Merci une troisième fois pour cette troisième lecture de Stevenson. J’ai lu à peu près toute son oeuvre (à part ses contes) au temps lointain de la fac, où je fis mon mémoire de DEA sur lui, Schwob et Borges – et ne l’avais pas relu depuis. Je vous suis reconnaissante de m’en avoir donné l’occasion. Quelle jolie paire d’amis nous avons ici ! Vous écoutant en courant, ce matin, au moment où le formidable, amusant et petit Allan veut, tout en courant, prendre sur son dos le pourtant plus jeune et plus grand David qui n’en peut mais, je me suis dit à moi-même : en voilà un bel exemple ! et j’ai souri encore lorsque David remarque que ceux qui écrivent ne savent pas ce qu’est vraiment la fatigue 🙂 Et puis je me rappellerai le charmant tableau de ces aimables garçons, malheureusement privés de kilt par politique (ce n’est pas d’aujourd’hui que les uns ou les autres veulent régenter l’habit d’autrui) mais pêchant torse nu à la rivière, dans les Highlands où je compte aller l’été prochain (fuyant Paris et ses JO), et aussi chaque fois que je mangerai mes flocons d’avoine, c’est-à-dire presque tous les jours 🙂 Et décidément, Stevenson en a, lui aussi, des affinités avec Homère ! Cette fois, il insiste lui-même, par plusieurs mentions, et finit par dire que cette histoire “est une vraie odyssée” ! Mon observation à propos de L’Île au trésor, avant-hier, s’en trouve bien confortée, et mon amour pour Stevenson aussi. Merci, votre travail est précieux.
Cré tonnerre ! grand merci pour cette régalade ! et bravo, vous faites merveille avec cette merveille, spécialement dans les dialogues. Stevenson fait à moment donné mention d’Homère, et vrai, le texte de l’Ecossais est mythique aussi, et il est plaisant d’y voir pas mal de correspondances avec les textes de son antique prédecesseur, avec une île digne des îles odysséennes et qui fait aussi office de Troie, avec son trésor en guise d’Hélène, et puis un capitaine pirate en dévoreur de biens en guise de prétendants à Ithaque, dans l’action une barrique de pommes en guise de cheval de bois, et bien sûr les aventures du héros aux mille ressources tantôt avec ses compagnons, tantôt isolé sur la mer, etc., etc., avant le retour final au pays, Zeus, cré tonnerre, étant finalement passé du côté du héros dans son art plein d’enfance. J’hésitais à écouter ce texte évidemment déjà bien connu, mais vraiment oui, ça valait le coup ! Merci encore pour tout ce beau travail.
Merci pour cette bonne lecture de ce roman profond et délicieusement théâtral ! Comme il est toujours commode pour les romanciers, dramaturges et autres scénaristes de faire mourir tel ou tel personnage, surtout parmi les personnages féminins, pour déblayer le chemin de leurs héros ! La fiction tient souvent du rêve freudien, d’où son succès 🙂
Au moins Kohlhaas a-t-il eu le courage, avant, malheureusement, de se livrer à la vengeance, de faire appel à la justice. Et après encore. Ne pas rendre justice à une personne, à un groupe humain ou à un peuple est dangereux, voilà aussi une leçon de cette histoire, qui illustre bien le slogan “pas de justice, pas de paix”. Merci beaucoup pour cette lecture, que j’ai fini d’écouter ce soir après avoir fini d’écouter ce matin votre lecture de Melmoth. Merci beaucoup pour tout ce beau travail. Alina
Un très grand merci pour ce travail considérable. Bravo pour la lecture et les illustrations sonores. Les musiques, en particulier, sont très bien choisies. J’ai lu ce fantastique et terrible roman en 1996, je l’ai relu en 2018, et donc maintenant en 2023 je viens de le relire par l’écoute, pour la première fois. Et chaque lecture a été nouvelle. Comme pour tous les chefs-d’oeuvre, chaque lecture ouvre de nouveaux paysages mentaux, de nouvelles compréhensions du texte, plus profondes. Et la lecture par l’écoute offre une expérience physique du texte particulière, parce que s’y ajoute la voix du lecteur, et aussi parce qu’on peut avoir une activité physique tout en écoutant. Cette troisième lecture je l’ai faite pendant mes séances de course à pied, pendant mes marches, pendant mon temps passer à tirer le fil (en faisant du crochet) tandis que se tirait le fil de l’histoire… Et les phrases ont couru dans mes veines où le sang courait, et mon coeur a battu pour faire son travail de transporteur d’ADN humain et littéraire. Bref, une nouvelle incorporation de la lettre et une nouvelle revification, par qui dit le texte à voix haute et par qui l’écoute. Encore merci !
