La Femme d’un autre et Le Mari sous le lit est la réunion de deux nouvelles, La Femme d’un autre (sous-titrée « Une scène de rue ») et Le Mari sous le lit (sous-titrée « Une aventure extraordinaire ») parues en 1848.
Une très juste vue de l’œuvre nous est présentée par Wikipédia :
« La nouvelle a l’allure d’un vaudeville et met en scène les poncifs du genre. La thématique du triangle amoureux (ou plutôt du polygone, vu le nombre d’amants de l’héroïne), le ridicule pathétique des maris cocus (systématiquement beaucoup plus âgés que leur épouse), l’idée qu’une épouse jeune est forcément menteuse, volage et infidèle, les nombreux quiproquos auxquels donne lieu la situation, mais aussi l’abondance des dialogues, en particuliers des échanges décousus et pleins de vivacité, des invraisemblances et des rebondissements imprévus de toutes sortes donne à cette pochade une allure de théâtre de boulevard. »
Triomphe du ridicule et du grotesque, et un ton qui peut surprendre les admirateurs de l’auteur de Crime et châtiment, mais moins ceux du créateur du Bouffon (Polzounkov).
Louis Léopold Boilly, Les cinq sens.
Merci Mr Depasse