« Mon oncle Stephen Maple était celui de nos parents qui avait eu le plus de chance en affaires. Il était aussi le moins respectable ; et nous ne savions pas trop si nous devions nous féliciter ou rougir de sa fortune. Dans sa grande épicerie de Stepney, il se livrait à un trafic compliqué – et pas toujours très propre, à ce que nous avions cru comprendre, – avec les riverains du fleuve et les gens de mer. La profession, quoique lucrative, avait ses mécomptes ; on s’en aperçut quand, un jour, après vingt ans de prospérité, il fut brutalement assailli par un de ses clients, et laissé pour mort avec trois côtes cassées et une jambe brisée, laquelle, mal raccommodée, resta plus courte que l’autre de trois pouces. »
Un jour, sa mère reçut une lettre de lui, une invitation pour son neveu à aller le rejoindre dans un village perdu au nord de l’Angleterre. Il lui assurait un brillant avenir. Malgré les réticences de sa mère, John, ayant un fort penchant pour les aventures, décide de partir.
Mais il était loin de se douter de ce qui l’attendait…
Une histoire extraite du recueil La Main brune.
Chère Origan
Un grand merci pour votre fidélité, et pour vos amicaux et encourageants messages.
Vous et Florette m’avez donné envie de poursuivre mes lectures de Conan Doyle, alors que j’envisageais de passer à une autre auteur.
Hier soir et ce matin, j’ai cherché un inédit et j’ai fini par trouver “Le monde perdu”. Il me faut vérifier s’il n’est pas déjà dans la bibliothèque sous un autre nom. Sherlock Holmes n’apparaît pas, mais les audio-lecteurs, à ma grande joie, aiment aussi les autres ouvrages de cet auteur.
A bientôt!
Amicalement
Cocotte
Chère Florette
Que vous êtes courageuse : aller travailler dans les vignes , surtout avec le froid et l’humidité, sinon la pluie! les viticulteurs ont un travail bien pénible, et le soir, les reins doivent être bien douloureux! Vous avez toute ma sympathie et je suis ravie que mes lectures vous donnent du cœur à l’ouvrage!
Nous sommes tous très heureux en recevant des commentaires comme le vôtre, qui nous donnent la satisfaction d’avoir été un peu utiles.
Chère Florette, un grand merci d’avoir pris la peine de poster ce message.
Amicalement
Cocotte
Je vous remercie, Cocotte, pour la lecture de cette nouvelle. Votre voix, la concision et la vraisemblance des événements, des caractères m’ont offert un agréable moment !
Ah chouette, encore une nouvelle de Conan Doyle ! Je voulais vous dire Cocotte que je travaille dans les vignes, donc toute la journée en extérieur et grâce à vous j’oublie la pluie, le froid et le vent. Heureusement que vous êtes là, ça me donne du coeur à l’ouvrage. Depuis une dizaine d’années vous et vos “collègues” m’accompagnez tous les jours et je tenais vraiment à vous en remercier. Vous êtes tous au top.