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Bernard Mora

Professeur de Lettres en retraite. Chanteur et comédien amateur.

Ses commentaires les plus récents

  1. Oui, chère Laurence-Hélène, suivre le génial Dumas dans sa folle démesure n’a rien de déraisonnable en notre époque si tristement formatée. Merci d’être monté dans la diligence, et d’avoir voulu, au bout du voyage, m’écrire ce si gentil message. Je tremblais de donner voix à cette épopée et j’ai le trac à présent pour ces écoutes que vous me promettez…

  2. Merci Philippe ! Vous l’aurez voulu, je m’en vais m’essayer à la fierté… Celle de notre rencontre en Marivaux, en l’agrément de sa langue, l’aimable hardiesse de son ton, la tendre humanité de son fond. Je vous promets pour la suite de tenter de ne pas demeriter de notre bonne humeur commune. Bien amicalement. Bernard

  3. Oui, Sautillant, l’un des si gentiment aiguisés messages de Sylve est une belle occasion de nous saluer – de pas si loin géographiquement ai-je cru repérer au fil d’un de vos échanges où mes yeux ont trainé… Pour notre “Fainéant”, j’ai trouvé mes solutions musicales, mais hésite encore à me lancer car un enregistrement existe déjà sur un site frère. Bien cordialement à vous.

  4. Merci, Sylve, de ne vous être laissée décourager ni par la noirceur ni par l’angélisme!… On trouve sur le net un dossier Louis Hémon, émanant de l’Université de Montréal où figurent plusieurs critiques de Monsieur Ripois, lors de sa publication en 1951, dont une de Pierre Loewel, très louangeur sur la majeure partie de l’oeuvre mais abandonnant le navire lorsqu’il lui paraît sombrer, au dernier tiers, dans l’édifiant mollasson. Dans la foulée, Jacques Becker, dans son film de 1953 (dialogues de Raymond Queneau, tout de même!) a passablement modifié l’action et notamment le dénouement, auquel il imprime un tour des plus sarcastiques. (Film introuvable, hélas! et c’est grand dommage aux yeux du souvenir que j’en ai.) Me concernant, j’accepte d’un coeur éveillé la trajectoire qu’a voulu Hémon pour son personnage, à moins que – mais ce serait hardi! – une illusoire ou transitoire repentance – à l’instar peut-être du petit miroir qui, dans l’un des derniers chapitres, renvoie du ciel une image biaisée – ne fasse du candide lecteur l’ultime victime du dérisoire manipulateur Ripois…
    Bien à vous, quoi qu’il en soit, et merci encore!

  5. Ravi de partager cette découverte avec vous, Gaëlle, comme je le serai de vous entendre dans les De la Ville de Mirmont, cocasses ou bouleversants, que vous promettez.

  6. Très heureux, chère Sylve de vous trouver au rendez-vous de ce nouvel enregistrement, toujours aussi pertinente dans vos analyses. Au point où vous en êtes de l’avancement de votre écoute, j’espère que le sort de la pauvre Marcelle ne vous aura pas dissuadée de poursuivre… La comparaison avec Bel Ami n’est pas de mon fait et c’est vrai que notre Ripois, à force d’ignominie, en devient pitoyable. Il est une calamité pour toutes celles qu’il laisse dans le fossé sur ce qu’il croit être sa route , mais une calamité pour lui-même aussi…

  7. Merci Sautillant! Je réserverais le Janacek ( un chemin vraiment ombreux!) plutôt pour le “Lenz” de Büchner… La traduction de Félix Gras, sur Gallica, ne mérite pas qu’on la diffame, sauf qu’il traduit “Taugenichts” par “fainéant” au lieu de “bon à rien” ou “propre à rien”… Pour l’image , en tout cas, Spitzweg s’impose!

  8. Oui, c’est bien cela, Augustin, je viens d’en faire l’expérience. Et, qui plus est, un commentaire trop long efface à sa suite le bouton de réponse.

  9. Bonsoir, Sautillant, et toute ma gratitude pour ce long message que vous avez voulu prendre – et reprendre! – le temps d’écrire afin de faire partager votre plaisir.
    Faute de bouton REPONDRE, j’utilise celui d’un de vos précédents messages, au risque d’aggraver l’ordre chaotique de ces commentaires. Victime de ma prolixité ( à mon tour et à mon grand dam j’ai vu disparaître, en plein élan, le bouton d’envoi) je vous réponds de façon plus resserrée pour que mon message puisse au moins vous parvenir.
    Parmi les rapprochements possibles que vous évoquez, je verrais bien “L’Opéra d’ de quat’sous” (le même Londres de la même époque, interlope, canaille et famélique où la morale est subordonnée aux besoins premiers) et aussi – excusez du peu! – Camus, avec cet exilé, “étranger” aussi à ce que nous pensons fonder notre humanité, et dont nous sommes sommés, non sans perplexité, d’adopter le point de vue, “focalisation interne” oblige.
    Quand au “Taugenichts” d’Eichendorff dont vous parlez, il me tente depuis longtemps, savez-vous, mais je n’ai pas encore trouvé pour l’enregistrer de solutions musicales (violon solo accompagnant le héros, lieder de Mendelssohn, Schumann ou Schubert ponctuant le récit ) qui me satisfassent.
    Encore un bouton d’envoi… j’en profite pour conclure avant qu’il soit trop tard, vous remerciant une fois encore.
    Bien cordialement à vous.

