Voici la reine Guenièvre dont Lancelot est tombé amoureux :
« Elle était grande, droite et bien faite, ni grosse ni maigre, mais entre les deux, et ses seins bien placés, menus, blancs, serrés, soulevaient sa robe comme pommelles dures ; la taille étroite, les reins assez larges pour mieux souffrir le jeu du lit, les bras ronds, longs et pleins, les doigts longuets aussi et les mains petites, enfin si avenante de corps et de membres qu’on n’y trouvait rien à reprendre. Ses cheveux, blonds et luisants comme une coupe d’or, étaient un peu crêpelés, ce qui lui allait bien, et ses tresses, grosses à plein poing, lui tombaient jusques aux hanches. Elle avait les yeux verts et brillants comme un faucon de montagne, les sourcils bruns et déliés, la chair plus blanche que sirène ou fée, plus tendre que fleur en mai, plus fraîche que la neige qui tombe. Son front était aussi lisse que le cristal, ses lèvres vermeilles comme la rose et un peu charnues pour bien baiser, ses dents claires, riantes, faites au compas ; bref elle avait l’air d’un ange descendu de la nue. »
Les Amours de Lancelot du lac fait partie du recueil Les Romans de la Table Ronde, publié en 1922 par Jacques Boulenger (1879-1944).
POMME…
… Une vraie corne d ‘ abondance cette GUENIEVRE telle qu’ elle nous est depeinte ! Et LANCELOT emporta tout dans les îles lointaines en fredonnant… “… Tout est bon chez elle y ‘ a rien à jeter “… Quant à JPB son appétit pour les pommes de la belle redouble ! Oui oui… elles sont mieux là ! MARGUERITE ! MARGUERITE ! Le voilà sur le point de signer le pacte fatal !
Scusez mon envie de raconter des bêtises…