Basée sur un fait réel, cette nouvelle dramatique nous transporte dans les années 1850, au sein d’un village de serfs russes, au moment précis où se déroule la conscription. Afin de fixer les enjeux de la narration, il est sans doute utile de rappeler que le service militaire durait alors 25 ans !
Le récit va se concentrer sur le cas d’un pauvre homme et de sa famille : Polikouchka. Voilà l’occasion pour Tolstoï de nous livrer une peinture assez réaliste des relations sociales dans ce milieu rural où le recrutement des soldats va exacerber les tensions. En outre, on retrouve ici un des thèmes favoris de l’écrivain : le rôle dégradant de l’argent.
Cliché personnel (Gel, dégel).
Piotr Ilitch Tchaïkovski, Symphonie n° 5 (European archive, domaine public).
Quel récit! Je me suis régalée. On a du mal a imaginer une telle misère. Vous lisez très bien! Merci
Merci pour votre commentaire, Dominique. On aimerait penser qu’une telle misère a totalement disparu du monde…
Oui Ahikar, je crois en effet qu’il convient de garder cette réalité en mémoire afin d’apprécier le comportement des différents protagonistes; c’est pourquoi j’avais tenu à le mentionner dans le billet.
Au plaisir de vous relire.
Christian
Merci Christian pour cette belle lecture. Et dire que dans l’Empire russe le service militaire durait vingt-cinq ans ! Et cela, jusqu’en 1874 ! 🙁
Merci, Carole, d’avoir pris le temps du commentaire et, au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Je ne connaissais pas ce roman… un très grand merci à vous de me l’avoir fait découvrir…
Chère Fraise, merci une fois de plus pour votre chaleureux message. Oui, je voyage beaucoup (littérairement!), ces temps-ci. De la Russie des tsars, je glisse vers le Pékin du début 20ème grâce à Victor Ségalen. Alors, au plaisir de vous retrouver, peut-être, près de la cité interdite!
Amicalement.
Christian
Bonjour Seuzaret, je comprends que certaines nuits puissent sembler longues quand le sommeil ne vient pas; si je puis vous accompagner un peu dans ces moments-là, vous m’en voyez ravi. A bientôt.