Dans le premier récit Nazariouschka (Histoire russe) paru dans la Revue Bleue (1887), Leopold von Sacher-Masoch essaye de comprendre l’âme russe du petit peuple :
« Pendant qu’on transportait Nazariouschka au village sur un petit traîneau, je pris par un autre chemin : des larmes coulaient sur mes joues, et je ne voulais pas qu’on me vit pleurer. Je me demandai : d’où vient chez le peuple russe cet héroïsme, ce sentiment du devoir, ce caractère spartiate ? Aucun Lycurgue pourtant ne lui a dicté ses lois. Lorsque, écoliers, nous lisions Plutarque, nous nous jurions d’accomplir un jour des actes dignes d’un Léonidas ou d’un Horace Coclès ; mais ces gens simples qui ordinairement ne savent ni lire ni écrire, où donc ont-ils appris l’héroïsme ? Qui leur sert d’exemple ? »
Mon tailleur Abrahamek (Souvenir du Ghetto galicien) est un gentil petit conte où l’on pourrait trouver, en cherchant bien, une trace de « masochisme » dans la soumission de cet homme bon à tout faire à une femme qui (heureusement !) veille sur lui et le domine.
Traduction anonyme (1887) pour Nazariouschka et de Anna-Catherine Toursky-Strebinger (18- – 18-) pour Mon tailleur Abrahamek.
Consulter les versions texte de ce livre audio : Nazariouschka ; Mon tailleur Abrahamek.
Albert Anker, Le Tailleur de village (1894).
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