« La conversation tomba sur un sujet des plus sombres : il était question de la nature de ces coïncidences extraordinaires, stupéfiantes, mystérieuses, qui surviennent dans l’existence de quelques personnes. »
Le narrateur a un songe qui l’étonne… Les faits lui prouvent, plus tard, que son rêve était prémonitoire.
L’Intersigne, un des nombreux Contes cruels (une trentaine déjà publiée sur notre site) de Villiers de L’Isle-Adam est l’illustration vécue de cette définition :
« Les intersignes annoncent la mort. Mais la personne à qui se manifeste l’intersigne est rarement celle que la mort menace. Si l’intersigne est aperçu le matin, c’est que l’événement annoncé doit se produire à bref délai (huit jours au plus). Si c’est le soir, l’échéance est plus lointaine ; elle peut être d’une année et même davantage. Personne ne meurt sans que quelqu’un de ses proches, de ses amis ou de ses voisins, n’en ait été prévenu par un intersigne. Les intersignes sont comme l’ombre, projetée en avant, de ce qui doit arriver.
Si nous étions moins préoccupés de ce que nous faisons ou de ce qui se fait autour de nous en ce monde, nous serions au courant de presque tout ce qui se passe dans l’autre. »
Un des Contes cruels d’Auguste de Villiers de L’Isle-Adam…
Merci beaucoup. Nouvelle inquiétante à souhaits à lire le Soir.
J’ai eu un peu de mal à comprendre que c’était la fin et non une rupture du téléchargement.
g lu livre maman il est trop bien