Manquaient aux Nouvelles ironiques et fantastiques pour être complètes, ces deux jolis contes plutôt écrits pour la jeunesse, destination assez rare des œuvres de Théophile Gautier…
« Mais dans le château il y avait deux belles cousines qui chantaient mieux à elles deux que tous les oiseaux du parc ; l’une s’appelait Fleurette et l’autre Isabeau. Toutes deux étaient belles, désirables et bien en point, et les dimanches, quand elles avaient leurs belles robes, si leurs blanches épaules n’eussent pas montré qu’elles étaient de véritables filles, on les aurait prises pour des anges ; il n’y manquait que les plumes. » (Le Nid des rossignols)
« La jolie tête de Ninette renfermait un charmant esprit, esprit de sept ans, bien entendu, et cette douce petite poitrine blanche un bon petit cœur palpitant au récit des belles actions, et s’attendrissant aux malheurs vrais ou imaginaires ; car, si Ninette aimait bien les poupées, elle aimait encore plus les histoires, et surtout les contes de fées, qui sont peut-être les seules histoires vraies. » (L’Oreiller d’une jeune fille)
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