Voici le troisième essai du Temple enseveli : Le Règne de la matière.
« Nous sommes dans un siècle qui paraît n’aimer que la matière, mais tout en l’aimant il la dompte, et la dompte plus passionnément qu’aucun autre. On dirait qu’il a hâte de la connaître, de la pénétrer, de l’asservir, de la posséder tout entière, d’en jouir une fois pour toutes jusqu’à satiété, comme pour débarrasser l’avenir de la recherche inquiète d’un bonheur que l’on peut très raisonnablement espérer trouver en elle tant qu’on n’en aura pas épuisé toutes les ressources et découvert tous les secrets. »
« Du reste, dans les rapports de l’homme avec la matière, on constate, non sans étonnement, que rien, pour ainsi dire, n’a été élucidé ni réglé jusqu’ici. »
« Alors même que notre espèce disparaîtrait entièrement, l’état par lequel elle a fait passer certaines portions de la matière n’en demeure rait pas moins, malgré toutes les transformations ultérieures, un principe indélébile et une cause immortelle. »
Maurice Maeterlinck – détail du tableau de Théo van Rysselberghe, La lecture par Émile Verhaeren (1903).
Un grand merci,cher Romain.
C’est vrai que notre site est peut-être encore plus utile pour le lien qu’il maintient entre nous tous.
J’arrive bientôt au terme de cette lecture que j’ai préféré publier essai par essai tant je le trouve riche.
Bonne santé à vous aussi.
Merci encore, chère Domi, pour vos excellentes lectures.
Je crois que plusieurs personnes ne pourront plus
se passer de la voix des DDV en cette période de pandémie.
-Vous faites maintenant partie des “services essentiels”.
Bonne continuation et bonne santé !