tentait après avoir écouté le formidable podcast de Philippe Collin, de Radio France, sur Léon Blum.
Cela ne m’étonne pas que vous nous ayez offert cette lecture. Entre des superstitions qui frisent le fantastique et les turpitudes sophistiquées minutieusement ourdies par une femme au visage d’ange, il y a là assurément tous les ingrédients pour vous plaire. Je dois dire que cet opus de Wilkie Collins est magistral et m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, je devrais dire presque tremblante de savoir si les pires desseins allaient finalement aboutir. Je n’en dirai pas plus pour ne pas « divulgâcher » le plaisir des futurs auditeurs. Mille merci pour ce plaisir littéraire toujours aussi impeccablement lu, ce qui évidemment ajoute encore à l’agrément.
Ma foi, un Maquet vaut bien un Dumas, pour l’imagination débordante à combler les interstices de l’Histoire en y glissant de romanesques héros, avec une plume pleine de raillerie, de rebondissements, d’intrigues comme de bons sentiments. Un très bon moment d’écoute, très bien servi par votre voix, cher Gustave. Vous avez à la fois l’entrain et l’endurance, merci à vous de nous en faire profiter… et de sortir de l’ombre un auteur surtout connu comme « second couteau ».
Merci beaucoup pour cette lecture. Thomas Hardy + votre belle voix = un plaisir double 😊
Délicieuse farce où police comme journalistes en prennent pour leur grade. Merci Cocotte pour cet intermède rafraîchissant alors qu’en effet les épisodes de chaleur excessive se poursuivent bien tard dans la saison.
Merci pour cette lecture… qui me laisse sans voix ! Un tel degré de misogynie, de goujaterie… et surtout une telle accumulation de sottises dans si peu de mots discrédite à mes yeux toute l’œuvre de ce soit-disant philosophe. S’il produit des observations et des jugements si erronés sur les femmes, quelle pourrait donc être la justesse de ses observations sur le reste du monde ? Et on a pu porter au pinacle de tels médiocres ? Je retourne lire Simone de Beauvoir 😉
Merci pour cette fraîche lecture. Bringer n’est pas qu’un bon auteur de romans policiers (même si ici on devine assez vite la fin 😉). Et ce fut l’occasion d’aller contempler sur le net de belles images d’ammonites (même si je n’en ai pas trouvé en or).
J’avais déjà lu cet opus de Balzac, et j’ai eu envie d’y revenir après la lecture de Simone de Beauvoir, qui l’évoque dans Le Deuxième sexe. À juste titre : Balzac, talentueux peintre de tous les archétypes de son temps (et souvent au delà), délimite ici parfaitement la place assignée aux femmes, avec toute la finesse de sa plume. C’est presque un résumé parfait de ce que dénonce Beauvoir en plusieurs centaines de pages. Une œuvre magnifique au demeurant, quelles que soient les indignations qu’elle soulève au cœur de toute féministe. J’en retiens pour ma part les leçons qu’elle inflige aux jaloux, bien sommés de tenir en laisse cette funeste passion. Et la beauté des amitiés durables. Votre lecture à plusieurs voix la sert admirablement, soyez en chaleureusement remerciés. Même quand on refuse de s’inscrire dans un tel cadre, je me demande quelle épouse ne serait pas remuée par la première lettre de Louis à Renée, lue par la voix profonde de Christophe Ménager. Encore merci à tous pour vos lectures, qui sont un trésor inépuisable pour se replonger dans la littérature classique.
J’avais lu ( ou écouté ? ) Persuasion il y a un certain temps, et l’avais en partie oublié. On m’en a reparlé récemment, et j’ai eu envie de me rafraîchir la mémoire. Je ne le regrette pas. C’est vraiment un très bon livre, et la lettre de Wentworth à Anna un petit bijou d’émotion. Merci beaucoup pour votre belle lecture, Cocotte, à vous et à tous les donneurs de voix d’ailleurs : c’est un bonheur régulièrement renouvelé de savoir qu’on a à disposition toute la littérature classique quand on a envie ou besoin de rafraîchir ses souvenirs. Toutes mes amitiés.
Très frais 😊 c’est toujours agréable de voyager avec Jules Verne. Merci.
Merci pour cette belle lecture, qui fait dignement suite à celle de Walter Scott. J’ai toujours admiré l’imagination débridée de George Sand, qui s’exprime ici pleinement, comme souvent accompagnée de beaucoup d’érudition, que son romantisme sait rendre digeste. Très heureuse d’avoir pu entendre ce roman, que je n’avais pas encore lu.
