« Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même. » N’accusons pourtant pas Montaigne d’égoisme, car il s’est acquitté de tous ses devoirs d’homme et de citoyen, mais il avait un grand besoin d’indépendance, à une époque très troublée. La passion est mauvaise conseillère ; nous devons défendre notre liberté aussi « contre nous-mêmes ».
Nombreuses allusions dans cet Essai (Livre III, Chapitre 10) à sa charge de maire de Bordeaux : « Le maire et Montaigne ont toujours été deux d’une façon bien claire. » Il s’est consacré consciencieusement à sa tâche, mais « sans se dévouer corps et âme » comme son père.
Traduction : Guy de Pernon.
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Illustration :
Charles Mercereau, Porte de la Grosse Cloche, Bordeaux (1860).
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Livre audio gratuit ajouté le 26/09/2011.
Ces régulière lecture de Montaigne sont un vrai plaisir et continue d’accompagner ma lecture à la maison
Merci!
Remarquable.
Que de pistes à voir pour vivre mieux dans sa tête et dans son corps dans un monde contemporain souvent si aliénant!
Une inconditionnelle amie du grand Michel.