Un soir qu’il est en compagnie de la vicomtesse de Grandlieu et de sa fille, l’avoué Derville raconte une histoire de jeunesse. Il espère ainsi édifier la jeune Camille de Grandlieu qui nourrit un penchant pour un prétendant désargenté, le comte Ernest de Restaud. Derville évoque le temps où il avait pour voisin un vieil homme dénommé Jean-Esther van Gobseck, usurier hors du commun. Corsaire, capitaliste ou moraliste, ce prêteur sur gages a derrière lui une vie d’aventures pendant laquelle il a acquis sur l’existence une philosophie dominée par l’argent.
« Cet homme singulier n’avait jamais voulu voir une seule personne des quatre générations femelles où se trouvaient ses parents. Il abhorrait ses héritiers et ne concevait pas que sa fortune pût jamais être possédée par d’autres que lui, même après sa mort. […] »
Ce n’est pas tant l’avarice que Balzac critique ici, c’est l’ensemble de la société de la Restauration française qui est visée.
Merci monsieur.
Merci M. Depasse.
Bravo, M. Depasse, toujours excellent, merci, merci, merci.
Un petit lapsus linguae à signaler pour vous faire sourire. Vous dites dès votre première phrase : «A une heure du matin, pendant l’hiver de 1822 à 1830».
1822 à 1830…, ça fait un sacré long hiver, chef ! Huit ans !
Qu’importe, vous restez génial de chez génial.
A bientôt.
Mr Depasse, thank you for reading my favourite Balzac short story! For me it is his masterpiece.