Le professeur, philosophe et Académicien français Henri Bergson (1859-1941) – Prix Nobel de littérature en 1927 – après plusieurs autres écrivains et philosophes (il en cite une trentaine, ayant « travaillé » sur le rire, dans sa Préface, mais il oublie De l’essence du rire de Baudelaire) propose en 1900, puis en 1924, un essai concentré sur « le rire spécialement provoqué par le comique », comprenant trois chapitres. Voici les quatre parties du premier : 1. Du comique en général, 2. Le Comique des formes, 3. Le Comique des mouvements, 4. Force d’expansion du comique.
Son intention est d’analyser les choses qui nous font rire, afin de savoir pourquoi et comment elles nous font rire.
La thèse défendue dans l’ouvrage est que ce qui provoque le rire est le placage de la mécanique sur du vivant. À retenir essentiellement ces trois formules :
« Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain. »
« Signalons maintenant, comme un symptôme non moins digne de remarque, l’insensibilité qui accompagne d’ordinaire le rire. »
« Le comique exige donc enfin, pour produire tout son effet, quelque chose comme une anesthésie momentanée du cœur. Il s’adresse à l’intelligence pure. »
L’auteur termine ce Chapitre premier en annonçant la suite (lue prochainement) : « Nous sommes loin du grand art, il est vrai, avec les exemples de comique qui viennent de passer sous nos yeux. Mais nous nous en rapprocherons déjà davantage, sans y atteindre tout à fait encore, dans le chapitre qui va suivre. Au-dessous de l’art, il y a l’artifice. C’est dans cette zone des artifices, mitoyenne entre la nature et l’art, que nous pénétrons maintenant. Nous allons traiter du vaudevilliste et de l’homme d’esprit. »
Accéder au Chapitre 2 et au Chapitre 3…
Merci énormément.
j’ai hâte de vous entendre lire “matière et mémoire” … et les Mahâbhârata qui viendrais étoffer votre très bon corpus de lecture
merci beaucoup ^^
Merci, c’est très gentil René.
Oui,Robin le fidèle,suite et fin du RIRE les 7 et 11 janvier.Cordialement R D
C’est l’un des premiers livre de Philo que j’ai lu et apprécié. J’espère que nous aurons la suite
Merci René,