Dans ce quatrième essai du Temple enseveli, Maeterlinck traite du passé.
« Ne nous endormons point dans notre passé. Plus il est heureux ou glorieux, plus il doit nous être suspect s’il tend à s’arrondir en voûte sur notre vie, s’il ne change pas sans cesse sous notre œil, si le présent s’accoutume à le visiter, non plus comme un bon ouvrier qui s’y rend pour y faire le travail auquel l’appellent les ordres d’aujourd’hui, mais comme un pèlerin passif et trop crédule qui se contente de contempler de belles ruines immobiles. »
« Quand nous lui permettons d’entraver un geste que nous allions faire, c’est alors que notre mort commence, et que les édifices de l’avenir prennent subitement la forme de tombeaux. »
Maurice Maeterlinck – détail du tableau de Théo van Rysselberghe, La lecture par Émile Verhaeren (1903).
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