On la croit mièvre, pleurnicharde.
Un homme qui pleure et le met par écrit,
c’est un poète.
Une femme qui pleure et également le met par écrit,
n’est « qu’une femme qui se confesse »
et on évoque alors ‘l’éternel féminin ’.
Surnommée parfois ‘Notre-Dame-des-Pleurs ’,
tellement elle a connu de drames dans sa vie,
elle incarne, au premier abord,
ce que certains poètes, tel Rimbaud,
ont rejeté de leurs ascendants romantiques,
et annonce Verlaine.
Je la découvre avec vous
et je continue d’aller voir de plus près cette poète d’exception.
Illustration :
Détail du plafond du théâtre à l’italienne de Douai où est peinte Marceline Desbordes-Valmore.
Ambiance musicale :
Extraits du 3e mouvement marqué Andante de la Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur, Op. 19 de Sergueï Rachmaninov,
avec le violoncelliste Alex Kramer, accompagné par son père,
le pianiste Stephen Kramer. Avec l’autorisation du violoncelliste.
Un grand merci pour ce poème exprimé avec autant de justesse. Beaucoup d’émotion. Merci.
Merci Mr Theuriot, avec quelle délicatesse vous portez ce superbe texte ! Votre émotion nous pénètre jusqu’à l’os –
Amitiés,
Lucie
Pour le coup, c’est moi qui vous dit MERCI!
Je ne savais pas que ce poème avait été mis en chanson. Quelle surprise…émouvante…
À bientôt
Sophie
Oui, Sophie ! « N’écris pas (Les Séparés) »,
est un magnifique poème de madame Desbordes-Valmore mis en musique et chanté de façon sublime par Julien Clerc.
http://www.youtube.com/watch?v=LJLOJxN4mPU
Qu’il a chanté aussi (Olympia 2005, entre autres)
avec une québécoise, Isabelle Boulay, bien connue ici, comme chez vous.
http://www.youtube.com/watch?v=ccYZoy85BDM
C’est ma façon de vous dire merci ! Encore !
GC
J’ai souvenance d’un poème de Marceline Desbordes-Valmore, que le hasard m’avait fait découvrir et que j’avais trouvé magnifique: “N’écris pas”…
Merci Gilles-Claude, j’ai toujours plaisir à vous écouter.
À bientôt
Sophie