Deux contes de Maupassant qui n’ont de ressemblance entre eux que le temps ensoleillé qu’il faisait ces jours-là…
« Depuis un mois, le large soleil jette aux champs sa flamme cuisante. La vie radieuse éclôt sous cette averse de feu ; la terre est verte à perte de vue. Jusqu’aux bords de l’horizon, le ciel est bleu. » (Le Père Milon)
« Nous étions alors aux derniers jours de juillet, et chacun de nous, chaque dimanche, allait se rouler sur l’herbe ou se tremper dans l’eau dans les campagnes environnantes. Asnières, Argenteuil, Chatou, Bougival, Maisons, Poissy, avaient leurs habitués et leurs fanatiques. » (Le Père Mongilet)
Le Père Milon est le récit de la triste exécution, pendant la guerre de 1870, d’un vieux paysan patriote et « impassible » par un peloton d’officiers prussiens.
Le Père Mongilet, moins sombre, nous raconte pourquoi, à la suite d’une beuverie en banlieue avec un vieux camarade rossé au retour par sa femme, il ne s’est jamais marié et n’est plus sorti de Paris.
Consulter les versions textes de ce livre audio : Le Père Milon, Le Père Mongilet.
Merci aussi pour ces deux lectures savoureuses!
elisabeth