Merci beaucoup ! Une œuvre très fraîche, pleine de douce ironie (d’autant plus efficace) et une interprétation parfaite, rendue encore plus vivante par le jeu à deux voix. Vous pouvez recommencer quand vous voulez, on vous écoutera les yeux fermés 😉
Ces petites pièces de Bringer sont décidément très distrayantes, et celle-ci, bien que sans le ridicule Rosic, est particulièrement drôle. Merci pour cette lecture et votre ton pince sans rire absolument parfait. Pour ma part, je pense que je n’aurais pu m’empêcher de pouffer au récit des tribulations du substitut !
En tant qu’auditrice, je suis très heureuse qu’on vous retrouve ici Daniel. Et merci pour cet intéressant texte, qui nous rappelle que l’exil et le bannissement font malheureusement partie de l’histoire russe, avant même les goulags soviétiques.
Mille merci Pomme, de m’avoir offert le bon prétexte pour écouter à nouveau mon roman préféré de Tolstoï. J’ai beau l’avoir déjà beaucoup fréquenté, j’y découvre toujours des choses nouvelles… et me délecte toujours autant de celles j’avais déjà appréciées. Comme vous, je crois bien que le personnage principal du roman est Lévine. Quand il fauche avec ses paysans, quand il refait sa demande à Kitty et qu’il est reçu, quand il se torture pour trouver un sens à sa vie, et qu’il finit par le trouver, je vibre avec lui, et c’est à travers lui que l’auteur nous livre à mon sens le meilleur de lui-même (même s’il excelle à traduire une très large palette de caractères et de sentiments, même les plus torturés, particulièrement bien explorés dans ce chef d’œuvre de la littérature). Dois-je vous faire rougir à nouveau Pomme ? J’ai une fois de plus trouvé votre lecture parfaite : vous rendez le texte limpide et mettez parfaitement en valeur toutes ses qualités. J’en profite pour vous souhaiter une belle année 2023, remplie d’heureux moments et de belles lectures.
Merci pour cette lecture. Ann Radcliffe a un art consommé pour mettre ses héros, et ses lecteurs, dans l’angoisse, qui n’a rien à envier aux auteurs contemporains de thrillers, dans une ambiance gothique. Très efficace !
Très intéressant texte, merci pour cette lecture.
Merci beaucoup pour cette belle lecture Pomme. L’un des rares romans de Balzac que je n’avais pas encore lu, et que je découvre donc grâce à vous. La plume de l’auteur y est particulièrement acérée et grinçante… mais on se prend au jeu en essayant de deviner qui, de crapule à crapule et demi, parviendra finalement à capter l’héritage. Heureusement, à la toute fin, il y a une morale… mais saupoudrée malgré tout de filouterie ! Du grand art…
Bonjour Pomme,
Je pense la même chose que vous de ce roman, que j’avais lu il y a longtemps, puisé dans la bibliothèque de feu mon père qui me l’avait recommandé. Parmi les romans de Goethe que j’ai lus, il reste mon préféré, sans doute pour sa hardiesse en effet, les belles qualités de Charlotte, et pour le mystère qui finalement subsiste sur le message qu’il contient. Le talent de l’auteur est sans doute de laisser les options ouvertes, ce qui laisse au lecteur le loisir d’y réfléchir longuement après avoir refermé le livre, pour mûrir sa propre conviction. J’y vois aussi une autre approche du mythe de la moitié d’orange, qui m’avait beaucoup frappée dans Le Banquet de Platon…
Merci pour votre belle lecture, et vos choix musicaux, c’est toujours un plaisir de vous écouter, et j’ai apprécié de replonger dans ce roman.
Glaçant ! Je me demande juste pourquoi je n’ai pa été surprise par la chute… et pourquoi l’histoire est située dans un peu plus d’un siècle ! Serais-je encore plus grinçante que l’auteur ? Merci pour le partage en tout cas ☺️
Un texte brillant, par l’association de la pertinence et de la profondeur de la réflexion avec la rare capacité à exprimer une pensée théorique de manière accessible et limpide. Merci beaucoup Julie pour cette lecture éclairante, et elle même intelligente, qui sert parfaitement le texte.
Très joli roman. Merci chère Cocotte pour la découverte et pour la lecture.
Merci pour cette lecture. Madame Braddon a du talent… et vous la servez bien, pour notre plus grand plaisir d’écoute. J’ai vraiment beaucoup aimé ce diptyque, où la plume n’hésite pas à tremper dans l’acide pour nous servir sa morale, et nous tient en haleine tout du long. Du grand art !
