Une plongée du poète au plus profond de l’âme
à la recherche d’une femme idéale :
une mère, une sœur, une femme ?
Souvenir ou rêve ?
Une image ambiguë
qui appartient au royaume des morts.
Découverte de l’autre ou androgyne ?
Au-delà de la dimension physique,
fusion avec le double idéal du poète ?
Ambivalence des symboles,
comme dans le mythe de Tristan et Isolde,
figures de l’amour impossible,
là où même le rêve s’efface peu à peu ?
Plainte aux sonorités étouffées.
Confidence à mi-voix.
Incantation.
Envoûtement.
Verlaine n’avait pas 22 ans.
Déjà il annonce ce qu’il y a de plus musical
et de plus subtil dans son œuvre.
Verlaine nous berce.
Ambiance musicale :
extraits de Wagner-Schelling-Liszt – Prélude et Liebestod
de Tristan et Isolde, enregistrés le 14 février 2007,
avec l’aimable autorisation du pianiste Denis Plutalov.
Illustration : Tristan et Isolde, le dernier baiser (auteur inconnu).
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