Le Vaisseau d’Or, sorte de descente aux enfers.
Émile Nelligan, poète québécois (1879-1941), porte en lui le thème de la fatalité.
Adolescent tout de suite brisé, il écrira l’ensemble de son œuvre entre 16 et 19 ans. Enfermé à 20 ans dans un hôpital psychiatrique, il y meurt à 63 ans.
Il avait du génie.
Encore aujourd’hui, sa poésie, son drame, une époque occupent une place dans nos mémoires et nous parlent.
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
André Gagnon, extraits du Vaisseau d’Or de l’opéra Nelligan (livret de Michel Tremblay) , chantés par Michel Comeau, avec la permission de l’artiste.
Superbe ! Le texte et son donneur de voix, le chant et son interprête, tout m’a vraiment impressionnée. J’en resterai marquée longtemps je pense. Merci infiniment.
Merci, HL, Jeannine, Aurore…Boréale et Pomme.
La poésie est musique et se suffit à elle-même.
Parfois, on tente certaines choses. De simples choix et non des absolus.
J’ai choisi ce poème et ce court extrait de l’opéra ‘Nelligan’ d’André Gagnon, sur un livret de Michel Tremblay.
Cet opéra, écrit par deux piliers de la musique et de la littérature québécoises, célèbre cette année ses 20 ans.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2010/03/04/004-nelligan-cote.shtml
En 20 ans, trois interprètes ont chanté ‘Nelligan’, dans le rôle du poète âgé.
Un de nos meilleurs ténors vient de l’interpréter.
J’ai choisi la voix de Michel Comeau pour la fragilité de son interprétation. Cet enregistrement est aussi un clin d’œil à la musique d’André Gagnon.
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=Q1ARTQ0001303
Vous pourrez entendre aujourd’hui le poème ‘Le Vaisseau d’Or’, comme étant dit par son auteur, simplement, alors qu’il est enfermé à l’asile, dans l’entrevue qu’il a donnée à un journaliste quelques années avant sa mort, et dont il a autographié les derniers vers qui expriment son destin tragique.
Cet enregistrement sera publié ce midi (18h00, heure de Paris).
Merci encore.
Gilles-Claude
Poème étonnant et beau!
La chanson a sans doute bien sa place dans l’opéra Nelligan, mais ici, juxtaposée à votre voix grave et si bien posée, je la trouve un peu saugrenue.
Pomme.
Quelle tristesse que ces destins brisés à l’aube de leur 20 ans ,avant même d’avoir vu éclore leur douloureux et funeste talent…PS/ Ce chanteur est totalement à côté de la plaque et aurait mieux fait de s’abstenir. Son interprétation,son choix de musique sont ridicules. Merci de nous faire découvrir ces souffrances offertes avec l’ingénuité des âmes intemporelles, broyées par nos sociétés qui les enferment. Bel hommage, rendu avec cette sobre élégance de l’authenticité épurée.
Poème inconnu de moi . Magnifique!Très bien présenté!Merci.
Très bon site