Merci pour cette belle lecture et les excellents choix musicaux qui l’accompagnent.
Wow ! Bon, je l’avoue, je commençais à désespérer de voir venir un jour la nouvelle version et je commençais à l’appeler secrètement “L’Arlésienne”. Mais bon, ça valait la peine d’attendre ! Il va falloir s’habituer, parce que c’est vraiment un changement total. Le premier bonheur, c’est de pouvoir écouter directement, sans avoir besoin de “ripper ” les livres sur un lecteur MP3 pour les emmener partout avec soi. La liste des favoris qu’on retrouve dans son profil est également parfaite pour mettre ses découvertes en réserve et les retrouver directement sur le site. Je n’ai pas encore tout exploré, mais franchement, la rénovation me plaît beaucoup. Félicitations à toute l’équipe !
@DanielLuttringer Je suis bluffée par votre productivité ! Je n’avais pas compté, me contentant de remarquer la fréquence de vos publications, que j’apprécie grandement. Mais alors à ce rythme, il faut vous inscrire au Guinness des records 🙂 Encore merci !
Cher Vincent, vous êtes tout excusé ! Je me suis dit que sur un enregistrement non récent, les messages ne vous remontaient pas forcément, ou en tous cas ne sautaient pas aux yeux. Et vu tout ce que vous nous offrez, il faudrait être de bien mauvaise composition pour vous faire des reproches!
Ah ah, voici encore un opus prometteur ! J’attendrai tranquillement que le tome 2 soit publié pour tout écouter d’un coup, mais c’est noté dans mes tablettes !
Je ne connaissais pas le terme de « fan fiction », mais j’ai bien apprécié ce roman « à la manière de », qui nous offre le plaisir de passer un nouveau moment avec Sherlock Holmes et le Docteur Watson, ce qui est tout à fait appréciable. Je ne suis pas sûre que Conan Doyle se serait aventuré dans les conquêtes amoureuses de Sherlock (on était encore à l’époque victorienne si je ne m’abuse), mais c’est très amusant d’ouvrir ce volet mystérieux du personnage.
Quant à la qualité de la lecture, je crois l’avoir déjà saluée sur d’autres titres, et je ne me dédis pas, elle est tout à fait confirmée, et je vous écouterai encore avec grand plaisir !
Merci en tous cas pour cette insolite pépite ! On fait vraiment de chouettes découvertes sur Littérature audio !
Toutes mes pensées à ses proches. C’est grâce à lui que j’ai découvert notamment George Eliot.
Via Littérature audio, il restera vivant encore longtemps pour de nombreux audio lecteurs.
Un très joli roman ma foi.
Même si on se doute vite de ce qui adviendra, on est tenu en haleine par les péripéties de l’histoire, la peinture assez détaillée des caractères… et le dénouement, bien qu’attendu, est émouvant.
Ces autrices victoriennes ont décidément bien du talent. Mrs Alexander m’a fait sourire par la faiblesse qu’elle prête aux femmes, avec tous les préjugés qui s’appliquent à la gent féminine. Elle semble y adhérer, mais je soupçonne que c’est un subterfuge pour faire absoudre par ses personnages comme par ses lecteurs les héroïnes qui cherchent leur indépendance dans cette société corsetée… et qui sont finalement récompensée par « la providence », pour peu qu’elles aient de réelles qualités de cœur. Sublime rouerie !
Merci une nouvelle fois pour ces moments délicieux que vous nous offrez. Je suis ravie que la littérature victorienne soit aussi prolixe, et par votre talent à nous en partager les pépites.
Tous les ingrédients du roman victorien, façon « arsenic et vieilles dentelles », déchiquetées d’une plume alerte et acérée.
Toutes les turpitudes humaines sont exposées, explicitement ou implicitement, mais les grands méchants sont punis : on profite en voyeur des plaisirs coupables, mais la morale est sauve, comme la hiérarchie des castes. Du grand art !
On notera que les femmes qui cherchent à s’émanciper du patriarcat sont sévèrement sanctionnées… mais celles qui s’y conforment ne sont pas forcément récompensées, même si l’image de la vieille fille austère est un peu moins écornée ici que chez les auteurs français et masculins de la même époque.
Merci pour la découverte de cette autrice que je ne connaissais pas, parfaitement mise en valeur par vos talents de lecteur, cher Vincent. Mais on n’est pas surpris : le roman victorien et vous, c’est une belle histoire d’amour, à tel point qu’on a du mal à démêler si c’est lui qui est fait pour vous ou vous pour lui !
