Moheïddine Ibn ’Arabî, ou Mohyiddîn Abu Bakr Mohammad Ibn Alî ‘Ibn Arabî al-Hâtimî, plus connu sous son seul nom de Ibn ’Arabî, est né le 7 août 1165, Murcie dans le pays d’al-Andalûs, et décédé en 1240 à Damas. Appelé aussi « Cheikh al-Akbar » (« le plus grand maître », en arabe), il est un mystique, auteur de 846 ouvrages.
L’œuvre d’Ibn Arabi est le sommet du soufisme. Elle marque une date dans l’histoire de ce courant. Avant Ibn Arabi, le soufisme est une mystique imprégnée de la morale comme on peut le voir chez Muhâsibi, Abû Talib al-Makki et Abu Hamid al-Ghazali, c’est-à-dire une mystique pratique (sagesse et manuels pour une meilleure guidance de l’âme) et non pas intellectualiste. Après lui, c’est une théosophie complexe, la plus complète somme systématique de l’ésotérisme musulman et l’un des sommets de l’ésotérisme universel.
Le Traité de l’Unité serait en réalité attribué par erreur à Ibn ‘Arabî. Cette erreur se répèterait depuis l’édition du Caire qui l’attribuait elle aussi à ce grand mystique (l’auteur de ce traité serait en réalité Awhad al-dîn Balyànî).
Dommage que le débit de lecture soit aussi rapide pour un tel texte mais merci quand même
Logiquement en Français Allah se traduit Dieu…
ibn arabi ou qui que ce soit qui a écrit ce texte , est fou.