Madame de Bourdic-Viot, née à Dresde en 1746, arrive en France à l’âge de quatre ans.
Elle est très cultivée, connaît le latin, l’allemand, l’anglais et l’italien ; la musique, jointe à la poésie, partageait tout son temps.
Ses poésies sont disséminées dans l’Almanach des Muses et autres recueils.
Elle fut membre de l’académie de Nîmes.
Connue par son esprit et son amabilité, ses vers sont dans le style de Gresset et de Voltaire avec lequel elle a correspondu.
Elle est décédée près de Bagnols-sur-Cèzes en 1802 (Source : Wikipédia).
François-René de Chateaubriand a évoqué Le Silence, son « ode remarquable », écrit-il, dans le Livre 42 des Mémoires d’outre-tombe.
Début de ce très beau poème :
« Le Silence
Contemporain avec l’éternité,
Silence, tu régnas sur la nature entière,
Longtemps avant que la matière
Reçut les lois de la Divinité ;
Tout fut en toi, sans toi rien n’eût été.
[…] »
Chère Patricia, bonjour et grand merci de votre si gentil message.
Je suis ravie que ce poème vous intéresse.
Merci beaucoup !
Très belle journée à vous!
Bien amicalement.
Christiane-Jehanne.
votre voix aux intonations posées, chantantes parfois, sur fond de douceur, va bien à ce poème un peu austère. Bravo!