Merci une troisième fois pour cette troisième lecture de Stevenson. J’ai lu à peu près toute son oeuvre (à part ses contes) au temps lointain de la fac, où je fis mon mémoire de DEA sur lui, Schwob et Borges – et ne l’avais pas relu depuis. Je vous suis reconnaissante de m’en avoir donné l’occasion. Quelle jolie paire d’amis nous avons ici ! Vous écoutant en courant, ce matin, au moment où le formidable, amusant et petit Allan veut, tout en courant, prendre sur son dos le pourtant plus jeune et plus grand David qui n’en peut mais, je me suis dit à moi-même : en voilà un bel exemple ! et j’ai souri encore lorsque David remarque que ceux qui écrivent ne savent pas ce qu’est vraiment la fatigue 🙂 Et puis je me rappellerai le charmant tableau de ces aimables garçons, malheureusement privés de kilt par politique (ce n’est pas d’aujourd’hui que les uns ou les autres veulent régenter l’habit d’autrui) mais pêchant torse nu à la rivière, dans les Highlands où je compte aller l’été prochain (fuyant Paris et ses JO), et aussi chaque fois que je mangerai mes flocons d’avoine, c’est-à-dire presque tous les jours 🙂
Et décidément, Stevenson en a, lui aussi, des affinités avec Homère ! Cette fois, il insiste lui-même, par plusieurs mentions, et finit par dire que cette histoire “est une vraie odyssée” ! Mon observation à propos de L’Île au trésor, avant-hier, s’en trouve bien confortée, et mon amour pour Stevenson aussi. Merci, votre travail est précieux.
Cré tonnerre ! grand merci pour cette régalade ! et bravo, vous faites merveille avec cette merveille, spécialement dans les dialogues. Stevenson fait à moment donné mention d’Homère, et vrai, le texte de l’Ecossais est mythique aussi, et il est plaisant d’y voir pas mal de correspondances avec les textes de son antique prédecesseur, avec une île digne des îles odysséennes et qui fait aussi office de Troie, avec son trésor en guise d’Hélène, et puis un capitaine pirate en dévoreur de biens en guise de prétendants à Ithaque, dans l’action une barrique de pommes en guise de cheval de bois, et bien sûr les aventures du héros aux mille ressources tantôt avec ses compagnons, tantôt isolé sur la mer, etc., etc., avant le retour final au pays, Zeus, cré tonnerre, étant finalement passé du côté du héros dans son art plein d’enfance. J’hésitais à écouter ce texte évidemment déjà bien connu, mais vraiment oui, ça valait le coup ! Merci encore pour tout ce beau travail.
Merci pour cette bonne lecture de ce roman profond et délicieusement théâtral ! Comme il est toujours commode pour les romanciers, dramaturges et autres scénaristes de faire mourir tel ou tel personnage, surtout parmi les personnages féminins, pour déblayer le chemin de leurs héros ! La fiction tient souvent du rêve freudien, d’où son succès 🙂
Au moins Kohlhaas a-t-il eu le courage, avant, malheureusement, de se livrer à la vengeance, de faire appel à la justice. Et après encore. Ne pas rendre justice à une personne, à un groupe humain ou à un peuple est dangereux, voilà aussi une leçon de cette histoire, qui illustre bien le slogan “pas de justice, pas de paix”. Merci beaucoup pour cette lecture, que j’ai fini d’écouter ce soir après avoir fini d’écouter ce matin votre lecture de Melmoth. Merci beaucoup pour tout ce beau travail. Alina
Un très grand merci pour ce travail considérable. Bravo pour la lecture et les illustrations sonores. Les musiques, en particulier, sont très bien choisies. J’ai lu ce fantastique et terrible roman en 1996, je l’ai relu en 2018, et donc maintenant en 2023 je viens de le relire par l’écoute, pour la première fois. Et chaque lecture a été nouvelle. Comme pour tous les chefs-d’oeuvre, chaque lecture ouvre de nouveaux paysages mentaux, de nouvelles compréhensions du texte, plus profondes. Et la lecture par l’écoute offre une expérience physique du texte particulière, parce que s’y ajoute la voix du lecteur, et aussi parce qu’on peut avoir une activité physique tout en écoutant. Cette troisième lecture je l’ai faite pendant mes séances de course à pied, pendant mes marches, pendant mon temps passer à tirer le fil (en faisant du crochet) tandis que se tirait le fil de l’histoire… Et les phrases ont couru dans mes veines où le sang courait, et mon coeur a battu pour faire son travail de transporteur d’ADN humain et littéraire. Bref, une nouvelle incorporation de la lettre et une nouvelle revification, par qui dit le texte à voix haute et par qui l’écoute. Encore merci !