  10. Bonjour Claryssandre, et merci pour votre intérêt. Aucun commentaire reçu de vous, en effet… Peut-être répondre à mon présent message sera-t-il la solution…

  11. Bonjour Sautillant, et merci pour votre intérêt. Impatient, bien sûr, de lire votre avis éclairé… Répondre au présent message solutionne-t-il le problème?

  12. Mais la maladresse était mienne, et j’en suis confus, chère Lïat, de n’avoir pas su assez marquer que mon dépit était feint, au pur deuxième degré, et que je vous savais surtout gré de vos si gentils compliments!

  13. Allons bon, chère Lïat, voilà que ce ripou de Ripois “me casse la baraque” et que vous ne lui laissez aucune chance!… Je ne vais pas vous faire le coup du “ce n’est pas avec de bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature”, ni vous représenter que, de même que les bourreaux meurent aussi, les Ripois aiment aussi – pourvu qu’on leur laisse le temps de “se finir”, comme on dit… Quoi qu’il en soit, merci d’avoir pris le temps d’écouter, même incomplètement, et entendu pour un prochain rendez-vous auquel je m’applique déjà.

  14. Merci, Dominique, pour votre si aimable message, et bravo Dumas, preux entre les preux!

  15. Merci Marwatta pour votre bienveillante écoute – respirations musicales comprises!

  16. Merci infiniment, chère Sylve, d’avoir pris le temps d’exprimer et argumenter votre chaleureuse approbation. Par le froid qui vient!… Elle me touche, sachez-le, comme l’avait fait votre précédent commentaire du “Voleur”. Je n’avais découvert celui-ci que trop tard pour y apporter une réponse dans un délai plausible. Je vous y aurais dit à quel point je me sentais proche de votre perception de l’oeuvre, dans les scrupules idéologiques de détails comme dans l’admiration résolue de l’ensemble. Aujourd’hui, vous contribuerez à me donner l’amical désir de tenter, un jour futur, de donner voix aux “Blancs et les Bleus” – continuation et non pas suite de nos “Compagnons de Jéhu” par les événements qui en ont précédé l’action. Je vous souhaite une heureuse année et vous remercie une fois encore pour votre bienveillante écoute.

  17. Très heureux, chère Diamantines, que Les Compagnons de Jéhu vous aient plu; un très amical merci à vous en retour. Pour ce qui est d’envisager la suite de la trilogie, j’aimerais pour l’heure m’assurer que son premier volet a pu susciter des écoutes aussi assidues que la vôtre… C’est vrai que le deuxième, “Les Blancs et les Bleus”, me tenterait bien – quant au troisième, il n’est pas sûr qu’il soit libre de droits – mais j’ai, pour l’heure souscrit pour LA à d’autres lectures que je me dois et que je me ferai un plaisir d’honorer. On verra bien… Merci encore à vous et bonnes écoutes!

  18. Merci Lïat pour votre intérêt et écoute. Musicomanie et musicophobie sont également partagées… Désolé!

  19. Merci à vous et bonne écoute, cher informé dérobeur de trésors littéraires.

  20. Merci, André, pour votre si gentil message dont je vous suis, à mon tour, très reconnaissant. Je ne sais ce que vous entendez par la “seconde partie” que vous me dites attendre. J’ai enregistré les 5 parties de la main de Marivaux, qui figurent toutes ensemble sur le site. Il en existe 3 autres, d’un continuateur, mais que j’ai négligé d’enregistrer, comme je l’explique à la fin de la cinquième partie, estimant que tout le prix de l’œuvre était dans l’élan, la spontanéité, la saveur incomparable de l’esprit et du verbe de Marivaux et qu’il était moins important d’expliciter un dénouement, annoncé dès le début du roman. Je vous promets d’y aller revoir de plus près si c’est cela que vous me dites attendre… Sinon, je vous souhaite incontinent bienvenue dans la deuxième partie, qui ne manque ni de sel ni d’émotion autant que je m’en. souvienne… Bien attentivement à vous.

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