Voici, pour commencer, la présentation par la traductrice, Aloïse de Carlowitz (1797-1863), de La Messiade, très beau recueil de vingt chants écrits par Friedrich Gottlieb Klopstock, que Germaine de Staël évoque dans la deuxième partie, chapitre 05, de De l’Allemagne : « c’est avec lui que l’école vraiment allemande a commencé ».
Le projet de madame de Carlowitz est de faire passer une partie de la beauté du poème de Friedrich Klopstock, et de ramener, tout comme le font Les Martyrs de François-René de Chateaubriand, et aussi les Méditations d’Alphonse de Lamartine, les jeunes personnes vers la morale chrétienne.
Elle présente la vie et le travail de Friedrich Gottlieb Klopstock (1724-1803). Il fut influent et la Législative le nomma citoyen français en août 1792. Il résigna ce titre devant la Terreur. En 1802, l’Institut le nomma membre-associé, l’Académie française désirant faire connaître ce grand talent.
Elle expose aussi très bien ce qu’implique un travail de traduction, avec beaucoup de finesse et d’intelligence littéraire.
Portrait d’Aloïse de Carlowitz par Jules Léopold Boilly (1836).
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