Puisque l’autrice est prolixe, on espère que vous pourrez nous offrir quelques autres de ses délicieux chocolats au poivre.
S’il n’y en avait qu’un… le manipulateur est certes une belle fripouille, mais certaines de ses marionnettes ne sont guère plus reluisantes.
Heureusement comme dans toute littérature de l’époque qui se respecte, à la fin du récit, elles sont toutes châtiées.
J’ai été un peu déçue par les personnages féminins, dépeints de telle façon qu’il est difficile de s’y attacher pleinement, même si on compatit à leur sort malmené.
Mais ce fut tout de même une écoute distrayante, pour laquelle je vous renouvelle mes remerciements.
Bigre, tout un programme. Je me dépêche de télécharger, je se sens que cela va mettre un peu de piquant dans ce week-end pluvieux ☺️. Je reviendrai vous dire. Mais en tous cas, merci de nous proposer des textes de Madame Braddon, généralement on ne s’ennuie pas avec elle.
Pour celles et ceux qui s’intéressent à l’affaire Dreyfus, Philippe Collin, qui fait d’excellents podcasts historiques, vient d’en sortir un sur le sujet, qu’on peut notamment trouver sur l’application de Radio France. Il y cite notamment l’ouvrage de Bernard Lazare et le rôle que l’auteur a joué pour contribuer à faire rétablir la vérité et la justice. Je le mets dans ma liste de lecture.
Au passage, je ne me souviens plus si je l’avais dit ici, mais j’ai beaucoup apprécié « À l’échelle humaine », tant sur le fond que pour la lecture que vous en avez faite, cher Christian. J’apprécie beaucoup de vos choix de lecture, qui contribuent utilement à compléter ma culture sur des centres d’intérêt que nous partageons visiblement. Soyez en remercié.
Merci beaucoup pour cette lecture passionnante (comme beaucoup des œuvres biographiques de Zweig, qui rend ses personnages particulièrement humains), qui sied parfaitement à votre voix. Vous m’avez offert un très chouette dimanche 😊.
Charmant, oui vraiment charmant.
Le roman, votre lecture parfaite, cette bonne société anglaise avec ses pestes, ses intrigants, ses suffisants, ses impertinents, mais tout de même assez de nobles cœurs, et les épreuves de la vie qui conduiront les beaux jeunes gens à devenir des adultes accomplis…
Comme d’autres auditeurs, je déplore que Madame Eden n’ait commis que deux opus : un bon livre bien interprété fait partie des meilleurs moments de la vie. Mais je ne doute pas que vous saurez nous dénicher d’autres auteurs et d’autres œuvres pour nous ravir. Sinon, après avoir tout écouté, il restera la possibilité d’écouter à nouveau : avec les années, la mémoire est moins fidèle, ce qui permet de redécouvrir avec bonheur des livres qu’on avait déjà lus ou entendus.
Merci pour les cadeaux que vous nous faites, et soyez assurés qu’ils sont très appréciés !
Une histoire qui vous ressemble Cocotte : enjouée, enthousiaste, généreuse, et une histoire qui finit bien. Un moment d’écoute très agréable que je vous remercie de nous offrir, et je remercie bien sûr aussi Olivier de Nances d’avoir écrit les aventures de cette sympathique boulangère. Vu la fin de l’histoire, ça pourrait constituer le début d’une saga !
Chouette, un bon polar, c’est toujours délassant, et vous choisissez toujours des lectures plutôt optimistes et rafraîchissantes, donc je vais continuer de vous écouter, c’est certain. Bon week-end.
Merci beaucoup pour cette contribution au « festival Zweig » qui nous est offert ces derniers temps sur Littérature audio. Cet opus en constitue un excellent morceau, où l’on reconnaît de nombreux traits de l’auteur, servi par une lecture impeccable. J’ai beaucoup aimé, merci encore.
Ah ah, voilà qui promet du bon temps. J’attendrai la publication de la seconde partie pour tout écouter dans la foulée, mais je note cet ouvrage dans mes tablettes. Merci à Pauline et Vincent pour la qualité et l’intensité du travail qu’ils nous offrent, et qui franchement m’épate : dénicher des romans intéressants, les traduire puis les enregistrer, wow !
Roman bien troussé ma foi, qui laisse le doute jusqu’à la fin sur qui sont les vils manipulateurs et qui sont les défenseurs du bon droit, avec un dispositif d’enquête qui sort de l’ordinaire.
