Écrivain américain, Henry James (1843-1916), a été intéressé dans ses romans par la rencontre de l’Amérique avec l’Europe. Il rêvait d’un réalisme britannique et américain semblable au réalisme français. Dans son séjour à Paris il a rencontré Maupassant, Zola, Tourgueniev, Flaubert, Daudet…
Les Papiers de Jeffrey Aspern (1888) se passe à Venise ; un jeune critique, admirateur du grand poète disparu Jeffrey Aspern, essaye par des moyens douteux de se procurer des papiers relatant, paraît-il, des faits scabreux de sa biographie. Il nous raconte ses démarches peu scrupuleuses pour obtenir ces trésors cachés chez une vieille miss vénitienne qui connut le poète.
« Cet esprit de Venise me tenait une constante compagnie et semblait me regarder à travers le visage, immortel et ressuscité et tout rayonnant de génie, du grand poète (Jeffrey Aspern ) qui m’inspirait. Je l’avais invoqué et il était venu : il errait autour de moi la moitié du temps ; c’était comme si son beau fantôme était revenu sur terre pour m’assurer qu’il tenait cette affaire comme sienne autant que mienne, et que nous l’amènerions fraternellement et tendrement à sa conclusion. »
Source Pixabay.
Cher Monsieur Depasse,
Je viens de terminer l’écoute de ce très beau et raffiné roman, merci tout simplement pour toutes les belles heures que vous nous offrez si généreusement.
Merci, une fois encore, pour cette lecture délicieuse : j’adore Henry James, et c’est un grand plaisir d’avoir trouvé ici ce texte que je ne connaissais pas. J’ai beaucoup aimé.
Vivement qu’il y en ait d’autres dont les droits de traduction soient libres pour la France : je ne doute pas que vous nous les offrirez aussi 😉
Merci encore une fois René pour toutes ces lectures passionnantes et si faciles à écouter