Pour rendre le titre Véra plus explicite, on pourrait lui ajouter « Pourquoi Serge ne se maria-t-il jamais » ou « Les Incertitudes du cœur peuvent être mortelles » ou encore « Le Mensonge fatal ».
« – Mais si elle m’aime ?… me disais-je. – Ce n’est ma pas faute ! répondait l’orgueil. Je ne puis pourtant pas l’épouser ! Si encore j’étais sûr que… Que quoi ?… Qu’elle n’en a pas aimé un autre avant moi ! m’écriai-je enfin, poussé à bout par cette lutte intérieure. Une jeune fille qui sort seule, elle a avoué elle-même qu’elle sort seule le jour… et la nuit !… qui va voir un incendie à trois heures du matin avec un jeune homme… quelle femme serait-ce ?… Impossible !… Et d’ailleurs, je ne l’aime pas ! Non, je ne l’aime pas ! Je sais ce que je ressens, peut-être !
Oui, peut-être… »
Cette Nouvelle russe souriante, puis émouvante d’Henry Gréville (nom de plume d’Alice Marie Céleste Durand (1842-1902)) « conteur gracieux et attendri », selon Maupassant, est aussi belle que les Idylles.
Nikolaj Alexandrowitsch Jaroschenko – Une étudiante des Cours Bestoujev (1883)
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