Selon Baudelaire, « Tannhäuser
représente la lutte des deux principes
qui ont choisi le cœur humain
pour principal champ de bataille,
c’est-à-dire de la chair avec l’esprit,
de l’enfer avec le ciel, de Satan avec Dieu ».
« L’ouverture (de Tannhäuser), dis-je,
résume donc la pensée du drame par deux chants,
le chant religieux et le chant voluptueux ».
« Il me semblait que cette musique
était la mienne », a écrit Baudelaire
au compositeur allemand.
Cette dualité qui hante Spleen et Idéal et Élévation ?
« J’ai retrouvé partout dans vos ouvrages, écrira Baudelaire à Wagner,
la solennité des grands bruits, des grands aspects de la Nature,
et la solennité des grandes passions de l’homme ».
« Si, au moins, je pouvais entendre ce soir un peu de Wagner ! »
(Baudelaire, Lettre à Wagner, 17 février 1860
et Richard Wagner et ‘Tannhäuser’ à Paris, avril 1861)
Ambiance musicale :
extraits de l’ouverture de Tannhäuser de Richard Wagner
avec le United States Marine Band. (domaine public)
La mention « (Version 3) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1, Version 2.
J’avais essayé ça quand j’étais gamin… et je m’élevais assez peu, ma foi. Merci à vous, Gilles-Claude, de nous faire planer si haut !
C’est absolument magnifique, quelle voix!!
Je crois que c’est la meilleure récitation d’un poème que j’ai jamais entendu, j’adore vraiment.
MERCI!!!!
LECTURE MAGNIFIQUE MILLE MERCI POUR LECTEURS C’EST UN REGAL
Merci Sophie. Merci Pomme.
Je m’amuse à faire de courtes choses. En effet.
Je n’ai pas votre souffle que j’admire
et qui sait déblayer un chemin au milieu des phrases
pour permettre, dans le silence de l’écoute, de se rapprocher de soi.
Merci encore !
Gilles-Claude
Gilles-Claude, c’est absolument superbe! Quelle voix! et qui s’appuie si bien sur le Tannhäuser qui s’envole. Une réussite!
Un seul regret: c’est trop court!
Pomme
Aucun doute, vous avez le ton juste! Et le timbre de votre voix sied parfaitement à la lecture des poèmes…
Un grand merci à vous cher Gilles-Claude. 🙂
À bientôt
Sophie