Un moment d’écoute bien agréable, merci beaucoup chère Cocotte.
Après écoute, je ne saurais dire mieux que Pauline, qui analyse parfaitement l’ouvrage. C’est un roman extrêmement puissant, dont il n’est guère étonnant qu’il ait été en partie censuré lors de sa première publication. A l’époque victorienne, il fallait un esprit éclairé et un certain courage pour prendre d’une telle manière la défense des femmes.
Merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion de le redécouvrir, c’est un livre qui mérite vraiment plusieurs lectures.
J’adore Wharton, depuis longtemps, mais je ne connaissais pas ce roman, qui est tout à fait à la hauteur de son talent. Subtile analyse des sentiments et des comportements, qui nous donne à réfléchir longtemps après avoir refermé les pages… ou coupé le son.
Elle laisse toujours pas mal de portes ouvertes pour qu’on puisse formuler ses propres hypothèses et retourner le sujet dans tous les sens, s’interroger sur ce qu’on aurait fait, ou comment on aurait jugé tel ou tel comportement. Elle a une manière bien à elle de nous confronter à nos valeurs morales.
On sent que cette lecture vous a touchée, et vous en rendez toute la profondeur. J’ai bien aimé ce que vous nous faites partager, merci beaucoup.
Pas mon Dumas préféré, mais sympathique tout de même. Jolie dénonciation ma foi du rôle qu’on faisait jouer aux femmes, considérées comme des instruments ou des propriétés, sans considération pour leur humanité, leurs sentiments et les souffrances qu’on leur infligeait, même si certaines parviennent à tirer leur épingle du jeu avec un peu de rouerie.
Et votre voix se marie si bien avec le ton de cet auteur que c’est très agréable de vous écouter. Merci donc pour ce moment.
Merci chère Cocotte, pour cette lecture. Je connaissais une version abrégée (adaptée pour « Les maîtres du mystère », qu’on peut réécouter sur Ina podcast), mais la version complète, qui fait aussi la part belle aux personnages et aux histoires d’amour, est à mon avis plus séduisante : cela allège la noirceur des mobiles et des intrigues qui fondent l’argument du roman. Et ma foi on a bien besoin de ne pas perdre tout espoir en l’humanité. Vos choix de lectures y aident bien 😌. Du coup, même un jour gris, on sait qu’on peut vous écouter pour retrouver l’optimisme, très bien porté d’ailleurs par votre intonation méridionale.
Merci pour votre générosité et à bientôt pour de nouvelles écoutes.
Merci beaucoup pour cette lecture.
Le roman est très agréable à écouter. J’aime bien cette veine des écrivains du XIXeme qui ne reculent pas devant la fantaisie, jusqu’à l’invraisemblance des faits, qu’on retrouve dans certains romans de Sand ou de Théophile Gauthier.
Cela n’empêche pas de passer des messages, ici féministes et critiques de la haute société, tout en nous extrayant agréablement de notre univers quotidien.
Et j’apprécie votre manière de lire, très au service du texte. Bref, que du plaisir 😊
T rès grand merci chère Cocotte pour cette lecture.
C’est un festival Stefan Zweig en ce moment sur Littérature audio, et ce n’est pas moi qui m’en plaindrai car je l’apprécie beaucoup, et j’étais loin d’avoir tout lu.
Ce Marie-Antoinette est passionnant, et en raconte d’ailleurs presque autant sur l’auteur que sur son sujet. Même si certaines de ses interprétations de l’histoire ont suscité la controverse, dont forcément les relations de la reine avec Fersen, on le sent très sincère et il s’est assurément beaucoup documenté pour écrire cet ouvrage. Son éclairage de cette période historique et sur ce couple royal est en tout cas très intéressant.
Ici comme dans la plupart de ses livres, j’ai apprécié sa fine sensibilité et l’attention qu’il porte à l’analyse de ses personnages, historiques ou imaginaires.
Je conseille aussi chaleureusement « Le monde d’hier ». Un précieux et touchant témoignage historique qui résonne tout particulièrement aujourd’hui, mais aussi une clef de lecture de ses autres livres.
C’est un grand auteur qui mérite d’être fréquenté. Merci donc à tous les lecteurs qui nous offrent ces lectures, à commencer par vous Cocotte, qui n’avez pas hésité devant ce copieux morceau, que vous nous livrez sans perdre haleine… mais en nous y tenant, en haleine 😊
Chouette ! Je l’avais lu il y a longtemps, donc ce sera une nouvelle découverte. Thomas Hardy et un bon lecteur comme vous Daniel, c’est forcément du plaisir en perspective. Merci du cadeau 😊.
