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5000+ commentaires sur le livre d’or
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- V
Je suis bibliothécaire, et dans le cadre de mon travail je viens de rencontrer une de vos donneuses de voix, passionnée et passionnante. Elle m’a fait découvrir ce site, que je trouve absolument fabuleux. J’ai dans ma famille plusieurs personnes mal-voyantes et amatrices de livres, c’est pourquoi je suis particulièrement sensible à votre action. Félicitations et remerciements sincères à tous les acteurs de cette association !
- L
Très intéressant… j’irai jusqu’à dire captivant !
Je suis tombé sur ce site un peu par hasard et comme souvent, le hasard fait bien les choses 🙂
- H
Ce site est formidable ! D’une part il permet aux gens qui n’ont pas la capacité de lire de profiter de la plus belle littérature française, d’autre part il me permet personnellement de reprendre goût à la lecture ! BRAVO ! 🙂
- a
très très intéressant ce site
- T
Bravo! Votre idée est géniale.J’ai téléchargé les mémoires de Monsieur de Boungainville. Super son tour du monde! Et j’écoute en voiture. Actuellement je fais publier les Mémoires de mon grand-père qui était pilote militaire de 1915 à 1940; le Commandant Armand Viguier. “Une vie avec le ciel comme horizon”; le descriptif est sur le site: http://www.aerostories.org dans la rubrique “A paraître” du dossier intitulé “@erobibliotheque”. Je vous l’enregistre dès que j’ai le temps. Ca intéressera les passionné(e)s des débuts de l’aviation.
- D
Je viens de trouver votre site et il ma paraît très intéressant. Même si les ouvrages ne sont pas encore très nombreux, il y en a de très peu diffusés et qui m’intéressent d’autant.
Je vais m’inscrire pour en lire, si ma voix convient.
En tous cas, bravo : tout ce qui permet la diffusion des idées ne peut être que bien.
André, dans l’Isère - l
Bravo pour ce site et les donneurs de voix, l’expression vocale illustre si bien ces textes magnifiques,
continuez !!! on applaudit… - Y
Je remercie toutes les les personnes qui ont participé à l’élaboration de ce site et en particulier les donneurs de voix.
Bonne journée
- l
vous faite vraiment un travail remarquable je vous remericié bcp bon courage
- g
[à propos du message du 31 mai 2007]
Bonjour Gégé !
Ce que tu dis est vrai, mais seulement dans une certaine mesure. Alphonse Allais, Hémon, Luzel, Simenot, Saussure (pas le linguiste), ne sont pas des classiques. Gauguin et Rodin, s’ils sont des classiques, ne le sont pas en tant qu’auteurs. Et pour Arvers, Chénier, Corbière, Desbordes, Banville, Hérédia, Laforgue, et Bertrand, s’ils furent un jour enseignés comme classiques, il ne le sont plus guère aujourd’hui.
Tous ces auteurs, ou presque, ont été lus par d’autres que moi. Aussi, étant un des donneurs de voix les plus “classicisants”, je pense devoir te donner quelques éléments d’explication. D’abord, l’avantage de connaître les classiques, c’est que tout le monde s’y réfère constamment. De plus, ils sont comme des pépites de capital culturel, et leur or vient réhausser le prestige des personnes qui se flattent de les connaître. Il est essentiel d’en faciliter l’accès à tous, de manière à gommer ces effets de pouvoir, cet ascendant social qui trace dans la société, à grands coups de diplômes, une ligne de partage entre ceux qui sont familiers des références culturelles obligées, et ceux qu’elles impressionnent. Ensuite, il faut bien dire que la plupart des grands auteurs n’ont pas ce statut sans raison. On ne saurait hisser un philosophe comme Michel Onfray, par exemple, au niveau d’un Epicure – dont par ailleurs il se réclame – qu’au prix d’une imposture intellectuelle. Ce qui n’interdit pas de le lire.
Tout est ici affaire de priorités, me semble-t-il. Les grands auteurs sont des enjeux particuliers de pouvoir, soit par celui qu’ils nous donnent sur notre vie, et sur le monde ; soit par le prestige qu’on tire de leur familiarité. Et tant que ce dernier enjeu existera, tant qu’il y a aura des cuistres pour se vanter de porter seuls, dans leur cervelle, la trace des génies, il faudra donner au plus grand nombre – et particulièrement à ceux qui ont l’accès le moins facile aux textes – les moyens de ne pas avoir à plier le genou devant l’autorité des premiers.
Des hommes ont parlé au monde ; de cette parole, aucun clergé n’est le dépositaire exclusif, ni l’interprète autorisé. Les lire, leur donner notre voix, c’est les transmettre intacts, tels quels, bruts, et enfin tels qu’ils voulurent être entendus. Tels qu’ils ont écrit.
Voilà, à mon sens, tout l’enjeu des classiques.
Bien à toi,
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