« A las cinco de la tarde.
Eran las cinco en punto de la tarde
Un niño trajo la blanca sábana
a las cinco de la tarde. »
« À cinq heures du soir
Il était juste cinq heures du soir.
Un enfant apporta le blanc linceul
à cinq heures du soir. »
Ainsi commence le beau poème que composa Federico García Lorca en 1935, en hommage à son ami Ignacio Sánchez Mejías, célèbre torero mort de la gangrène, à la suite d’un coup de corne dans les arènes de Manzanares.
Au-delà des passions suscitées par ce spectacle, un splendide chant d’amitié, un hymne à la vie, au courage et à la mort que nous proposons ici en version originale et en français…
Avec l’aimable autorisation de M. Nicolas Pewny, dont la traduction en français a été approuvée avec félicitations par la Fondation Federico García Lorca et ses héritiers.
La Cogida y la muerte :
Paco Santiago, Sebastián, extrait de l’album Guitarras en la Alpujarra (Vol. III).
La Sangre derramada :
Paco Santiago, Lamento, extrait de l’album Guitarras en la Alpujarra (Vol. I).
Cuerpo presente :
Paco Santiago, Obsesión, extrait de l’album Guitarras en la Alpujarra (Vol. II).
Alma ausente :
Paco Santiago, Miguel, extrait de l’album Guitarras en la Alpujarra (Vol. I).
Avec l’aimable autorisation de M. Paco Santiago.
23 Commentaires
Ajoutez le vôtre ! C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.
Muchísimas gracias a todos, estimados Lemoko, Esperiidae et Marcel L. por sus comentarios :).
Hasta pronto !!!
Ch.
Merci Christine, Merci Cocotte;
Christine dont la voix mélodieuse rends parfaitement la musicalité sans rivale de la langue espagnole, musique que fait vibrer le génial Federico García Lorca.
Cocotte dont le coeur va saigner à partir des cinq heures prémonitoires, souffre à l’approche de la Mort d’ Ignacio Sánchez Mejía.
Toutes deux vous pleurez bien, vous chantez bien, avec “élégance, sur un ton de plainte”.
Que votre lecture fût belle, poignante avec discrétion.
Je vous ai écouté pendant un quart de cette nuit, et je vous écouterais encore.
Ah merci, merci mille fois.
ML
Chères Christine et Cocotte ,
Quelle superbe réussite que ce duo ! La lecture de cette complainte en VO et traduite, les voix, l’interprétation, la musique, tout cela porte l’intensité de la poésie de Federico Garcia Lorca jusqu’aux tréfonds de soi. Un très beau et saisissant moment d’écoute que vous nous offrez là.
Félicitations, et un grand merci à toutes deux.
Quel merveilleux texte ….. Merci de lui avoir donné cette authenticité cette dimension cette intensité …….. je viens de passer une demi heure
merveilleuse
Merci chère Christine
Merci chère Cocotte
Cocotte a été la plus rapide 😀 !!!
Déjà que je suis là, je vous remercie de tout coeur, chers Milunisu et Glatiny, pour vos commentaires qui nous encouragent à renouveller l’expérience.
Très belle fin de semaine à tous 🙂 !!!
Ch.
Merci beaucoup, Glatiny, nous sommes très touchées par votre chaleureux et généreux commentaire. Nous allons essayer de récidiver, avec autre chose.
Amitiés
Christine et Cocotte
Christine et Cocotte vous remercions beaucoup, cher Milunisu, pour votre si aimable commentaire. C’est une grande récompense qui fait chaud au cœur.
Toutes nos amitiés
Christine et Cocotte
Bravo à toutes deux, chères Christine et Cocotte pour cette magnifique lecture. Je me joins avec enthousiasme aux messages précédents.
Votre sobriété et le mélange de vos voix rend un bel hommage à ce texte, émouvant et poignant recueil. Bravo aussi pour la musique choisie, magnifique écrin.
Un grand merci à toutes deux pour ce beau moment d’émotion. Bien amicalement, Milunisu
TRES BEAU TEXTE MAIS SURTOUT TRES BONNE IDEE D’AVOIR LE TEXTE EN 2 LANGUES POUR CEUX QUI NE COMPRENNENT PAS L’ESPAGNOL MAIS QUI PEUVENT ECOUTER LA MUSICALITE DU POEME
ENCORE MERCI POUR EVENTUELLEMENT D’AUTRES POEMES
@ Iris,
Il existe une traduction anonyme datant de 1937 du poème lu par Veloso, sur Gallica, à cette adresse. Pas besoin de traduire, chère Cocotte 😉
@ Marguerite,
Merci pour votre chaleureux commentaire 🙂
Très belle journée !!!
Ch.