Merci beaucoup Pomme, pour ce nouvel opus de Madame Sand, que je ne connaissais pas. Je l’y trouve plus ironique qu’humoristique, et même assez mordante, tant pour ses personnages que pour ses lecteurs. Avait-elle besoin de se venger de quelque amant tyrannique ? De quelques lecteurs désagréables ? En tous cas il est clair qu’associer un amant qui n’a aucune expérience avec une femme qui en a beaucoup (on dirait presque trop sous la plume de la belle George, qu’on penserait pourtant affranchie de tels préjugés si on s’en réfère à sa vie), pour notre auteur, ça ne peut pas fonctionner. J’ai du mal à insérer ce roman dans l’œuvre de Sand. Elle ne semble y défendre aucune grande idée généreuse comme elle sait si bien le faire. Ce n’est pas non plus la peinture d’un groupe social. Quant à l’histoire d’amour, elle est clairement ratée. Bref, je suis décontenancée. Mais c’était peut-être après tout le but de la Sand que de désarçonner ses fidèles lecteurs. Auquel cas, elle fait mouche 😊
Touchante histoire.
Merci pour cette lecture et la découverte d’une autrice que je ne connaissais pas. Elle réussit à agencer de manière renouvelée des situations maintes fois mises en scène dans la littérature, et à émanciper ses héroïnes en dépit du carcan où une partie de leur entourage tente de les enfermer. C’est plaisant.
Et votre lecture est très agréable, vous faites partie des voix que j’ai grand plaisir à écouter sur Littérature Audio. J’espère que vous continuerez de nous enchanter longtemps 😊.
Bien agréable de retrouver ici ce livre de Madame Braddon, écouté avec plaisir. Merci beaucoup.
C’est clair que Sartre et Beauvoir se sont totalement fourvoyés dans leur soutien au communisme tel qu’il a été pratiqué dans les pays que vous citez. Sur le féminisme et la condition des femmes, Beauvoir sait de quoi elle parle, et a vécu sa vie assez en accord avec ses idées pour autant qu’on en sache (je dis cela en écho aux propos de Sautillant). Après chacun peut en penser ce qu’il veut, et personne n’est obligé de suivre ses traces.
Je reconnais que mes propos sur Shopenhauer peuvent apparaître outranciers. Mais étant une femme, ayant lu et subi pas mal d’opinions dénigrant les femmes, qui ont constitué des entraves réelles à ma vie, professionnelle notamment, ces jugements à l’emporte-pièce qui justifient encore de maintenir la moitié de l’humanité dans une condition d’inférieures me met particulièrement en colère 😠. Vu ce que nous entendons régulièrement à notre propos, encore de nos jours et même en Occident, j’espère que je serai pardonnée de me défouler via un petit écrit sans prétention ni grande conséquence, pas même de risquer de vexer l’auteur, qui n’est plus là pour me lire 😉.
Ah quelle bonne idée de nous proposer cette lecture, qui me tentait après avoir écouté le formidable podcast de Philippe Collin, de Radio France, sur Léon Blum.
Cela ne m’étonne pas que vous nous ayez offert cette lecture. Entre des superstitions qui frisent le fantastique et les turpitudes sophistiquées minutieusement ourdies par une femme au visage d’ange, il y a là assurément tous les ingrédients pour vous plaire. Je dois dire que cet opus de Wilkie Collins est magistral et m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, je devrais dire presque tremblante de savoir si les pires desseins allaient finalement aboutir. Je n’en dirai pas plus pour ne pas « divulgâcher » le plaisir des futurs auditeurs.
Mille merci pour ce plaisir littéraire toujours aussi impeccablement lu, ce qui évidemment ajoute encore à l’agrément.
Ma foi, un Maquet vaut bien un Dumas, pour l’imagination débordante à combler les interstices de l’Histoire en y glissant de romanesques héros, avec une plume pleine de raillerie, de rebondissements, d’intrigues comme de bons sentiments. Un très bon moment d’écoute, très bien servi par votre voix, cher Gustave. Vous avez à la fois l’entrain et l’endurance, merci à vous de nous en faire profiter… et de sortir de l’ombre un auteur surtout connu comme « second couteau ».
Merci beaucoup pour cette lecture. Thomas Hardy + votre belle voix = un plaisir double 😊
Délicieuse farce où police comme journalistes en prennent pour leur grade. Merci Cocotte pour cet intermède rafraîchissant alors qu’en effet les épisodes de chaleur excessive se poursuivent bien tard dans la saison.
