Voici le dernier volet des Comédiennes adorées d’Émile Gaboriau.
« Elle est excellente, cette troupe si petite, et, à tel moment, elle atteint la perfection. Et cependant, jamais un jour de repos, jamais une heure de répit. Il faut se multiplier, suffire aux plaisirs de la ville et de la Cour, jouer à Paris, et être aux ordres du plus magnifique des rois, qui ne donne pas une fête sans Molière.
Après la part du maître, il y a celle des comédiennes, qui est grande encore et digne d’envie. Elles jouent d’instinct, d’inspiration, d’original. Elles créent, dans toute la réalité de cette expression. Leurs rôles après deux siècles, sont restés les grands rôles, pierres de touche du talent.
Qui dit « comédienne de Molière » dit, à la fois, grâce, esprit, beauté, grand air, convenance parfaite, ingénuité ravissante, espièglerie mutine, adorable coquetterie, larmes, sourires, tendres regards. Ces enchanteresses éclairèrent de leurs beaux yeux les fêtes de l’amant de La Vallière et furent le ravissement de la plus magnifique et de la plus galante des Cours. »
Mes remerciements les plus chaleureux à Gustave, Vincent de l’Épine et René Depasse pour leur amicale participation.
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.