Le Drageoir aux épices (1874), œuvre de jeunesse composée de dix-huit poèmes en prose rend hommage aux peintres hollandais et flamands et à la poésie de Villon. On y trouve déjà l’écrivain influencé par Baudelaire et l’esthétique naturaliste avec laquelle il rompra dans À rebours.
Les quatre pièces lues ici sont indépendantes, mais La Reine Margot et La Kermesse de Rubens sont à considérer comme un diptyque.
« Tu détroussais le passant, on te jetait dans un cul de basse-fosse, et, là-bas, enterré, plié en deux, crevant de faim, tu criais grâce, pitié ! tu appelais à l’aide tes compaings de galles, les francs-gaultiers, les ribleurs, les coquillarts, les marmonneux, les cagnardiers !
Le laisserez là, le povre Villon ! Allons, madones d’amour qu’il a chantées, hahay ! Margot, Rose, Jehanne la Saulcissière, hahay ! Guillemette, Marion la Peau-tarde, hahay ! la petite Macée, hahay ! toute la folle quenaille des ribaudes, des truandes, des grivoises, des raillardes, des villotières ! Excitez les hommes, réveillez les biberons, entraînez-les au secours de leur chef, le poète Villon ! »
Source Pixabay.
Excellente nouvelle !
Je l’attends avec impatience.
Cordialement.
Mon cher Maldoror ,le prochain Huysmans est presque arrivé (le 13 avril)!Merci pour lui et à vous
Un grand MERCI cher René ! Vous êtes le seul sur ce site à penser à Joris-Karl HUYSMANS.
Je surveille régulièrement et c’est toujours avec plaisir que j’y découvre vos lectures de cet auteur.
Cordialement.