« Françoise-Athénaïs de Rochechouart-Mortemart appartenait à l’une des plus nobles et des plus anciennes familles du royaume.
La marquise de Montespan, au dire de tous ses contemporains, et ce qui est mieux, de ses contemporaines, était la plus belle femme de la cour.
Beauté plantureuse et exubérante, elle était le vivant contraste de la blonde et frêle La Vallière.
Légère, capricieuse, hardie, hautaine, tous ses goûts étaient des passions, toutes ses passions des orages. Jalouse, tyrannique, un rien lui portait ombrage ; la mobilité de ses caprices eût lassé toutes les patiences ; ses dédains étaient écrasants. Son égoïsme était plus grand encore que celui de Louis XIV, jamais elle n’aima personne, pas plus son amant que son mari, elle n’aima pas même ses enfants. Son esprit cruel était sans pitié, pas un ridicule, pas un travers ne lui échappaient, et souvent elle immola ses meilleurs amis, ses plus dévoués, au seul plaisir de dire un mot plaisant. »
Troisième volet des Cotillons célèbres.
Bonjour et merci pour cette lecture.
Madame de Maintenon m’a toujours intéressée, connue pour ses compétences d’educatrice. J’avais aussi lu le roman qui parle du Marquis aux cornes, le marquis de Montespan.
Mais là! Merci pour cette magnifique lecture d’une saga qui finalement n’a pas pris une ride.
Passionnante lecture.
À bientôt pour d’autres enthousiasmes.
Laurence