Deux poèmes de Louise Michel, édition 1930, pour compléter sa pensée.
Louise Michel (1830-1905), la « Vierge rouge », fut institutrice, anarchiste, écrivaine, journaliste, franc-maçonne, antimilitariste et féministe.
« Et quelque part que ce soit, l’étincelle gagnera le monde ; les foules seront partout debout, prêtes à secouer les vermines de leurs crinières de lions.
En attendant on parle toujours et on n’agit guère ; ce sont les grondements du volcan ; la lave débordera quand on n’y songera pas.
On dansera encore ce soir-là dans les Élysées, et les parlements diront encore : Il y a longtemps que cela gronde, cela grondera toujours sans qu’on n’y puisse rien faire. Alors viendra la grande débâcle, comme si les soulèvements des peuples n’arrivaient pas à leur heure comme ceux des continents, la race étant prête pour un développement nouveau qui irait toujours si on n’en faisait pas un moule. »
Louise Michel, vers 1880
Merci beaucoup de donner votre voix à Louise Michel et de me faire découvrir ces beaux poèmes !
Avec grand plaisir, Loutrage, merci infiniment de votre message si gentil qui m’encourage. Ces poèmes sont très forts. Je suis contente que cela vous intéresse. Recevez toutes mes amitiés chaleureuses et mes remerciements pour votre délicatesse, 😊🙏🏻, belle soirée à vous, 😊, Christiane.