« Claude partit comme un trait et courut jusqu’au matin dans les bois de Saint-Cloud et de Ville-d’Avray. Il criait, il chantait, il bondissait, il se livrait à toutes les folies que connaissent les jeunes gens qui ont le bonheur d’aimer. […] L’amour est le plus puissant des dieux ! Ô resplendissantes étoiles, mondes lointains qui roulez à travers les espaces, parmi les êtres innombrables qui vous habitent, y eut-il jamais un être vivant plus heureux que moi ? Que me manque-t-il aujourd’hui ? Qu’elle m’aime à son tour, que j’enseigne l’amour à cette jeune âme ignorante et vierge ! Y réussirai-je ? »
Ce début est prometteur de bonheur, mais Claude et Juliette (1889) est plus proche d’un drame shakespearien que d’un conte de fées.
Bonjouer Depasse,
Je viens d éouter cette nouvelle , un style éloquent et une suite logique des évenements belle et une fin triste .
Merci infiniment.
AHMED