Les Mémoires d’un amnésique regroupent des écrits publiés par Satie dans La Revue musicale, de 1912 à 1914 et en 1924 dans Les Feuilles libres. Les textes des Cahiers d’un mammifère ont paru dans les revues L’Esprit nouveau, Le Cœur à barbe, La Création et Le Mouvement accéléré, de 1921 à 1924. Utilisant la forme fragmentaire et aphoristique, Satie dresse avec beaucoup de malice et d’autodérision un autoportrait loufoque (qui annonce Dada), teinté d’ironie. Il égratigne au passage ces messieurs les critiques et ces messieurs de l’Institut, entre autres…
Mémoires d’un amnésique et Les Cahiers d’un mammifère :
Erik Satie, Le Piège de Méduse, comédie lyrique en 1 acte, Danses du singe empaillé Jonas, dirigé par Henri Sauguet (1961, domaine public).
Les Cahiers d’un Mammifère :
Maurice Ravel, L’Heure espagnole, introduction, interprété par l’Orchestre de l’Opéra de Paris, dirigé par Georges Truc (1929, domaine public).
Merci Lucie pour ce commentaire si encourageant. Et toutes mes excuses pour cette réponse tardive, due à mon esprit distrait ! Amitiés,
ALAIN D.
Merci Alain pour cette plaisante lecture – Vous avez pris bonne mesure du texte et le ton est très juste – De plus, vous nous faîtes découvrir une autre facette de l’artiste –
Amitiés de Lucie
Merci A-L pour votre commentaire très encourageant. Il est difficile de trouver de la musique de Satie (en-dehors peut-être des Gymnopédies) qui soit libre de droits, en ce qui concerne l’interprétation (celle, merveilleuse, d’Aldo Ciccolini est encore trop récente, par exemple). Je vous souhaite d’autres bons moments sur notre site.
Bien cordialement,
A.D.
Lecture brillantissime qui capture avec brio l’esprit autodérisoire et l’ironie des écrits de Satie. Les interludes musicaux sont aussi une excellente addition et accentuent encore l’aspect comique de ces mémoires d’amnésiques. Satie aurait apprécié, je pense.
Merci à vous, Shmuel, pour ce charmant petit compliment, si bien troussé, que je transmets de ce pas à notre cher compositeur quasi gymnocéphale, et pourfendeur de serpents gymnophides de tous poils !
Merci Alain pour ces gymnopédies phonolyriques.