Après La Bibliothèque de mon oncle, ce sont encore des souvenirs d’enfant de sept ans ayant pour origine une promenade avec son grand-père dans un cimetière genevois que Rodolphe Töpffer nous propose avec humour dans La Peur.
Enfant d’un naturel peureux, il se rappelle de grandes frayeurs :
« Attendiez-vous quelqu’un ? – Sans aucun doute. – Et qui ? – Celui qu’on attend quand on a peur.
Et vous, n’eûtes-vous jamais peur ? Le soir, autour de l’église, à l’écho de vos pas ; la nuit, au plancher qui craque ; en vous couchant, lorsque, un genou sur le lit, vous n’osiez retirer l’autre pied, crainte que, de dessous, une main… Prenez la lumière, regardez bien : rien, personne. Posez la lumière, ne regardez plus : il y est de nouveau. C’est de celui-là que je parle. »
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.