Merci pour cette lecture… qui me laisse sans voix ! Un tel degré de misogynie, de goujaterie… et surtout une telle accumulation de sottises dans si peu de mots discrédite à mes yeux toute l’œuvre de ce soit-disant philosophe. S’il produit des observations et des jugements si erronés sur les femmes, quelle pourrait donc être la justesse de ses observations sur le reste du monde ? Et on a pu porter au pinacle de tels médiocres ? Je retourne lire Simone de Beauvoir 😉
Merci pour cette fraîche lecture. Bringer n’est pas qu’un bon auteur de romans policiers (même si ici on devine assez vite la fin 😉). Et ce fut l’occasion d’aller contempler sur le net de belles images d’ammonites (même si je n’en ai pas trouvé en or).
J’avais déjà lu cet opus de Balzac, et j’ai eu envie d’y revenir après la lecture de Simone de Beauvoir, qui l’évoque dans Le Deuxième sexe. À juste titre : Balzac, talentueux peintre de tous les archétypes de son temps (et souvent au delà), délimite ici parfaitement la place assignée aux femmes, avec toute la finesse de sa plume. C’est presque un résumé parfait de ce que dénonce Beauvoir en plusieurs centaines de pages.
Une œuvre magnifique au demeurant, quelles que soient les indignations qu’elle soulève au cœur de toute féministe. J’en retiens pour ma part les leçons qu’elle inflige aux jaloux, bien sommés de tenir en laisse cette funeste passion. Et la beauté des amitiés durables.
Votre lecture à plusieurs voix la sert admirablement, soyez en chaleureusement remerciés. Même quand on refuse de s’inscrire dans un tel cadre, je me demande quelle épouse ne serait pas remuée par la première lettre de Louis à Renée, lue par la voix profonde de Christophe Ménager.
Encore merci à tous pour vos lectures, qui sont un trésor inépuisable pour se replonger dans la littérature classique.
J’avais lu ( ou écouté ? ) Persuasion il y a un certain temps, et l’avais en partie oublié. On m’en a reparlé récemment, et j’ai eu envie de me rafraîchir la mémoire. Je ne le regrette pas. C’est vraiment un très bon livre, et la lettre de Wentworth à Anna un petit bijou d’émotion. Merci beaucoup pour votre belle lecture, Cocotte, à vous et à tous les donneurs de voix d’ailleurs : c’est un bonheur régulièrement renouvelé de savoir qu’on a à disposition toute la littérature classique quand on a envie ou besoin de rafraîchir ses souvenirs. Toutes mes amitiés.
Très frais 😊 c’est toujours agréable de voyager avec Jules Verne. Merci.
Merci pour cette belle lecture, qui fait dignement suite à celle de Walter Scott. J’ai toujours admiré l’imagination débridée de George Sand, qui s’exprime ici pleinement, comme souvent accompagnée de beaucoup d’érudition, que son romantisme sait rendre digeste. Très heureuse d’avoir pu entendre ce roman, que je n’avais pas encore lu.
Merci beaucoup ! Une œuvre très fraîche, pleine de douce ironie (d’autant plus efficace) et une interprétation parfaite, rendue encore plus vivante par le jeu à deux voix. Vous pouvez recommencer quand vous voulez, on vous écoutera les yeux fermés 😉
Ces petites pièces de Bringer sont décidément très distrayantes, et celle-ci, bien que sans le ridicule Rosic, est particulièrement drôle. Merci pour cette lecture et votre ton pince sans rire absolument parfait. Pour ma part, je pense que je n’aurais pu m’empêcher de pouffer au récit des tribulations du substitut !
En tant qu’auditrice, je suis très heureuse qu’on vous retrouve ici Daniel.
Et merci pour cet intéressant texte, qui nous rappelle que l’exil et le bannissement font malheureusement partie de l’histoire russe, avant même les goulags soviétiques.
Mille merci Pomme, de m’avoir offert le bon prétexte pour écouter à nouveau mon roman préféré de Tolstoï. J’ai beau l’avoir déjà beaucoup fréquenté, j’y découvre toujours des choses nouvelles… et me délecte toujours autant de celles j’avais déjà appréciées. Comme vous, je crois bien que le personnage principal du roman est Lévine. Quand il fauche avec ses paysans, quand il refait sa demande à Kitty et qu’il est reçu, quand il se torture pour trouver un sens à sa vie, et qu’il finit par le trouver, je vibre avec lui, et c’est à travers lui que l’auteur nous livre à mon sens le meilleur de lui-même (même s’il excelle à traduire une très large palette de caractères et de sentiments, même les plus torturés, particulièrement bien explorés dans ce chef d’œuvre de la littérature).
Dois-je vous faire rougir à nouveau Pomme ? J’ai une fois de plus trouvé votre lecture parfaite : vous rendez le texte limpide et mettez parfaitement en valeur toutes ses qualités.
J’en profite pour vous souhaiter une belle année 2023, remplie d’heureux moments et de belles lectures.
Merci pour cette lecture. Ann Radcliffe a un art consommé pour mettre ses héros, et ses lecteurs, dans l’angoisse, qui n’a rien à envier aux auteurs contemporains de thrillers, dans une ambiance gothique. Très efficace !
Très intéressant texte, merci pour cette lecture.
Merci beaucoup pour cette belle lecture Pomme. L’un des rares romans de Balzac que je n’avais pas encore lu, et que je découvre donc grâce à vous.
La plume de l’auteur y est particulièrement acérée et grinçante… mais on se prend au jeu en essayant de deviner qui, de crapule à crapule et demi, parviendra finalement à capter l’héritage.
Heureusement, à la toute fin, il y a une morale… mais saupoudrée malgré tout de filouterie ! Du grand art…
Bonjour Pomme,
Je pense la même chose que vous de ce roman, que j’avais lu il y a longtemps, puisé dans la bibliothèque de feu mon père qui me l’avait recommandé.
Parmi les romans de Goethe que j’ai lus, il reste mon préféré, sans doute pour sa hardiesse en effet, les belles qualités de Charlotte, et pour le mystère qui finalement subsiste sur le message qu’il contient. Le talent de l’auteur est sans doute de laisser les options ouvertes, ce qui laisse au lecteur le loisir d’y réfléchir longuement après avoir refermé le livre, pour mûrir sa propre conviction. J’y vois aussi une autre approche du mythe de la moitié d’orange, qui m’avait beaucoup frappée dans Le Banquet de Platon…
Merci pour votre belle lecture, et vos choix musicaux, c’est toujours un plaisir de vous écouter, et j’ai apprécié de replonger dans ce roman.
Glaçant ! Je me demande juste pourquoi je n’ai pa été surprise par la chute… et pourquoi l’histoire est située dans un peu plus d’un siècle ! Serais-je encore plus grinçante que l’auteur ?
Merci pour le partage en tout cas ☺️
Un texte brillant, par l’association de la pertinence et de la profondeur de la réflexion avec la rare capacité à exprimer une pensée théorique de manière accessible et limpide.
Merci beaucoup Julie pour cette lecture éclairante, et elle même intelligente, qui sert parfaitement le texte.
Très joli roman. Merci chère Cocotte pour la découverte et pour la lecture.
Merci pour cette lecture. Madame Braddon a du talent… et vous la servez bien, pour notre plus grand plaisir d’écoute. J’ai vraiment beaucoup aimé ce diptyque, où la plume n’hésite pas à tremper dans l’acide pour nous servir sa morale, et nous tient en haleine tout du long. Du grand art !
Merci pour cette belle lecture et les excellents choix musicaux qui l’accompagnent.
Wow ! Bon, je l’avoue, je commençais à désespérer de voir venir un jour la nouvelle version et je commençais à l’appeler secrètement “L’Arlésienne”. Mais bon, ça valait la peine d’attendre ! Il va falloir s’habituer, parce que c’est vraiment un changement total. Le premier bonheur, c’est de pouvoir écouter directement, sans avoir besoin de “ripper ” les livres sur un lecteur MP3 pour les emmener partout avec soi. La liste des favoris qu’on retrouve dans son profil est également parfaite pour mettre ses découvertes en réserve et les retrouver directement sur le site. Je n’ai pas encore tout exploré, mais franchement, la rénovation me plaît beaucoup. Félicitations à toute l’équipe !
@DanielLuttringer Je suis bluffée par votre productivité ! Je n’avais pas compté, me contentant de remarquer la fréquence de vos publications, que j’apprécie grandement. Mais alors à ce rythme, il faut vous inscrire au Guinness des records 🙂 Encore merci !
Cher Vincent, vous êtes tout excusé ! Je me suis dit que sur un enregistrement non récent, les messages ne vous remontaient pas forcément, ou en tous cas ne sautaient pas aux yeux. Et vu tout ce que vous nous offrez, il faudrait être de bien mauvaise composition pour vous faire des reproches!